Le manoir aux roses

Dans un grand manoir de Shichou, une jeune fille d’une quinzaine d’années aux cheveux de cendres lisait une lettre à l’ombre d’un jardin, entourée de roses jaunes. Après des années laisser à l’abandon, la propriétaire de l’endroit, Rachel, avait remît le manoir à neuf. La raison; sa fille Dahlia. Petite princesse régnant seule sur l’endroit entre les nombreuses absences de sa mère, elle y passait le plus clair de son temps, caché de la vue de tous. Non pas que ça mère avait honte d’elle, celle-ci adorait sa fille et ce Dahlia le savait, mais pour la protéger des regards indiscrets de la cour. La rumeur voulait que Rachel se fût entichée d’un capitaine de la Marine Royale de Kitsune, et qu’avant son départ pour une dangereuse mission, ils passèrent la nuit dans les bras l’un de l’autre, se promettant de mettre leur amour officiel à son retour. Mais le bateau fut prit dans une terrible tempête, et il n’y eue aucun survivant. Rachel se retrouva donc seule et enceinte, a élever ce petit miracle. Enfin, c’était ce que la Lady avait raconté à sa fille, et connaissant sa mère, Dahlia savait bien que le tout avait été un peu romancer.

La jeune fille ne put retenir une exclamation de joie lorsqu’elle termina sa lecture. Elle venait de recevoir une lettre de sa mère et celle-ci lui avait annoncé la visite d’un de ses amis proche. Dahlia savait peu de quel Cour à laquelle sa mère appartenait, mais elle parlait toujours des gens qu’elle côtoyait là-bas le plus vaguement possible. L’un deux, dont Dahlia se doutait bien que sa mère s’était fortement entichée a voir comment elle parlait de lui dans ses lettres, était un chevalier blanc d’une grande noblesse. Et c’était justement cet homme qui devait venir en visite au manoir. Rachel lui avait toujours dit qu’il était la seule personne en qui elle avait confiance et que Dahlia pouvait faire de même si un jour il se présentait à elle. Pour cette raison, la jeune Lady le considérait un peu comme son ange gardien, même si elle ne l’avait jamais vue.

La jeune fille se releva, lettre en main et alla la confier a Amon, Majordome et ami de la famille, pour qu’il aille la ranger dans sa chambre. Elle voulait préparer un bouquet de roses pour accueillir leur invité, qui devait arriver dans les prochains jours selon les dires de sa mère, voire même plus tôt. C’est en s’enfonçant dans les méandres du jardin qu’elle commença à choisir les plus belles fleur, toute heureuse d’être dehors lors d’une journée aussi ensoleillé. Dahlia aimait depuis son enfance ces moments passés a jouer dans le grand jardin du manoir à cueillir des fleurs et grimper aux arbres. Elle rêvait de vivre de grandes aventures et d’explorer le monde hors des limites du manoir et de ses jardins. Mais elle savait se contenter de ce qu’elle avait et des vielles histoires de guerres d’Amon, ou encore des lettres et visites de sa mère.

[ Lac Espoir - Repos au bord du lac... ]

Il ne fallut pas beaucoup de temps à Aeon pour retrouver la fille de Rachel. Elle avait placé quelques indications dans sa lettre. Et d'après cette dernière, Dahlia - Rachel avait mentionné son nom dans la lettre - l'attendait, ce qui voulait dire qu'elle avait tout prévue, de sa mort jusqu'à cette rencontre.

Cependant, il ne voulait pas descendre. Il n'avait aucune envie de faire ça. La diligence était arrêter depuis plusieurs minutes déjà devant le manoir Hani et il ne voulait toujours pas en sortit. Qu'allait-il lui dire? "Ta mère vient de mourir" n'est pas vraiment une bonne chose à dire lorsque tu rencontres la fille de la dites mère pour la première fois. Et à chaque fois qu'il repensait à Rachel, il n'avait qu'une seule envie; hurler.

Il revoyait encore dans ses rêves la manière dont Arcios l'avait tué. Si seulement il était arrivé quelques minutes, voir quelques secondes plus tôt, elle serait peut-être encore vivante, assise à coter de lui, près à rencontrer sa fille dans la joie et la bonne humeur.

