Quand les souvenirs reviennent nous hantés.

Le reste du voyage se passa rapidement. Aeon et Rachel ne s'était pas parler depuis la nuit dernière, ne passant aucun commentaire sur la scène qui avait eu lieu. Aeon, Rachel et Ritcher arrivèrent à Kitsune, le premier général nerveux de savoir comment avaient évolués les choses durant leur absence. À son grand soulagement, il eut l'impression d'entrer dans une ville complètement différente.
Les rues étaient animées, les gens allaient et venaient dans tout les sens, fébriles et énergique. Encore incertains de ce qui advenait de sa propre situation concernant les rumeurs sur lui, il fût surpris de voir l'un des habitants de Kitsune s'arrêter en l'apercevant et en s'exclamant:

« Oh! Monsieur Asukari! Comment allez-vous?
- À merveille. Répondit Aeon. Merci de vous en préoccuper. »

Il observa l'homme s'en aller avec une expression entre la surprise et l'enchantement:

« Par tout les diables, Rachel. Qu'est-ce que tu leur as fait? »

Il se tourna vers la Lady et s'inclina devant elle:

« Tes phéromones ont marché à merveille. C'est un résultat encore mieux que j'osai espérer. Je vais pouvoir demeurer au château sans m'inquiéter des rumeurs. Je t'en remercie. »

Il aperçut une silhouette du coin de l'œil. Le roi venait de sortir du château et courrait à toutes vitesse vers Rachel. Le gentleman n'était pas très rassuré de ce comportement et Aeon pensait en connaître la raison; plus le roi s'approchait d'eux, plus il pouvait sentir l'effet des phéromones, c'était comme si il avait prit une douche avec. Ritcher mit sa manche sous son nez, ayant lui aussi remarquer. Rachel lui avait expliquer qu'elle avait laissé plusieurs flacon de phéromones dans le château. En avait-il trouvé par erreur? Le roi semblait cependant le plus normal qu'il pouvait l'être lorsqu'il s'adressa à Rachel:

« Rachel! Vous voilà enfin revenue! Cela m'a parue une éternité sans vous dans le château! »

Aeon fût soudain inquiets. Si les personnes sous l'influence de Rachel pouvaient devenir hors de contrôle si elle utilisait trop de phéromones, le roi ne risquait-il pas de subir le même sort? Tentant de détourner l'attention du roi, Aeon prit la parole:

« Votre Majesté! Heureux de vous revoir! »

Le roi se tourna vers Aeon un instant. Le gentleman se demandait si les phéromones lui avait fait oublier qu'il était un Zyphaloïde. Il fût soulagé d'entendre:

« Heureux de vous revoir également, monsieur Asukari. »

Rachel était soulagée. Elle avait bien calculée son coup, le Roi était toujours sous son contrôle et les choses semblaient aller pour le mieux. Aeon semblait tout de même inquiets. La Dame tenta de le rassurer aussitôt, posant sa main sur l’épaule du général et lui accordant un sourie confiant:

«Ne t’inquiète pas. Tout ira bien…»

Le Roi observa la scène d’un regard qui, selon Aeon, semblait bien noir. Rachel n’avait pas semblée le remarquer et, prenant le Roi par le bras, l’amena jusqu’à l’intérieur du château. Le tonnerre se fit entendre au loin. Il allait pleuvoir ce soir…

~~~

Le Roi c’était accaparé de Rachel comme un enfant qui retrouvait un jouet perdu et ne lui laissa aucun moment de liberté. Faisant preuve de bonne grâce, elle tentait tant bien que mal de combler les désirs du Roi qui un moment voulait l’entendre jouer de son Erhu et de l’autre la faire valser jusqu’à ce que leur tête tourne. Le monarque semblait être ailleurs, comme s’il s’était enivré à n’en plus finir.

Aeon de son côté se disant que Rachel avait parfois des nerfs d'acier. S’il avait été dans une telle situation, il aurait frappé le Roi depuis bien longtemps. Malgré que la Lady l'eut rassuré à propos de celui-ci, il gardait toujours un œil sur lui, près à intervenir au moindre signe de problème. Le taux de phéromones dans l'air avait cependant diminué depuis leur retour, peut-être que le danger avait été écarté. Il annonça donc qu'il allait se coucher en s'inclinant poliment vers le Roi. La Dame le regarda un moment, interdite, puis fit une charmante révérence, lui souhaitant de bien se reposer et de faire de beaux rêves.

~~~

Rachel ne pu prendre congé du Roi que bien tard dans la soirée. Exténuée, elle alla s’étendre sur son lit les yeux fermés, écoutant le chant de l’orage qui s’éternisait depuis plusieurs heures déjà. Machinalement elle se déshabilla, enfilant une nuisette noire en tulle légère, bordées de dentelles et complété pas un joli nœud de satin noir. Après avoir enfilée le string assortit, elle se glissa dans ses draps. Bien au chaud et à l’abri de la tempête, elle s’endormit sans aucun soucis…

Elle ne dormit que quelques instants, un poids lourd se faisant sentir sur elle. Ouvrants ses yeux embrumés par le sommeil, la jeune femme essaya de distinguer à quoi pouvait appartenir la masse qui l’écrasait si impunément. Quelle fut son horreur quand elle reconnut le Roi, penché sur elle, la dévisageant d’un regard lubrique. Rachel comprit brusquement ce qui l’attendait. Avant qu’elle ne puisse émettre un seul mot de protestation, le Roi écrasa ses lèvres sur sa bouche, l’embrassant avidement. Résistant du mieux qu’elle pouvait, mais rien n’empêchait le Roi de fouiller sa langue dans la bouche fraîche de la Zyphaloïde. Elle tourna la tête crachant et toussant, espérant se débarrasser du gout du Monarque qui s’attardait maintenant sur le vêtement délicat qui couvrait la jeune femme:

«Pourquoi réagir ainsi ma belle? Lui demanda-t-il d’une voix rauque, Rappelle-toi de ce que tu m’as dit à ton arrivé… Qu’il serait pour toi un grand plaisir de comblé TOUS mes désirs? Reviendrais-tu sur ta parole femme?»

