Police d'assurances.

Depuis que le château de Kitsune fût prit par Aeon, jamais il n'avais parût aussi lugubre. Un sentiment d'insécurité flottait sur la ville durant le nuit. Les rumeurs commencèrent à faire surface. Cela allait du; le roi est corrompue à; les lutins noirs des 9 enfers ont envahie le château. Bien que la dernière avait matière à faire rire Aeon, la première était beaucoup trop près de la réalité. Le gentleman se demandait même si cette rumeur n'était finalement rien à voir avec le hasard.

Flash Back

Durant une nuit au château, alors qu'Aeon avait de la difficulté à dormir, il entendit de léger bruits de pas. Il se leva pour en découvrir la source. Il sortit de sa chambre et se dirigea vers le couloir principale. Il y aperçut une silhouette plutôt maigrichonne se préparer à sortir du château. Où était passé les gardes?
Il s'approcha discrètement de la silhouette avant de lancer avec le plus grand froid:

« De la difficulté à dormir, votre altesse? »

Le roi fit aussitôt volte-face, terrorisé d'être découvert part Aeon. Il répondit d'une voix nerveuse:

« M... monsieur Azukari... Je ne... je...
- Vous comprendrez, je l'espères, que si je ne peux pas vous faire confiance, je serai dans l'obligation d'utiliser des moyens... drastiques pour m'en assurer. Dit-il, fessant briller l'aiguilles de sa montre-épée à la lueur de la lune. Je ne voudrais pas en arriver là, si possible.
- Je... je comprends.
- M'en voilà ravis. Dit Aeon avec une fausse joie dans le ton de sa voix. Maintenant je suggère que nous retournions tous les deux dormir. »

En regardant le roi partir, Aeon commençait à se douter que c'était lui qui avait démarrer les rumeurs. Si il ne le surveillait pas de plus près, il allait sûrement lâcher le morceaux d'ici quelques jours. Et Aeon ne voulait surtout pas se débarrasser du roi car il voulait toujours s'en servir comme couverture auprès des citoyens de Kitsune. C'est alors qu'il eut un idée. Si il ne pouvait pas le surveiller en permanence, il pouvait faire en sorte qu'il soit de leur côté et il savait parfaitement comment y arriver. Si les hommes avaient bien une faiblesse, c'était bien les femmes. Et parmi les généraux se trouvait quelqu'un qui pourrait faire passer n'importe qui de l'autre côté, sans illusions, sans hypnose.

Fin du Flash Back

Aeon fût donc appelle à Rachel, Général de la Beauté. Personne ne portait mieux ce nom et il savait qu'elle était capable de faire tomber n'importe quel homme à ses pieds avant que celui-ci n'est le temps de dire un simple bonjour. Il avait envoyé un message depuis quelques jours déjà, elle n'alla donc pas tarder.

Une aura de soulagement apparut soudainement dans le château, comme si les tensions dussent aux rumeurs récentes ne s'étaient jamais produites. Les gardes semblaient avoir le cœur léger et les serviteurs soupiraient d'aise. Seules les femmes du palais semblaient se préoccuper de ce changement si soudain, encore sensible a l’aura de frayeur qu’il y avait. Avant qu’elle ne puisse comprendre pourquoi, la réponse apparue devant leurs yeux. Une nouvelle Dame entrait à la cour. Toutes furent frappées par sa beauté et sa grâce, ses mouvements semblaient calculés et parfaitement orchestrés. La jeune femme se retourna vers les servantes et leur offrit un doux sourire qui les rassura légèrement. Peut-être que était-ce ce qu’il faillait au palais, une bouffé d’air frais, quelqu’un de charmant pour leur faire oublier un peu toutes cette tension qui semblait régner depuis peu? La Dame s’inclina légèrement pour les saluer et reprit son chemin vers la salle du trône.

