Le monstre renaît.

[

Shichou]

Le ville était encore paisible. Le soleil commençait à se coucher et laissait une magnifique lueur orangé dans le crépuscule. Les gens allaient et venaient pour leurs routines de dernières minutes. Soudain, tous figèrent de peur. Une silhouette sombre apparût à quelques mètres de l'entrée de la ville. Aeon marchait tranquillement, mais il avait l'air furieux.

Il marcha au beau milieu de la ville sans prêter un seul regard à ces habitants. Les femmes et les enfants allèrent se réfugier dans les maisons, les hommes étaient restés et observaient le gentleman d'un air méfiant. L'un d'eux arrêta le jeune homme, arme à la main:

« Tu n'es pas la bienvenue ici, Zyphaloïde! Quitte cette... »

Aeon ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase. Il avait dégainer sa montre-épée et découpa l'homme en deux, dans le sens de la hauteur, comme il aimait tant le faire. Les deux moitiés du corps de sa victime tombèrent au sol, laissant s'échapper un flot de sang et de tripes. Sans toujours accordé le moindre regard aux autres, Aeon lança:

« Quelqu'un d'autre veut tenté de m'arrêter? »

Aeon parlait d'une voix sans âme, furieuse, enragée. Aucune réponse ne vint, les hommes étaient paralysé par la peur. Le Zyphaloïde reprit son chemin vers la maison du shaman. Ayant oublier toute politesse, il défonça la porte d'un coup de pied puissant. Le shaman était, comme à son habitude, assis devant sa table toujours remplit de service de thé. Aeon écrasa la table d'un coup de lame. Rien n'aida la furie d'Aeon lorsqu'il se rendit compte que le vieil homme n'avait pas bouger, n'avait même pas bronché à l'attaque soudaine du général:

« Tu es donc revenue, comme je le présentait. Dit-il calmement.
- Votre heure à sonné, vieil homme. Il est temps pour vous de disparaître. Vous avez aider les Setras une fois de trop.
- Tu es furieux parce que tu as ressentit quelque chose que tu n'avais jamais ressentit auparavant.
- Taisez-vous! Ordonna Aeon. Il suffit de vos prédictions et de vos sornettes!
- Arcios ne pourra pas toujours te garder sous son influence, tu possède ta propre volonté.
- Je dois ma vie à Arcios! C'est lui qui m'a amené dans ce monde! Hurla Aeon. Je le servirai jusqu'à ma mort!
- Ta mort viendra bien plus rapidement que tu ne le penses si tu ne... » Commença le shaman.

Aeon s'élança ves lui, l'empoigna par la gorge et le souleva du sol, le plaquant contre le mur. Aeon avait un regard de dément, près à tuer à n'importe quel moment. Ses griffes s'allongèrent à nouveau, entrant dans le cou du vieillard:

« Assez! Vous ne savez rien... vous ne savez RIEN de moi! Vous êtes une nuisance à notre mission et je sais parfaitement ce qu'il faut faire dans ce genre de cas. »

Il empoigna le shaman plus solidement et le jeta à travers le mur opposé. Le vieil homme atterrit au beau milieu de la ville, sous le regard horrifié des hommes encore présent dehors. Quelques femmes et enfants trop curieux étaient sortit de leur maison pour voir ce qui se passait. Ils furent tout aussi horrifié que les hommes devant l'effroyable spectacle. Certains fuyaient déjà vers la sortie de la ville. Mais Aeon garda son attention vers le shaman. Le gentleman avait complètement disparut, à présent. Les centaines d'années passé dans la montagne d'Aphrodite étaient resurgit, réveillant la bête féroce qu'il était vraiment. Des années de vie sauvage que 20 ans d'éducation et d'étiquette ne pouvaient effacer. Il se pencha et empoigna à nouveau le vieil homme par le cou et le souleva dans les airs, à la vue de tous:

« Les Setras... causeront ta perte. Déclara t-il, un filet de sang au coin des lèvres.
- JE serai celui qui causera la perte des Setras! Ainsi la destruction de ce monde sera complète et mon maître règnera! » S'exclama Aeon, pendant que ses crocs grandirent de nouveau.

Sans un mot de plus, Aeon planta la lame de sa montre-épée à travers le torse du vieillard. Les femmes poussèrent des cris horrifiées. Les hommes leur ordonna de quitter la ville le plus vite possible. Aeon, cependant, n'était pas satisfait. Il retira la lame du corps à présent inerte du shaman et la replanta plusieurs fois dans la carcasse sanglante. Pour finir, il approcha le vieil homme de son visage, planta ses crocs de renard dans son cou et arracha la jugulaire. Un flot de sang s'en échappa, aspergeant le visage d'Aeon. Il rejeta le corps du shaman au sol avec un sourire meurtrier. Il se tourna ensuite vers les autres villageois:

« Cela ne prendra qu'une minute...»

Il se métamorphosa alors complètement en renard blanc à neuf queues.