Rachel le foudroya du regard. Non, cette fois elle ne ce laisserait pas faire cette fois… Son souffle se coupa. Le Roi avait affermit sa poigne sur elle et d’un geste violent, arrache sa nuisette qui céda sans mal sous la main puissante de l’homme. Tenant fermement Rachel d’une main, il caressa le coup et l’épaule de Rachel puis remonta doucement le long de son mollet, s’attardant sur son genou, effleurant sa cuisse. Il se pencha sur un sein blanc, le humant légèrement… Elle aurait voulu mourir en cet instant, s’en était trop. Avec la force du désespoir, Rachel appela à l’aide, espérant que quelqu’un vienne la secourir avant qu’il soit trop tard…

Aeon refusait de dormir. Ou plutôt, il en était incapable. Depuis qu'il était entré dans sa chambre, son inquiétudes était revenue. Il s'était à présent levé et dirigeait vers la fenêtre. L'orage était violent. La pluie martelait la fenêtre avec force. Chaque éclair donnait naissance à des ombres plus lugubres les unes que les autres. Le gentleman n'y voyait qu'un mauvais présage.

C'est alors que l'un des nuages de ténèbres caractéristique d'Eleonor. Un message s'y trouvait. Aeon le prit et lu:

« Que préfères-tu? Rester tel que tu es, ou devenir petit à petit un humain?
Envoie-moi ta réponse et celle de Rachel.

Eleonor. »

Quel genre de question était-ce? Et pourquoi demander la même chose à Rachel? Aeon ne savait pas quoi répondre pour le moment, il voulait une vie normale, mais il ne voulait pas devenir humain et risqué d'être...

Aeon s'interrompit dans ses pensées. Il venait d'entendre un cri, un cri effroyable. Et il savait de qui il s'agissait. Ces craintes avaient peut-être été confirmé, après tout. Craignant le pire, le général se précipita hors de sa chambre et accourut vers la chambre de Rachel. Ce qu'il y vit le figea presque sur place.

Devant l'horreur de la scène en cours devant lui, il agit par instinct. Sans réfléchir, sans savoir ce qu'il fessait, il claqua des doigts, figeant le roi dans une position des plus grotesque, la visage toujours désireux de Rachel, terrifié. Devant lui se tenait tous ce qu'il détestait d'un être humain, tous ce qu'il avait rejeter d'eux. Le meurtre de sa mère adoptive lui revint alors à la mémoire, ce qui ne fit qu'ajouter à son dégout. Il avança vers le lit de Rachel, agrippa le roi, toujours figé et le jeta avec force au mur opposé. Aeon claqua une nouvelle fois des doigts et le roi reprit conscience en plein vol, s'écrasant contre le mur dans un plainte de douleur:

« Salaud! S'exclama Aeon. Espèce de salaud. »

Son visage était crispé par la rage. Jamais il n'avait été aussi furieux. À peine une journée après que Rachel lui confie son cauchemar, celui-ci devait se répéter. On pouvait voir les envies meurtrières dans les yeux du Zyphaloïde. Il attrapa le roi par le colet et le plaqua contre le mur. Celui-ci semblait dans un autre monde, il semblait n'avoir même pas remarquer la présence d'Aeon et qu'il l'avait jeter au mur. Il continuait de regarder Rachel par-dessus l'épaule d'Aeon avec une envie dégoutante dans le visage:

« Vous humains n'êtes que des insectes répugnants qui ne mérites que de ce faire écraser, faible comme vous êtes! Vous osez dire que nous somme des monstres!? Ce sont vous les créatures abjectes de ce monde! »

Il jeta une nouvelle fois le roi au mur. Par précaution, Aeon arrêta la temps dans tous le château, pour qu'un autre bruit de cette scène ne soit perçu par d'autre. Le roi s'écrase à nouveau au mur, mais se releva une nouvelle fois comme si rien ne s'était passé. Il marcha vers Rachel, déterminé à finir ce qu'il avait commencé. Mais il ne fit pas quelque pas vers elle qu'Aeon le jeta à nouveau à terre. Cette fois-ci était de trop. Sa montre-épée à la main, Aeon se prépara à frapper:

« Disparaît, MISÉRABLE! »

Quelque chose le retint. Aeon se retourna et vit Rachel, qui tentait de se montrer déterminée:

«Non Aeon. Tu vaux mieux que ça.»

Elle lui fit descendre son arme en douceur et le regarda droit dans les yeux:

«Il… Il ne faut pas contrecarrer nos plans... On doit se montrer plus digne qu’eux… Ne nous abaissons pas à leurs niveaux… Il faut… Il faut qu’il soit jugés pour ses crimes…»

Rachel tentait tant bien que mal de se montrer courageuse, mais elle tremblait de tout son corps retenant avec difficulté ses larmes. Elle s’agrippa à la veste d’Aeon s’y enfouissant, pleurant toutes les larmes de son corps. Cette fois elle n’était pas seule. Cette fois quelqu’un était là pour elle. Ses sanglots déchiraient la nuit, laissant entendre toute la douleur qui résidait en elle. Rachel n’en pouvait plus, elle avait si mal… Elle sentit les bras d’Aeon se refermé sur elle.

Aeon avait la respiration lente et lourde, comme si il venait de courir sur des kilomètres. Si Rachel ne l'avait pas retenue, il aurait décapité le Roi, simplement et purement. Il laissa tomber son arme et prit Rachel dans ses bras. Cependant le Roi se remit à bouger. Dans un dernier élan de colère, Aeon se leva et frappa celui-ci d'un coup de poing au visage. Il se tourna vers Rachel:

« Ne t'inquiètes pas je reviens. »

Il traîna le roi hors de la pièce, le long d'un couloir, puis l'enferma dans une chambre vide. Après s'être assuré qu'il n'en sortirait pas. Il retourna auprès de Rachel et la prit dans ses bras:

« Je suis désolé, je me suis emporté. »

Il caressa les cheveux de la jeune femme. Il voulait la consolé, mais il ne trouvait pas les mots pour le faire. Aeon pensa que les Zyphaloïdes avaient beau être considérer comme étant les "méchants" eux-mêmes n'était pas à l'abri des problèmes. Tous ce qu'il voulait, c'était lui permettre de se sentir mieux, en sécurité.
Rachel ferma ses yeux, tremblant comme l’enfant blessée qu’elle était. Elle s’agrippa plus fort à Aeon, lui faisait savoir qu’elle voulait ne voulait pas qu’il la lâche. La jeune femme ce sentait confuse, tout se bousculait dans sa tête. Ses paupières étaient lourdes, elle voulait dormir. Dormir et tout oublier.