Lorsqu’elle franchit les grandes portes de la salle du trône, les gardes sentirent leurs genoux fléchir. Jamais de leur vit n’avaient-ils vue une beauté aussi angélique, ni avaient-ils un si fort sentiment de passion. Ils auraient donné tout en cet instant, fusse-t-il pour seulement sentir la douceur de cette peau. Lorsqu’elle leva son regard celui-ci se posa sur le Roi. Le cœur du Monarque ne fit qu’un bon. Jamais n’avait-il cru un jour sentir un si puissant sentiment… d’amour? La jeune femme fit une élégante révérence et dit d’une voie musicale:

«Il m’est un grand honneur de paraître devant vous votre Majesté. Je suis venue sur commande car, l’on m’a laissée entendre que votre Seigneurie semblait être préoccupée. J’espère que mon humble présence pourra vous distraire un peu… Je me prénomme Rachel Dirge et il me sera d’un grand plaisir de servir sa Majesté et de comblé, TOUS ses désirs.

-Je vous en prie… fit le Roi, la voie noué à la pensé des derniers mots de Rachel. C’est plutôt moi qui suis honoré d’avoir une si charmante compagnie…»

Le Roi se leva et embrassa tendrement la main de Rachel. Elle retourna son regard ver Aeon et lui souri :

«Monsieur, j’espère que vous pourrez m’informer des dernières nouvelles du château. Il me sera difficile de jouer mon rôle correctement auprès du Roi si je ne suis au courant de rien. Il me faut être au jour pour servir le Roi dignement, j’espère qu’un Gentleman tel que vous m’en feras l’honneur…»

Rachel écouta Aeon en silence. Lorsqu’il eut fini elle le regarda avec un sourire enchanteur. Cette mission serait des plus amusantes, elle pourrait tester l’efficacité de ses pouvoirs sur une bonne partie de la population et l’idée l’enchantait :

« Il me sera facile de m’occuper du Roi, pour ce qui du reste de la ville… Je pourrais toujours improviser. Le peuple semble adorer les jolies voix, je pourrai m’occuper d’eux lors d’un petit concert offert par le Roi pour apaiser les tensions au sein de la population.»

Rachel sortit un éventail de dentelle et s’éventa légèrement. La Zyphaloïde était confiante de ses capacités, mais il lui serait tout de même difficile de gagné la confiance d’un peuple… Mais il n’était pas temps de douter. Elle tendit sa main au Premier Général qui lui tendit le bras galamment et ils s’en retournèrent dans la Salle du trône.

La jeune femme quitta son cavalier et s’en retourna vers le Roi qui la regardait toujours aussi langoureusement. S’asseyant avec grâce a ses pied, Rachel lui prit la main :

«Votre Majesté, j’ai ouïe dire que votre peuple semblait être dans le même état de préoccupations que vous. Il m’est alors venu une idée charmante! Peut-être que pour relâcher de telles tensions au sein de vos sujets il serait grand bien de faire une célébration? Je pourrais m’occuper des préparations, du discours et, en l’honneur de votre Majesté, je pourrais même faire une petite représentation de certain de mes talents, je suis sure que votre peuple vous en sera gré.

-Mais voilà une idée qui me plait grandement! fit le Roi d’une voix enjouée. Vous avez un bien grand cœur de vouloir tant prendre soin de votre Roi et de son peuple, ma chère Mademoiselle Dirge, j’espère pouvoir profiter de votre compagnie encore longtemps! »

La Zyphaloïde lança un regard complice à son comparse, ils auraient bien des choses à préparer et s’en reparleraient surement plus tard. Rachel feignit un léger coup de fatigue et demanda si l’on pouvait lui accordé une chambre, ce dont le Roi s’occupât aussitôt demandant pour elle la plus belle chambre. Lorsqu’une qu’une femme de chambre lui demanda de bien vouloir la suivre, la Dame lui demanda qu’on écrive une lettre a chaque famille de la ville en préparation a la fête à venir et exigea qu’on les envoie toutes à sa chambre avant de les distribuer. Devant le regard interrogateur de la servante elle expliqua que c’était pour rajouter une petite touche personnelle à chacune :

«Question de montrez au peuple a quel point ils sont cher à notre Roi et qu’ils ont une place importante en son cœur.»

La femme de chambre sembla ravie à cette idée et laissa Rachel à sa chambre, insistant que si elle avait besoin que quoi que ce soit, elle n’aurait qu’a l’appeler et qu’elle s’assurerait que la demande de la Dame soit exécutée.
Rachel se jeta sur sont lit moelleux à souhait un grand sourire aux lèvres.