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Tout fût terminer en quelques instants. Bientôt, la ville n'était plus qu'un paysage fantôme sans vie. Les corps mutiler des habitants de Yukieien s'éparpillaient sur le sol. La terre avait prit une teinte rougeâtre, celle-ci ayant absorbé trop de sang. Aeon, toujours dans sa forme de renard, se fessait un festin des cadavres, le gueule ensanglanté, de la chair humaine entre les crocs. Il leva la tête vers le ciel en lançant un hurlement perçant et féroce.

Il reprit ensuite sa forme humaine. Le sang couvrait son visage et ses vêtements. Il avait à présent un air sadique de satisfaction sur son visage. Le gentleman prit sa montre de poche et la lança sur le corps du shaman:

« Les Setras finiront bien par passé par ici. Ils auront une belle surprise à leur arrivé. »

Il voulait leur montré qu'il était près à tout. Il voulait être prit au sérieux. Reiji et Shina allait comprendre qu'il n'y avait aucune trace d'amitié entre eux, qu'ils sont ennemies. Il quitta alors la ville, laissant le carnage tel qu'il était.

[

Kitsune]

[ le petit port de Kayuya]

Finalement, le bâteau arriva jusqu'à la rive Ouest. Une fois près du rivage, Reka remercia Nylan pour tout ce qu'il avait fait. Le jeune homme lui demanda ce qu'elle allait faire maintenant. Elle lui répondit qu'elle avait besoin d'être sur de quelque chose. Elle lui fit un signe de la main avant de plonger. Nylan accourut et cria le nom de la jeune femme. Elle nageait déjà jusqu'à la terre. Une fois là-bas, elle resalua le jeune homme ne le remerciant encore. Nylan disait qu'il était ravi et que si elle avait besoin d'un transport, il serait toujours là. Il reprit enfin le large. Reka se retourna et regarda son temple, plus exactement, un peu plus loin, le village en lui même. Rien d'anormale pour le moment. Elle se mit à courir.
Elle dépaça son temple néanmoins, elle entendit son nom d'une petite voix. Elle se retourna. Des villaegois étaient srotit de ce dernier. Elle leur demanda si tout allait bien. Les habitants craignaient que quelque chose s'était passé au village. L'atmosphère semblait remplit de sang. Reka ainsi que les villaegois se rendèrent au village.
La surprise fut totale. Un grand silence s'installa. Tous le monde restait figé face à l'horreur.

"... que... ques s'est-il passé...? "

Les villaegois, petit à petit, allaient vers leur famille, morte. Reka regarda tout autour d'elle le carnage qui venait de se passer. Elle avait les yeux d'une personne effrayé et sous le choc. L'odeur qui résidait dans le village était infecte.
La jeune femme avança petit à petit dans le village en regardant toujours le carnage qui venait de se passer. Qui avez fait ça? Sans prendre à des innocents. Alors qu'elle marchait elle sentit quelque chose sous son pied. Elle regarda le sol en levant le pied. Une petite poupée taché de sang avec des parties de son corps déchiqueté. Reka s'accroupie et prit la poupée dans sa main avec un regard vide.

*Personne... n'aurait pu faire ça...*

Elle leva à nouveau le regard sur le village. Les familles encore en vie pleuré leur perte. On n'entendait que ça.
Un peu plus loin, elle pu voir le shaman par terre. Elle se releva et s'approcha de lui. Elle le regarda pendant peu de temps car elle remarqua un objet qui n'allait pas avec le décor. Elle se baissa pour prendre l'objet dans son autre main. Reka avait son regard vide mais elle montrait quand même de la colère. L'objet en question était une monstre à gousset. Reka, d'une poigne forte, fit exploser l'objet.

" Aeooon..."

A ce moment là, dans sa voix, rugissait une envie de vengeance. Il ne pouvait y avoir qu'un zyphaloïde pour faire cela...
Quelques temps plus tard, les villeagois décédés furent rassemblés en colonne. Les habitants se tenaient tous, en larme, derrière Reka qui regardait une dernière fois les coprs avant de lever les mains, la paume tourné vers le ciel. Elle ferma les yeux, et prononça à voix basse, presque inodible, une genre de prière. Ses mains se mirent à briller d'un vert presque turquoise ainsi que les corps. Peu à peu, ces derniers devinrent une poussière d'étoile verte qui entourait le corps avec qu'il ne disparaisse.
Reka, après cela, s'écroula à genoux par terre, le visage baissé, le dos des mains sur ses jambes.

*Pourquoi... pourquoi eux...?*

Une villageoise s'approcha de la jeune femme et vint poser sa main sur la sienne. Reka tourna légèrement la tête pour voir le visage de la femme.

" Ce n'est pas de votre faute...

- Si seulement... si seulement j'étais resté, rien de tout cela ne serait arrivé.

- Ce n'est pas ce que le shaman nous à dit. Et puis vous deviez partir pour sauver d'autres personnes. Nous croyons en vous, Reka-sama..."

Reka se replongea dans son subconscient.
Des heures ont passés. Les villageois essaient de remettre le village en ordre alors que Reka s'en alla dans son temple. Elle garda dans sa main la petite poupée qu'elle avait ramassé précédement sur le lieu du carnage.

[ Temple lunaire]