Aeon avait trouver sa réponse et celle de Rachel à la question d'Eleonor. Il se leva, transportant Rachel, toujours sanglotante, vers son lui. Il y déposa doucement la jeune femme et tira les couvertures par-dessus les épaules de celle-ci. Il fit demi-tour mais Rachel le retenue, refusait qu'il s'en aille. Il se s'agenouilla au pied du lit, lui caressant le front. Jamais il n'avait vue la général dans un tel état, mais il comprenait exactement ce qu'elle pouvait ressentir. Il essuya doucement les larmes sur les joues de Rachel avec sa main. La pauvre était glacé:

« Je dois seulement répondre à un message qu'Eleonor m'a envoyé. Je ne sortirai pas de la chambre. »

Il s'assit face au bureau de nuit et écrivit sur un bout de parchemin:

« Je suis un Zyphaloïde. Je le resterai et je n'ai aucun désir de devenir humain. Mais une fois, juste une fois, j'aimerais connaître une vie normale. Rachel te dirai la même chose.

Aeon. »

Il plia la lettre et ouvrit la fenêtre. L'orage s'était finalement calmé. Il siffla et son faucon messager répondue à l'appel. Aeon plaça le message sur la patte du rapace:

« Va porter ça à Eleonor. » Ordonna t-il à l'oiseau.

Le faucon cligna des yeux en signe de compréhension et s'envola.

Aeon prit la chaise sur laquelle il se tenait et le plaça tout juste devant la porte de la chambre qu'il venait de fermer. Il voulait faire en sorte que la jeune femme était en sécurité, qu'elle ne craignait rien avec lui dans sa chambre, que plus aucun humain ne viendrait la perturbé. Il s'y assit et rassura Rachel:

« Je ne bougerait pas d'ici jusqu'à demain matin. Tu peux dormir tranquille et oublier cette soirée. Tu es en sécurité avec moi. »

Il claqua à nouveau des doigts et annula la sort qu'il avait jeter au château:

« Tu n'as besoin de rien? » Demanda t-il gentiment.

Rachel se leva encore tout emmitouflée dans ses couvertures et alla s’assoir au pied d’Aeon. Celle-ci prit la main du Général et la plaça sur sa joue. La paume de sa main était chaude et cette chaleur la rassurait. Elle hésita un moment interdite, puis dit:

«Je… Je veux que tu reste ici… Pourrais-tu me serrer dans tes bras?»

Aeon eut pour seul réponse un léger sourire. Il poussa la chaise un peu plus loin et se posa au côté de Rachel, la prenant dans ses bras:

« Ça va mieux? »

Elle acquiesça en silence. Se blottissant contre son sauveur, et ferma les yeux, écoutant les battements de son cœur. Ils restèrent ainsi quelques instants, sans dire un mot. Rachel souleva la tête et regarda Aeon dans les yeux, le dévisageant fixement. La jeune fille caressa la joue du général, replaçant quelques mèches folles au passage.

Les deux Zyphaloïdes restèrent ainsi jusqu'à ce que chacun succombe au sommeil. Cette fois, ce fût un sommeil paisible.

Eleonor était arriv alors que le soleil venait de se lever. Elle remercia gracieusement les marchands de l'avoir amené jusqu'ici avec le sourire. Lorsqu'elle se tourna vers la ville, beaucoup plus sérieux, elle remarqua que les habitants de la ville étaient absoluement normal. Aeon et Rachel avait réussit leur coup. Faire de la ville un QG sans même que les habitants ne le sache. Pas mal. Après cette analyse, la jeune femme prit le chemin du château. Durant son trajet, plusieurs habitants l'interpellèrent pour lui demander de ces nouvelles ou autres. La jeune femme gardaient le sourire malgré le fait que les questions commencaient à l'agacer un peu. Finalement, elle pu arriver dans le château. A par les servants qui gesticulaient dans tous les sans rien n'était anormal enfin presque. L'un des servants s'exclama au près d"Eleonor pour sa visite néanmoins il fut presque gêné. La jeune femme se demandait pourquoi. L'homme lui répondit que le Roi était occupé pour le moment. Eleonor, avait son sourire, lui répondit que ce n'était pas grave et qu'elle attendrait. Le servant l'accompagna jusqu'à une chambre. Mais Eleonor n'y resta pas lontemps. Elle sortit dans le couloir pour trouver Aeon et Rachel. Néanmoins, elle tomba sur une porte où, derrière, elle sentait les phermonones de Rachel. Eleonor remarqua que la chambre était fermé. Elle approcha donc sa main de la serrure et fit glisser sa vapeur de ténèbre. Une fois à l'intérieur, le nuage prit la forme d'Eleonor. Cette dernière était toujours dans le couloir mais elle avait concentré son âme dans le nuage. Elle regarda dans toute la pièce qui était sombre. Elle n'y voyait rien jusqu'à ce qu'un bruit lui face tourner le regard vers le côté. Elle y vit sortir le Roi. Heureusement qu'elle était un vapeur sinon il lui aurait sautait dessus. Il ressemblait vraiment à un monstre. Surement à cause des phermonones. Il n'arrêtait pas de répéter le nom de Rachel. Eleonor comprennait pourquoi il était enfermé. Elle réagit très rapidement. En tendant son bras, elle envoya de la fumée sur le corps de l'homme.
De l'autre côté de la porte, Eleonor avait rouvèrent les yeux. Elle continua son chemin en ignorant la porte fermait. Sur sa route, elle sentit à nouveau les phermonones de la jeune femme. Une nouvelle fois, une porte fermait. Elle refit exactement le même procédé qu'auparavant. Elle y vit Aeon et Rachel, l'un dans les bras de l'autre. Elle resta à ne rien faire pendant un moment. Après coup, le nuage de fumée vint retirer la chaise de la porte avant de disparaître. Eleonor y entra tranquillement, sans faire aucun bruit. Elle les fixa avec ses vrai yeux. Aeon semblait si heureux ( à en croire son sourire) et Rachel semblait soulagé. Oui quelque chose s'était passé pour que ces deux là soient l'un contre l'autre et que le roi soit emprisonné dans sa chambre. Bizarrement, Eleonor retira sa cape de son dos et la déposa sur les épaules d'Aeon. Elle remit correctement la couverture du lit sur les épaules de Rachel. Par la suite, Eleonor se dirigea vers la fenêtre afin de regarder le paysage. Elle se posait des questions sur la situation des Zyphaloïdes. Dans le lot, seul Aeon, Eleonor et Rachel avaient changé. Ils étaient devenu peut être plus social, ou quelque chose dans le genre. Ou peut être tout simplement voulaient-ils de simplicité dans leur vie. Quoi qu'il en soit, Eleonor vivait comme elle le voulait, en restant sous les ordres d'Arcios. Après tout, elle ne s'était pas écarté de sa mission puisqu'elle avait découvert qu'aucune région n'était au courant pour les jumelles.
Par la suite, alors que le soleil était monté un peu plus haut, Eleonor remarqua du mouvement dans son dos. Elle regarda les deux personnes à terre. Ce fut Aeon qui se réveilla en premier, surpris de voir une cape sur ces épaules.