La tête basse, Aeon se décida finalement à descendre et à affronte la réalité; il devait annoncé à une parfaite inconnue que sa mère venait d'être tué par le pire des monstres de ce monde.

Sans levé la tête, il frappa trois fois à la porte du manoir.

Un homme dans la mi-quarantaine lui ouvrit la porte. Par ces habits, il était visiblement le majordome de la maison, mais ses yeux noirs et perçants laissaient paraître son expérience sur le champ de bataille. D’un signe de la main, il invita Aeon à entré :

«Nous vous attendions Monsieur Azukari. Milady Rachel nous avait prévenus de votre visite.»

Une fois l’ex-général à l’intérieur, l’employé de maison lui fit signe de le suivre :

«Je suis Amon, Milady Rachel a dût vous parlez de moi dans sa lettre. Sachez que je connais le but de votre visite. La jeune maîtresse, Miss Dahlia, est dans le jardin. Milady m’avait prévenus que, si quelque chose devait lui arriver, elle enverrait une homme vêtue de blanc au nom d’Aeon Azukari pour s’occuper de la tutelle de la jeune demoiselle.»

Il marqua une pause une fois devant la porte du jardin, puis reprit:

«Si Rachel vous fait confiance pour prendre soin de la petite, je ne m’y opposerait pas. Je vous demande seulement de bien prendre soin d’elle. Nous tous qui travaillons pour Milady Rachel somme très attaché a Miss Dahlia. Si jamais vous avez besoin d’aide, vous deux serez toujours la bienvenue ici. Suivez-moi maintenant.»

Le jardin du manoir était somptueux, digne des plus beaux tableaux du royaume. Amon appela Dahlia et bientôt, une jeune fille accourra vers eux un grand sourire sur le visage :

«Petite Lady, notre invité est arrivé. fit poliment Amon
- Amon! Combien de fois vous-ai-je demander de ne plus m’appelez ainsi. Je ne suis plus une petite fille maintenant.
- Pardonnez-moi Milady. Je vous présente Monsieur Azukari, l’ami que votre mère décrivait dans ses lettres. »

Dahlia hésita, timide d’enfin rencontrer une des personnes dont sa mère lui avait tant parlé dans ses lettres. Elle n’avait jamais quelqu’un d’aussi particulier. Lorsque ça mère disait qu’il était un chevalier blanc, elle ne pensait qu’il fallait prendre ce titre au pied de la lettre. Pourtant, rien ne lui en évoquait un chevalier par son apparence, il ressemblait plutôt a un ministre ou un conseiller… Puis, elle décida qu’il valait mieux sourire dans ce genre de situation. Cet un sourire radieux, celui de sa mère, qu’elle offrit à Aeon alors qu’elle lui tendit une rose jaune:

« Je suis ravie de vous rencontrez Monsieur Azukari. J’aurais voulu vous offrir un bouquet en gage de bienvenue, mais une seule m’as parut assez belle pour offrir a celui dont ma mère m’a tant vanté les mérites. elle accrocha la fleur au corsage d’Aeon et reprit avec un sourire enchanteur, Allez-vous rester longtemps parmi nous? J’ai si hâte d’apprendre à vous connaître!»

Pas ça. Aeon s'était imaginer bien des choses, mais pas ça. Ce n'était pas une jeune fille qui ressemblait à Rachel qu'il avait devant lui, c'était Rachel elle-même. Cette fille était son portrait, seulement animée et bien vivante. Aeon dû utiliser toute sa volonté pour ne pas prendre Dahlia dans ses bras. Et dire qu'il devait lui annoncer la pire nouvelle qu'il pouvait lui donner. Et à leur première rencontre, rien de moins. Le malaise ne pouvait pas être pire pour Aeon et Dahlia n'en avait aucune idée.

Avalant ça salive, Aeon s'adressa finalement à Dahlia:

« Je suis aussi très heureux de te rencontrer, Dahlia. Je crois que nous devrions entrer à l'intérieur, j'ai quelque chose à te dire... » Dit Aeon, qui avait du mal à empêcher sa voix de trembler.

Voyants le malaise d’Aeon, il devait être aussi nerveux qu’elle, Dahlia lui prit la main et essaya de se montrer rassurante:

«Alors allons nous installer plus confortablement à l’intérieur Monsieur Azukari. Amon, nous nous installerons dans le salon de thé.»