" Comment te sens-tu? "

A la surprise d'entendre la voix de la jeune femme, il se tourna tout de suite vers elle, en la fixant. Il se demandait surement ce qu'elle fesait là. Eleonor regarda de nouveau par la fenêtre en répondant au regard de l'homme.

"J'ai bien eu ton message. Mais j'ai surtout vu ton faucon perturbé. Que s'est-il passé ici...?"

Face à la question d'Eleonor, Aeon se tourna vers Rachel, toujours endormie. Il savait qu'elle ne voudrait que quelqu'un sache ce qui c'était passé cette nuit-là. Elle ne voulait pas que les autres généraux prennent connaissance de ce moment de faiblesse. Rachel était elle aussi une général, après tout. Aeon se tourna à nouveau vers Eleonor, prenait un ton le plus rassurant possible:

« Rien de grave. Petit problème avec le roi. Je m'en suis occupé. Merci de t'en préoccupé. »

Il avait parlé calmement. Trop calmement. Presque à la manière d'un robot. Mais mois il en disait,plus cela semblerait véridique et convaincant. Mais la venue d'Eleonor simplement pour savoir si tout allait bien tracassait Aeon, il était stupéfait. Eleonor n'était pas du genre à se soucier de ces camarades, même qu'elle était plutôt du genre à tourné le couteau dans la plaie, profitant du moindre moment de faiblesse pour se sentir supérieur à eux, comme elle aimait si bien le faire. Mais il était vrai qu'elle avait quelque peu changer ses derniers temps, surtout envers Aeon. Est-ce vraiment bon signe? Il ignorait si c'était pour le manipuler, ou si c'était vraiment une marque d'amitié, il avait bien été son mentor pendant quelques années.

« Pourquoi tu es venue aussi rapidement d'ici depuis Washi? Je pensais que tu avait quelque chose à faire là-bas? Je suis certains que l'agissement étrange d'un oiseau messager n'est pas suffisant pour te faire déplacé simplement dans le but de savoir si je vais bien. Ça ne te ressemble absolument pas, Eleonor. Ça me te ressemble pas du tout. »

Aeon avait l'air d'aller bien finalement. Rachel aussi. En parlant d'elle, Eleonor pouvait observer une nuance de bonheur sur son visage. On pourrait le comparer à un enfant qui vient de connaître des jours merveilleux. Que s'était-il vraiment passé entre ces deux là? Peu importe, pour le moment, Eleonor devait juste répondre à Aeon. La jeune femme regardait par la fenêtre le soleil qui peu à peu apparaissait correctement pour laisser ces rayons jaunes illumaient vendre la terre. Eleonor avait l'habitude du haut de sa tour de voir ce genre de spectacle mais c'était différent cette fois. Eleonor semblait quelque peu nostalgique et étrange en répondant à Aeon.

"Les gens n'ont-ils pas le droit de changer? J'ai juste pris conscience de certaines choses... Je suis venu car je m'inquiétais. Le fait que ton volatile soit paniqué m'a fait me sentir étrange. J'ai donc décidé de venir. Pourquoi quelles raisons exactement? [elle sourit en se moquant d'elle même] parce que... je voulais voir si tu allais bien? Voir si tu n'avais pas d'ennui..."

Elle regarda en direction d'Aeon et de Rachel. Il la tenait encore dans ces bras. Eleonor ferma légèrement ces yeux pour laisser une trace d'un sentiment qu'on aurait pu voir autrefois chez elle.

"Mais apparement tout va bien."

Eleonor décroisa ces bras et s'approcha des êtres qui se tenaient au milieu de la pièce. Elle s'accroupie et posa une main sur l'épaule d'Aeon. Elle vint lui chuchotter quelque chose qui surpris Aeon.

"J'espère que tu seras heureux à ces côtés. Ne la rend jamais triste. Je te tuerai sinon..."

Après lui avoir adressé ces mots, Eleonor se releva avec un léger sourire aux lèvres. Elle se dirigea vers la porte et elle reprit la parole sans se retourner.

"Tu ferai bien de la mettre sur son lit, elle sera beaucoup mieux."

Finalement, Eleonor finit par sortir de la pièce. Une fois dehors, de dos a la porte mais contre celle-ci, Eleonor s'étonna elle-même.

"Depuis quand je suis capable de laisser des larmes couler. Tss.."

Elle repartit en direction de la sortie du château. Elle reprit rapidement son air beaucoup plus sérieux. Les serviteurs qui se trouvaient sur son chemin ne comprennait pas pourquoi Eleonor avait l'air si froid et surtout stressé. Une fois sortit du château, la jeune femme avait toujours le regard baissé. Elle se faufila dans la foule en bousculant plusieurs personne. Finalement, elle tourna dans une ruelle sombre où personne n'allait jamais. Elle se tourna face au mur puis grand silence pendant un moment. Avant qu'Eleonor ne laisse ses sentiments ressortir : elle frappa de toutes ses forces dans le mur. Elle y fit un énorme cratère. Eleonoravait les dents serré et elle tremblait de partout.

*Pourquoi... pourquoi n'ai-je rien compris avant...?*

Elle s'écroula à terre, les larmes coulant au sol. Pourtant, elle semblait plus énervé que triste.

* Pourquoi ne lui ai-je rien dit?... Pourquoi... *

Aeon était surpris du changement d'Eleonor. Il avait été tout aussi surpris par ce qu'elle lui venait de dire. Elle semblait croire qu'il se passait quelque chose entre lui et Rachel. Bien qu'ils s'étaient bien embrasser sur le bateau, rien n'avait été officialiser... ou plutôt, aucun d'eux n'avait refait mention de l'évènement. Il était cependant vrai qu'Aeon ressentait quelque chose de puissant pour Rachel - et peut-être que Rachel ressentait la même chose pour lui -, quelque chose qu'il ne ressentirais pour aucun autre Zyphaloïde, sauf peut-être...