Dahlia fit signe à Aeon de la suivre et tous les deux se dirigèrent vers le petit salon de thé. La pièce était grande, et d’énormes fenêtres donnaient sur le jardin ensoleillé. L’endroit était décorer simplement, la beauté su paysage extérieur suffisant comme seule décoration.
Aeon et Dahlia prirent place dans deux fauteuils adjacents aux fenêtres près d’une table basse. Amon les rejoignirent bientôt, service à thé en main:

«Voulez-vous une tasse de thé Monsieur Azukari? »

Demanda Dahlia, refusant d’un signe de la main celle que lui proposait son majordome:

«De quoi vouliez-vous vous entretenir avec moi?» fit-elle avec un sourire

Aeon était de plus en plus nerveux et de plus en plus navré pour Dahlia. Pour une première rencontre, ce n'était pas ce qu'il espérait. Amon était tout près de lui et le regardait d'un œil inquiet:

« Dahlia, je te remercie de ton hospitalité. Cependant, j'aurai préférer que notre première rencontre se déroule sous une note plus joyeuse...
- Que voulez-vous dire?
- J'ai une triste nouvelle. Ra... ta mère... ta mère est...
- J'ai le regret de vous apprendre, Milady, que votre mère est décédé. » Coupa Amon.

Surpris, Aeon se retourna rapidement vers Amon, celui-ci lui lança un regard qui se voulait rassurant:

« C'est la raison de la visite de Monsieur Azukari. Si il devait arriver quelque chose à votre mère, elle confirait votre garde à Monsieur Azukari. Je suis désolé. »

Aeon se retourna vers Dahlia:

« C'est moi qui est désolé. Je pouvais... je devais l'empêcher... j'imagine que ta mère ne t'as jamais parlé des Setras et des Zyphaloïdes. Termina Aeon plus bas, plutôt à lui-même qu'à Dahlia. »

Le sourire de Dahlia s’effaça. Elle resta là, un long moment sans réagir, essayant d’assimiler se qu’on venait de lui dire. La jeune fille ne pouvait simplement pas y croire. Plus elle essayait d’y penser, plus son esprit s’embrouillait. C’était impossible. Le tout n’était qu’une mauvaise blague! Sa mère venait tout juste de lui écrire, elle ne pouvait pas… Non. Un sourire forcer apparut sur son visage:

«Si c’est votre idée d’une blague, je ne suis pas amusée Monsieur Azukari. elle tourna son regard vers le majordome, Et je suis déçue Amon de voir participer à une farce d’aussi mauvais goût.»

Sur ce elle se leva et lança un regard noir a Aeon:

«Sachez Monsieur, que si ma mère devrait mourir, ce ne serais certainement pas a cause de conte de fées. Quand j’étais petite, elle me racontait bien une histoire avec des êtres fantastiques nommés Setras et Zyphaloïdes. Mais ile ne sont que des créatures imaginaires. elle inspira un bon coup pour se calmer et continua, Et puis, si ma mère était en danger, elle m’a toujours dit qu’elle avait assez confiance en vous pour la protéger. Je refuse de croire que vous, quelqu’un en qui elle avait entièrement confiance, n’aurait pu le faire. Maintenant, excusez-moi, mais je m’en vais dans mes cartiers avant de perdre patience. J’espère que lorsque que je serais revenue, vous en aurez finis avec vos plaisanteries. Bonne journée Monsieur. » conclu-t-elle sur un ton glacial

Dahlia sortit de la salle et se dirigea vers sa chambre. Elle n’avait pas l’habitude de s’emporter, et encore moins d’agir ainsi avec ses invités. Mais elle était furieuse et ne pouvait simplement pas croire ce qu’Aeon était venu lui annoncer, ou du moins, elle ne voulait pas y croire. Elle savait bien au fond d’elle que rien de cela n’était une blague. Mais elle ne voulait pas y croire. Jamais il ne serais venus ici pour lui faire une telle blague. Mais elle préférait le croire.
Une fois la porte fermé Dahlia se jeta sur son lit et enfouis son visage retenant un sanglot.

En bas, Amon se retourna vers Aeon et poussa un soupir. C’est avec un mince sourire de réconfort qu’il lança à Aeon:

«Je vais aller me prendre un verre, vous m’accompagnez? Connaissant notre petite Lady, elle ne redescendra pas avant demain matin.»

Dahlia, essayant toujours de ne pas pleurer, entendit un bruit semblable au grognement d’un animal sauvage dans le jardin. Elle eut à peine le temps de se tourber vers la fenêtre qu’une bête énorme pénétra dans sa chambre. Et rien n’aurait put la préparer au spectacle qui se déroulait devant elle.

Un renard a neufs queue, une créature de légende se tenait devant elle. La jeune fille poussa un cri d’horreur et se précipita vers la porte, mais elle avait fermé celle-ci a clé et avait mit celle-ci sous son oreiller comme à l’habitude. Dans un moment de panique, elle se retourna espérant avoir le temps d’aller la chercher, mais la bête s’était approcher et lui bloquait le passage. Dahlia s’appuya sur le dos de la porte et se laissa glisser à terre. Paralyser par la peur, elle ne pouvait fixer que les yeux du renard. Elle pouvait sentir des larmes couler sur ses joues. Elle allait mourir, elle pouvait sentir le souffle chaud de la créature sur son visage, la jeune Lady ferma les yeux se résignant a son sort.

« Tu crois toujours que ce sont des contes de fées, maintenant? » Dit la voix moqueuse de Aeon.

Il venait de reprendre sa forme humaine devant Dahlia. Elle était visiblement terrifié, mais Aeon ne pouvait s'empêcher de sourire:

« La réalité est beaucoup plus dur, il est temps de se réveillé, jeune fille. »

Il s'assit au sol, face à Dahlia et continua:

« Je suis Aeon Azukari, ex-général des Zyphaloïdes d'Arcios, mon ancien maître à moi et ta mère. Les Zyphaloïdes sont en guerre contre les Setras, les protecteurs de Gaïa, dans le but de conquérir celle-ci. Je suis ex-général car je ne supporte plus les méthodes d'Arcios, cruel et sans pitié, même envers ces généraux. Ta mère, Rachel, était également une générale, tout comme moi. Elle à été tué par Arcios car elle voulait te protéger. Elle ne voulait pas qu'Arcios t'utilise et si il avait appris ton existence, il n'aurait pas hésité à le faire. Je ne suis maintenant plus du côté d'Arcios ou les Zyphaloïdes, je suis avec les Setras maintenant et je cherche à la détruire. Cependant, je veux sauver mes frères et sœurs des griffes d'Arcios, leurs donné une meilleure vie.

Je suis désolé de t'avoir fait peur de la sorte, mais je devais trouver un moyen de te convaincre que tous ce que je te dis est vrai. »

Dahlia ne croyait pas ses yeux. C’était un rêve, non, un horrible cauchemar et elle allait se réveiller. Sa mère serais a ses côtés et la rassurerait que tout vas bien. Mais tout cela était bien vrai. Sa mère était morte, ces contes de fées étaient vrais et Aeon était…

«… un monstre. Vous êtes un Monstre!»

La jeune fille s’éloigna du Zyphaloïde, encore plus terrifié, et s’exclama :

«Vous êtes un monstre! Ne vous approchez pas de moi! Je vous hais! Je vous hais!»

Dahlia avait hurlé ses dernières paroles. Sa vie n’avait été qu’un long mensonge, toute la confusion et la tristesse qu’elle avait ressentit plus tôt faisait place à une immense colère. Puis elle réalisa quelque chose…

«Ma mère… Ce que vous avez dit plus tôt… Dahlia se jeta sur Aeon et se mit à le frapper de ses petit poings sur sa poitrine, C’est de votre faute! Elle est morte par votre faute! Ma mère avait confiance en vous et vous l’avez laissé mourir!»