Soudain, une éclair passa dans la tête d'Aeon et il se sentit nerveux, voir inquiet. Il partit de lui-même refusait d'y croire; Eleonor, jalouse? Il était vrai qu'Aeon et Eleonor avaient passé beaucoup de temps ensemble avec l'entraînement, plus qu'aucun autre Zyphaloïde (mis à part Rachel). Eleonor avait-elle des sentiments pour lui? Aeon se posait la question. Mais dans son cas, c'était envers Rachel qu'il avait ce genre de sentiments. Et si Rachel aimait aussi Aeon? Devra t-il choisir à un moment ou un autre? Aeon devait en avoir le cœur net.

Il prit doucement Rachel dans ses bras et la posa sur son lit, lui laissant un mot indiquant qu'il allait revenir bientôt et qu'elle ne devait pas quitter la chambre, au cas où le roi serait sortit de sa prison temporaire. Il quitta rapidement le château et partit à la recherche d'Eleonor. Elle n'avait sûrement pas quitter la ville. Il sillonna les rues, espérant apercevoir la Zyphaloïde.

Sa recherche dans les rues ne donnant aucun résultat, il entra dans les ruelles. Il trouvait finalement Eleonor, à genoux devant ce qui semblait être le résultat d'un coup de poing puissant. Légèrement intimidé par cette démonstration de puissance, Aeon appela Eleonor:

« Eleonor? Tout vas bien? Tu... tu pleures? »

[HRP: Désolé Reka, si tu veux pas que ça se passe comme ça, disle moi et j'edit.]

Tout commencait à être chamboulé dans sa tête, elle ne savait plus ce qu'elle fesait, ni même ce qu'elle était. Tout ces souvenirs d'un monde de ténèbres, avec un enseignement plutôt dur, d'où son manque de sentiments envers les autres. Eleonor avait toujours suivit la froideur d'Arcios. Mais cette fois, c'était comme si tout cela n'avait jamais existé. Elle se rappela uniquement la seule et unique personne qui la considéra différement des autres : Aeon. Etait-ce pour cela quand réalité elle appréciait Aeon? Elle ne savait plus. Elle ne savait plus rien. Elle souffrait plus qu'autre chose. Lorsqu'elle entendit la voix qu'elle aimait. Néanmoins, elle aurait préféré ne pas l'attendre. C'était Aeon; finalement, il l'avait suivit alors qu'il devait s'occuper de Rachel. Eleonor essaya de se calmer et de répondre à la question qui était pourtant évidente.

"Je vais bien. Et toi qu'est ce que tu fais là..? [se lève et lui tourne le dos] Retourne au près de Rachel, elle pourrait être en danger."

Eleonor prit le chemin du bout de la ruelle afin d'en sortir mais Aeon la retint par le poignet. Cette dernière fit un geste afin de se dégager, mais elle se tourna vers Aeon s'en le vouloir et lui montra un visage d'une personne pleurante et presque en colère. Un silence de mort retentit dans le couloir que formait la ruelle. Eleonor baissait le regard alors qu'Aeon la fixait. La jeune femme serra les poings.

"Finalement... tu es la personne qui me comprend le mieux... Tu es mon mentor... néanmoins quelle idée j'ai eu de m'accrocher à toi... Tss"

Eleonor ne voulait en aucun cas avouer ses sentiments à Aeon. Si elle devait souffrir de l'amour entre lui et Rachel, elle en souffrirai, c'est ce qu'elle a fait pendant tous ces années.
Quand elle était plus jeune, à chacun de ces combats, elle perdait en terminant dans un état assez grave, elle frola plusieurs fois la mort. Mais au fur et à mesure, elle devint sans pitié et remporta tout ces combats, sauf celui contre Aeon. Depuis ce jour, elle se jura de le battre quoi qu'il arrive. Cette rivalité dura pendant bien des années. Mais ce n'est que maintenant qu'Eleonor remarqua, qu'elle appréciait Aeon, elle considérait comme son être chère, même si ce n'était pas réciproque. Cela importé peu. Elle le protégèra jusqu'à ce qu'elle meurt. Elle lui fit part de ses pensées sur ce sujet.

"Je te protègerai... je te le promet... pour Rachel... et... pour moi. Je combatterai Arcios... si il le faut"

Entendre dire cela ne fit que choquer Aeon. Elle qui aurait tout donné pour le Seigneur Arcios, ces sentiments devaient être grand. Aeon fit cette conclusion.
Alors que de l'autre côté de la ruelle, les personnes discutaient de tout et n'importe quoi, ne se souciant guère si leur monde est en péril ou non, deux jeunes gens, complètement différent des êtres de l'autre côté, sont seul face à face. On pourrait presque croire qu'Aeon et Eleonor sont dans un autre monde à l'heure actuelle. Si la jeune femme le pouvait, elle partirai en courant afin de fuir la réalité qu'est Aeon pour elle mais elle savait partinement qu'Aeon la rattraperai. C'est pourquoi, tremblante, elle resta face à lui. Elle avait peur de se réaction, non, plutôt de sa réponse. Elle savait très bien à présent qu'Aeon était tombé amoureux de Rachel, vu comment il la serrait dans ces bras quand la général entra dans la pièce du château. C'est à ce moment là aussi qu'elle découvrit qui elle voulait être. Elle voulait changer, pour elle, mais surtout pour lui.
Ce dernier s'approcha un peu plus de la jeune femme, qui ne releva pas la tête. Elle n'attendait plus rien de lui, jusqu'il continue sa vie. Point.

"Eleonor..."

Elle ne réagit même pas. Son visage avait changé depuis tout à l'heure. Il était plus joyeux et plus enfantin (presque).

*Peu m'importe qui il choisit, du moment qu'il est trouve ce qu'il veut, tout me va.*

Un sourire s'échappa alors qu'Aeon approcha sa main pour relever le visage d'Eleonor qui garda les yeux fermés. Elle n'avait pas le courage de les ouvrir. Elle ne voulait pas le voir, pas maintenant. Son visage était quelconque. Sans sourire, sans tristesse. Sans aucune émotion. Elle voulait juste écouter ce qu'Aeon avait à lui dire.