La jeune fille pleurait toutes les larmes de son corps avec fureur. Comment osai-t-il se montrer ainsi devant elle et bouleverser ainsi sa vie! Elle se sentait tellement fatigué. Ce n’était pas ce qu’elle s’était imagine, ce n’était pas ce qu’elle voulait. Doucement, la colère disparut et la tristesse reprit place. S’accrochant à Aeon, Dahlia continua de sangloter :

«Je vous hais… Je…»

Un monstre. Elle n’avait pas pensé que sa mère aurait pu été appeler ainsi également. De ce fait, Dahlia pensait qu’elle-même était un monstre. Non, elle était même pire. Ni humaine, ni Zyphaloïde, un demi-être qui, si la vérité se savait, se ferais probablement lyncher par les deux partit.
La jeune fille observa Aeon du coin de l’œil un moment. Elle avait l’impression qu’il était aussi triste et confus qu’elle. Elle ne put s’empêcher de penser que sa mère voulait les protéger eux deux de la vérité. Elle ignorait qu’elle révélation sa mère avait fait a Aeon, mais il en souffrait, c’était certain. Et maintenant, aucun d’eux ne pouvait plus s’échapper dans le mensonge de leur ancienne vie.

Aeon lui faisait pitié. Elle aurait voulu le détester et le blâme pour tout ce qui était arrivé, et tout ce qui allait surement suivre, mais elle savait que ce ne serais pas juste pour lui. Il était autant victime qu’elle dans cette histoire. Elle avait perdu sa mère, il avait perdu la femme qu’il aimait. Cet amour, la jeune fille pouvait le lire sir son visage lorsqu’il évoquait Rachel, ainsi que toute la douleur qu’il vivait de l’avoir perdu. Elle avait perdu une vie paisible, et lui, l’espoir de vivre cette même vie avec celle qu’il aimait. Et maintenant ils étaient liés l’un a l’autre qu’il ne le veuille ou non. Le pauvre ne devait probablement pas savoir comment s’occuper d’une jeune adolescente et Dahlia n’avait que rarement sortit des limites du manoir, elle ignorait tout de ce monde si vaste qu’est Gaïa.

Ils se ressemblaient plus qu’elle ne le pensait. Et cette pensée la fit culpabiliser. Se serrant un peu plus contre la chemise d’Aeon elle dit doucement:

«Je… je m’excuse Monsieur Azukari.»

Se mordant la lèvre inférieur en essayant de mettre ses idées en place, elle ses libéra doucement des bras de l’ex-Général et s’assit devant lui:

« J’ai été égoïste. Je n’ai pensé qu’à moi alors que vous souffrez tout autant que moi dans cette histoire. Ma mère… Maman m’as toujours dit que, si je pouvais avoir confiance en quelqu'un, c’était bien en vous Monsieur Azukari. Elle vous aimait énormément, je le sais. Et je ne pourrais jamais vous blâmez. Je… Je suis certaine que vous auriez tout fait pour la sauver… Que vous avez tout fait pour…»

La voie de la jeune fille se cassa, des larmes coulant déjà sur ses joues. Elle prit une grande respiration et fit de son mieux pour continuer:

«Vous n’avez rien fait de mal, alors je n’ai rien a vous pardonnez. C’est juste… Je n’arrive toujours pas à croire qu’elle… qu’elle est…»

Elle releva son visage et se forçat à sourire malgré tout, et ajouta:

«J’ai confiance en vous. Merci de bien vouloir prendre soin de moi.»

Aeon se leva et aida Dahlia à se lever à son tour:

« Tu ressembles tellement à ta mère, s'en ai criminel... » Lança Aeon à la blague, mais on pouvait sentir la tristesse dans sa voix.

Il reprit son sérieux et ajouta:

« Tu n'existe toujours pas pour Arcios et je veux que cela reste ainsi. Je veux que tu continue à rester ici, c'est beaucoup trop dangereux pour toi dehors. Si tu es vraiment demi-Zyphaloïde, tu as probablement les mêmes habiletés et autres pouvoirs de ta mère. Tu ne sais probablement pas comment les utilisés et c'est tant mieux. Si je devais t'apprendre à les utilisés, tu risquerais de le faire par erreur et tu pourrais être découverte.

Je peux te faire confiance? Je sais que ce sera difficile de ne pas sortir, maintenant que tu connais la vérité, mais les Zyphaloïdes sauront que quelque chose ne va pas si ils te voient et te prennent pour ta mère. Et crois moi, ils sont partout. Alors, s'il te plaît, reste caché ici. »