[HRPG: je te laisse la suite xp]

Lorsqu'Eleonor ouvrit finalement les yeux, elle vit devant elle un Aeon au regard des plus sérieux. Il plongea son regard dans le sien, donnant l'impression de lire à travers l'âme de la Zyphaloïde comme un livre ouvert:

« Je sais ce que tu dois ressentir. Mais ne laisse pas ce genre d'émotion te nuire. Le regret ne te fera aucun bien, il ne fera que te ralentir, voir, t'affaiblir. Souviens-toi de ton objectif... de notre objectif. Arcios dit souvent que les émotions tel que l'amour nous rends faible, impuissant. Il a raison, mais seulement dans le cas où nous laissons nous-même ces émotions nous atteindre de la sorte. Tu es plus forte que ça. Là Eleonor que je connais resterait forte et déterminé malgré la déception, elle regarde droit devant elle, intimidante et autoritaire, tel que les gens te connaissent. Tu n'es pas la deuxième général pour rien, c'est grâce à cette force d'esprit et cette détermination que tu as eu droit à ce titre. »

Il recula de quelques pas et s'inclina poliment:

« Alors je te le demande, reste l'Eleonor que je connais, général des ténèbres. »

Sur ce, il tourna le dos à Eleonor et retourna au château.

En chemin vers la chambre de Rachel, il s'arrêta devant la porte de la chambre dans laquelle il avait enfermé le roi. Il posa son oreille sur la porte pour écouter ce qui s'y passait. Il pouvait entendre des grattements, comme un chat demandant qu'on lui ouvre une porte. Aeon ignorait si cela était bon ou mauvais signe. Il demandera à Rachel si c'est un effet habituel lorsque les phéromones se calment ou si ils devaient s'inquiéter.

Il retourna au près de Rachel toujours endormie sur son lit. Il prit la chaise posé près du bureau et la replaça tout juste à côté du lit, ou il s'assit, attendant que la belle endormie se réveille. Ses pensées convergèrent vers elle, puis à Eleonor, se demandant comment elle réagirait et si elle comprendrait sa décision. Mais il était confiant, Eleonor était une femme forte.

Rachel sentit les doux rayons du soleil lui caresser le visage. Se retournant dans son lit, elle grommela quelque chose et se cacha sous les couvertures. Elle avait l’impression qu’elle avait manqué de sommeil, et que quelque chose c’était passé la veille. Mais pour l’instant elle ne voulait que dormir. Elle ferma les yeux, essaya de regagner le pays des rêves mais n’y parvint pas. La Lady rejeta violemment les draps à ses pieds et les yeux toujours fermé, elle poussa un profond soupir. Elle avait l’impression d’oublier quelque… Quelque chose d’important qui était arrivé! S’étirant félinement sous les rayons qui baignaient son lit, elle se redressa et tenta d’ouvrir ses yeux. Le regard mi-clos Rachel fixa la porte, tenta de se remémoré peut-importe ce qui était arrivé… Soudain, ce fut comme un éclair dans son esprit. Le Roi, ce qu’il a voulu lui faire, Aeon…

«AEON! s’écria-t-elle
- Oui?»Fit une voix calme à ses côtés

Rachel se retourna et vit Aeon assis sur une chaise près de son lit. La Lady le fixa quelques instant, essayant de d’analyser la situation. Elle avait passez la nuit dans les bras d’un homme, à moitié nu qui plus est, et elle avait toujours l’impression que quelques zones d’ombres subsistait dans son esprit. Cet alors qu’elle réalisa qu’elle été toujours a moitié nu et a découvert, ses draps étant à ses pieds. Du geste brusque elle tira les couvertures sur elle et rougissante elle murmura a l’intention d’Aeon :

«Bon matin Général… Je heu… Je vous serais gré de sortir un instant le temps que j’enfile une tenue plus… convenable.»

Aeon eue un petit sourire et, s’inclinant poliment avant de la laisser a son intimité. Le premier réflexe de Rachel lorsqu’elle fut seule, fut de regarder les draps. La jeune femme eue un soupir de soulagement. Elle avait été sage malgré tout. S’habillant hâtivement pour ne pas faire attendre Aeon trop longtemps, elle le fit entrer dans sa chambre:

«Merci pour hier soir. J’ai tout de même l’impression d’avoir manquer quelque chose… Je me trompe?»

Aeon savait que lui caché la visite d'Eleonor ne servait à rien. De toute façon, il n'avait rien dit sur ce qui s'était passé le soir d'avant. Il savait que Rachel voudrait gardé sa réputation et sa crédibilité, d'autant plus qu'Aeon ne savait pas si Eleonor aurait décider de tourner le fer dans la plaie ou non. Il y a encore quelques semaines, il aurait été certains sans aucune hésitation, mais à cause des récents changements de la part de la Zyphaloïde, il n'était plus sûr de rien. Il s'était crû dans une mauvaise partie de poker, rien n'allait plus:

« Eleonor est venue. Apparemment, l'oiseau avec lequel je lui ai envoyer un message était nerveux. Elle a donc deviner qu'il s'était passé quelque chose. »

Devant l'air soudain inquiet de Rachel, il ajouta d'un ton rassurant:

« Ne t'inquiètes pas, je lui ai seulement dit qu'il y a eu un problème avec le roi. Je n'ai donné aucun détails, je n'ai même pas mentionner ton nom. Ensuite... »

Il hésita un peu avant de continuer:

« Elle semblait un peu triste, alors je l'ai suivit lorsqu'elle est partit et que je me suis assuré que tu allais bien. On a eu une petite discussion, question de remettre les pendules à l'heure et je suis revenue ici. »

Aeon soupira:

« Parlant de discussion, il va falloir que je retourne bientôt à Dominos pour faire un rapport à Arcios. Je vais devoir essayer de cacher ça le plus possible, sinon ça va mal se terminer, je le sens. Ce que Arcios peut être coléreux à propos de ce genre de truc. La perfection et rien d'autre. Ça commence à me tomber sur le système. »

Il serra les poings. Il se rendit rapidement compte qu'il commençait à s'agiter et s'éclaircit la gorge:

« Désolé... c'est le stress. Il se passe pas mal de truc en même temps, sans avoir à penser en plus aux Setras qui court un peu partout. »

La Jeune femme parut songeuse:

«Eleonor est donc venue…» dit-elle en un murmure

Rachel eue comme un pincement au cœur. Elle aurait bien aimé en savoir plus sur l’entretien qu’Aeon avait échangé avec sa rivale. Mais il avait un point, ce n’était pas du genre d’Eleonor d’agir ainsi, et elle ne savait pas si elle devait se méfier ou s’inquiéter de ce changement si soudain. Voyant Aeon aussi tendu qu’elle, elle s’approcha calmement de celui-ci et le força à s’asseoir:

«C’est normal que tu stress autant, tu es le premier Général après tout. C’est sur tes épaules que reste la plupart des responsabilités… Tu es notre grand frère à tous d’un certaine façon.» fit-elle calmement

Elle passa ses doigts fins sur le coup et les épaules de son compagnon, visiblement il retenait souvent son stress à l’intérieur. Rachel pouvait le deviner à ses muscles anormalement tendus:

«Tu devrais apprendre à relaxer un peu tu sais… Tu ne seras utile a personne dans un pareil état. On dirait que tu pourrais exploser à tout moment…»

La Lady eue un soupir. Des vacances seraient effectivement le bienvenu. Prenant place en face d’Aeon elle commença timidement:

«Tu… Tu sais Aeon, je voulais te remercier pour hier soir et pour ce matin aussi. fit Rachel plus sérieusement. Si quelqu’un d’autre venait à apprendre ce qui c’est passé, j’en mourrais de honte… Une séductrice qui ne maîtrise pas ses pouvoirs n’est utile à personne…»

Chassant quelques idées noires de son esprit, Rachel reprit d’un ton qui se voulait plus rassuré:

«Mais je ne crois pas que ce serait une bonne idée de retourner à Dominos immédiatement. Pas dans notre état actuel…, sa voix trembla légèrement, Je… Je ne pourrais pas affronter le regard de notre Maître… Je ne veux pas qu’il me voit si faible je… J’ai peur de sa réaction.»

Rachel se leva soudainement et déclara d’un ton déterminer:

«Allons dans la villa de mes parents le temps de récupérer! Et puis j’en ai marre de Kitsune, le plus loin j’y serais, le mieux ce seras. De plus nous avons tous les deux besoin de repos. Qu’en dis-tu?»

Eleonor resta silencieuse et figeait, comme si l'on venait de prendre une photo. Elle avait le regard tourné vers le ciel, pensif surement. Les mots que Aeon lui avait dit raisonnaient encore dans sa tête. Lorsqu'elle rebaissa le regard, elle avait fermé les yeux avant de les réouvrir plus déterminé que jamais. Eleonor était revenu. Celle qui est forte, agile et froid. Mais également celle qui compréhensive et amicale. Une double personnalité d'elle venait dans créer une seule forte et calme. Eleonor posa enfin un pas devant l'autren direction du château. La pluie venait de se mettre à tomber. La jeune femme, en arrivant au château était trempé. Les serviteurs lui demandèrent si elle voulait une serviette mais elle se tut sur ce sujet. Elle ne leur demanda juste où était le roi. D'après l'expression des différents serviteurs qui avaient entendu, quelque chose clochait. Une servante s'approcha et expliqua à la ministre (ne l'oublions pas). D'après les informations, le roi se serai enfermé dans sa chambre pour une raison qu'il ignore. Eleonor avait oublié. Elle avait trouvé un roi qui ressemblait à un animal assoiffé de sang, ou plutôt d'amour. Eleonor, après les explications, se dirigea vers les appartements de sa Majesté. Elle demanda qu'on ne la dérange pas. Les serviteurs s'inclinèrent.
La jeune femme arriva finalement devant la porte où se trouvait le roi. Grâce à son pouvoir, elle réussit à pénétrer à l'intérieur, plus exactement, le nuage de fumé ouvrit de l'intérieur pour laisser Eleonor rentrer. A peine avait-elle mis un pied que le roi lui sauta dessus mais cette dernière riposta. Un coup de pied retourné mit à terre l'homme qui revint de plus belle pour "attaquer", néanmoins Eleonor avait déjà pris sa forme animal, alors qu'elle avait refermé la porte derrière elle. Le Roi reprit tout de suite ses esprits en oubliant l'envie qu'il avait pour Rachel. Elle avait trop peur en voyant le monstre devant lui. Il ne put s'empêcher de crié. Ce dernier résonna dans tout le château. Les serviteurs, inquiet se dirigèrent vers la chambre de leur maître. Ils virent la porte légèrement entre ouverte. La servante de tout à l'heure ouvrit doucement la porte. Ils purent voir le roi allongé sur le lit, endormit. Ils ne comprennaient plus rien. Que s'était-il passé?

"Un simple cauchemar. Rien de plus"

Tous furent surpris par la voix d'Eleonor qui regardait par la fenêtre le paysage ensoleillé. Les servants, rassurés, retournèrent à leur occupation alors qu'Eleonor regarda un morceau de papier qu'elle avait recu.

PETIT FLASH BACK

Alors que le roi venait crié, Eleonor le recouvra de ces ténèbres. Grâce à ceux-ci, le roi s'endormit et la jeune femme le deposa sur le lit. Lorsqu'elle le regarda dormir, elle entendit un tapement derrière elle. En se retournant, elle remarqua un corbeau, mais un corbeau avec des yeux rouges sang. Elle s'approcha de la fenêtre et le corbeau vint se poser sur l'avant bras de la jeune femme qui prit le morceau de papier qui se trouvait sur sa patte. L'animal s'envola immédiatement après. La jeune femme referma la fenêtre et vint se poser sur une chaise. Elle croisa une jambe sur l'autre et ouvrit le papier.

"Ordonne à tous les généraux de se réunir à Dominos. Je compte sur toi.
"

Vu le ton employé et les yeux de l'animal, il ne s'agissait que d'Arcios. Pourquoi demander à Eleonor de faire cela alors qu'habtuellement, c'est Aeon qui doit se charger de ça? Peu importe.
Peu de temps après les servants entrèrent.

FIN DU PETIT FLASH BACK

Eleonor fixait encore le papier qu'elle avait reçu. Elle finit par se lever et se diriger vers la sortie. Elle ferma la porte derrière elle et se dirigea vers la chambre de Rachel. Elle s'avait qu'elle les trouverai, tout les deux.
Eleonor était prête à frappé mais elle hésita au dernier moment. Néanmoins, les paroles d'Aeon lui revinrent en tête. Elle n'hésita plus. Après avoir frappé, elle entra. Son regard était devenu sans expression, non plutôt il était remplit d'une froideur mais beaucoup moins intense que d'habitude.

"Je suis désolé de vous déranger... mais nous devons nous rendre à Dominos. Ordre du seigneur Arcios."

Elle n'ajouta rien d'autre et referma la porte. Par la suite elle oublia ces sentiments sur le moment et se dirigea vers le salon. Elle s'installa comme si de rien n'était et demanda qu'on lui apporte du thé. Le temps que le service arrive, Eleonor forma plusieurs petits nuages qui se transformèrent en petits oiseaux. Ces derniers traversèrent la fenêtre pour s'envoler. Peu de temps après, le thé arriva en plus d'invités : Aeon et Rachel. Eleonor ne les regarda pas. Elle prit la tasse et put une gorgée avant de laisser un sourire apparaître sur ses lèvres.

"Ravi que tu ailles bien Rachel. Je me suis occupé du roi. Tes phermones n'ont plus d'effet à présent. Tu n'as rien à craindre.

-Depuis quand es-tu devenu amicale, ma chère Eleonor? [ironique]

[Elle posa sa tasse] - Depuis un certain évènement mais tu n'as pas à savoir."

Quelque part, Eleonor sentait qu'Aeon était heureux. Etait-ce parce qu'il se trouvait avec celle qu'il aime ou parce qu'Eleonor était redevenu ce qu'elle était?

Aeon était exaspérer qu'elles montrent encore les crocs, mais il eut un sourire:

« Je suggère de ce rendre tout de suite à Dominos avant que les deux chatonnes commencent à se battre. » Dit-il à la blague.

Il regarda Rachel un moment, malgré le regard assassin qu'elle venait tout juste de lui lancer, elle sourit amusée par ses propos. Il se sentit soudain rougir. Il pensa à cette nuit sur le bateau, à cette conversation, à ce baiser qu'ils avaient échangé. Aeon aurait voulue parlé à Rachel, mais pas devant Eleonor. La Lady le fixa un moment, analysant la situation et répondit:

«Ce serait effectivement un choix judicieux. Il ne serais pas très poli de notre part de faire attendre notre Maître. Mes bagages sont déjà a Dominos, je les avait envoyés avant de vous rejoindre a Shichou. Il ne reste plus que de se trouver un moyen de transport...»

Rachel se retourna en direction de la porte:

«J'espère pouvoir avoir un petit entretien avec le Roi... J'ai quelques comptes a régler avec lui.»

Lorsqu'elle passa près d'Aeon elle lui lança un regard félin, comme pour confirmer ses propos de plus tôt, et murmura sensuellement:

«Faites attention Général, les chattes on des griffes...»

Il frissonna devant cette phrase, Rachel avait plus d'effet sur lui qu'il ne le pensait. Aeon se leva brusquement, sans réfléchir:

« Tu... tu es sûr que ça va aller? »

Il croisa le regard d'Eleonor et se tût avant d'en dire trop. Rachel lui sourit doucement:

«Oui, ne t'inquiète pas. Si Eleonor dit qu'elle s'est en occuper, je vais lui faire confiance...»

Les deux jeunes femmes se dévisagèrent un moment. Ce fut Rachel qui fit le premier pas:

«Je... Je te remercie Eleonor. Pour cette fois, disons que je t'en dois une. Merci encore...»

La Lady fit une légère révérence à la ministre et s'en alla.[i]

Rachel s'adossa à la porte lorsqu'elle referma celle-ci et soupira. Elle se dirigea d'un pas lent plus loin vers l'une des fenêtres qui avait un balcon donnant sur la cour intérieur du château. La jeune femme fixa le ciel un bon moment. C'était une belle journée. Rachel ravala un haut le cœur qui s'emparait d'elle. Elle ne voulait pas l'avouer devant Aeon, mais elle redoutait d'affronter le Roi. Mais elle en avait besoin. Il fallait qu'elle exorcises ses démons, et il fallait qu'elle le fasse seule. Elle devrait retourner là-bas aussi après la réunions... Elle devait le faire, sinon elle ne pourras jamais plus réellement regarder aucun homme en face. La Lady prit une grande bouffée d'air. Oui, c'était une belle journée pour partir a neuf...

~~~

Rachel entra dans la chambre du Roi avec un plateau de thé qu'elle avait demander a une servante de lui apporter. Précisant qu'elle ne voulait pas être dérangée, elle le lui avait prit des mains et allait faire face a celui qui, quelques heures plus tôt, avait essayer sous l'influence de ses phéromones de la violer. La Lady déglutit avec peine lorsque le Roi lui fit un sourie en la voyant. Gardant son calme, elle alla s'asseoir près du Roi qui était toujours dans son lit. Lui offrant une tasse de thé elle dit d'une voix calme:

«Votre majesté, je dois vous parler...
- C'est l'impression que j'ai eu en vous voyant entrez. J'ai l'impression de me réveillez d'un affreux cauchemars...
- Si vous saviez votre Altesse...»

Cet alors que Rachel commença a raconter les évènements de la veille...

~~~

La jeune femme sortit de la chambre, le cœur étrangement plus léger. Le Roi avait écouter son récit sans broncher. Il avait eue peine a y croire, mais devant les larmes qui avait couler sur les joues rose de la Lady, il comprit vite que ce n'était que la simple vérité. Rachel avait omit quelques détails bien sur, comme la façon don Aeon était intervenue et pourquoi le Souverain ne semblait plus être lui-même. Elle l'avait laisser a ses réflexions après des excuses bien méritées. Jetant un regard à la fenêtre, elle ne put empêcher de sourire. Oui, cette fois elle pouvait bien y croire. C'était bel et bien une magnifique journée:

«Plus jamais aucun homme n'auras de pouvoir sur moi. Après la prochaine étape, je serais libre... Libre...»

Rachel se déplaça avec vitesse dans les couloir, descendit les escalier du château et trouvant un fenêtre isoler du regard de tous qui donnait sur l'océan s'écria joyeusement:

«Libre vous m'entendez! Je serais LIBRE!»

Elle regarda la mer se déchainée sur les récifs de Kitsune. Un sourire confiant sur les lèvres elle partit a la recher d'aeon et d'Eleonor. Elle était prête a partir maintenant...

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