*Si je réussis cette mission Il sera si fier de moi! *

Après que Rachel dévoila son idée au roi et qu'elle se dirigea vers sa chambre, Aeon prit la direction de la sienne, la mine satisfaite. Tout allait comme prévue. Il entra dans le pièce et ferma à clé. Il s'assit devant son bureau, joignant ses doigts de manière machiavélique. Rachel allait bientôt envouté tous les hommes de la ville et il pourrait ainsi rester tranquille. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'il remarqua un corbeau aux allures ténébreuses à sa fenêtre. Il l'ouvrit aussitôt et laissa entré le volatile. Il se posa sur le bureau d'Aeon et à sa propre surprise, le corbeau se mit à parler avec la voix d'Elonor:

"J'ai besoin de tes dons pour capturer ma proie. Rejoins moi à Shichou le plus rapidement possible. "

À l'instant même où le message fût entendue, le corbeau se volatilisa dans une vapeur noire. Aeon dû alors s'empêcher de pousser un juron. Eleonor avait choisit le moment parfait pour demander de l'aide. Et quel genre d'aide voulait-elle, d'ailleurs? Pourquoi voulait-elle capturer Reiji à la place de tout simplement le tuer? Elle devait sans doute avoir une idée derrière la tête. Aeon n'eut alors d'autre choix que d'aller à son aide.
Il sortit de sa chambre et se dirigea rapidement vers la chambre de Rachel. En s'approchant de celle-ci, il se sentit légèrement étourdit, les phéromones de la dame devait être en pleine action. Il cogna à la porte. Rachel ouvrit la porte et Aeon s'expliqua rapidement:

« Je dois partir à Shichou, Eleonor à besoin...»

Elle l'arrêta d'un signe de la main. Elle lui pointa du doigt une autre vapeur noire, signifiant qu'elle avait elle aussi reçu un message d'Eleonor. Elle avait donc besoin de Aeon ET Rachel? Ça devenait sérieux. Mais Rachel devait rester pour les célébrations:

« Tu restes ici. Je part à Shichou aider Eleonor, tu viendras nous rejoindre lorsque tout sera terminé. »

Il partit alors à la vitesse de l'éclair.

[ Shichou]

Rachel était en plein travail. Signant personnellement toutes les invitations, appliquant le sceau Royal d’elle-même et les parfumant avec attention, mais pas avec n’importe quel parfum… Celui-ci, elle l’avait spécialement conçut pour charmer les hommes au-delà de sa limite de distante. Il était composer d’un concentré de ses phéromones et d’un mélange d’extrait de coriandre, de jasmin, de rose, de bergamote, d’eroli et d’huile de jojoba pour un parfum aux fragrances des plus sensuels.

L’odeur lui montait un peu à la tête. Elle décida d’aérer le tout quand elle entendit un bruit à sa fenêtre. En l’ouvrant elle reconnue le messager typique d’Eleonor. Les deux Généraux ne s’appréciaient guère, la situation de la Panthère devait être précaire si elle avait besoin de ses services. Rachel souriait d’aise à l’idée de devoir la faire patienter un peu puisqu’elle était déjà sous une mission du Premier Général. Elle écouta le message attentivement lorsque quelqu’un vint cogner à sa porte. Rajustant rapidement les plis de sa robe et sa coiffure elle ouvrit la porte. C’était Aeon :

« Je dois partir à Shichou, Eleonor à besoin...»

Elle l'arrêta d'un signe de la main puis lui pointa du doigt une autre vapeur noire, signifiant qu'elle avait elle aussi reçu un message d'Eleonor. Le visage d’Aeon s’aggravât:

« Tu restes ici. Je pars à Shichou aider Eleonor, tu viendras nous rejoindre lorsque tout sera terminé. »

Rachel acquiesça d’un léger signe de tête. Son rôle était avant tout de séduire la ville de Kitsune…



Le lendemain les préparations allaient de bon train et Rachel devinait que l’humeur du Roi s’Était fortement améliorée. Elle retrouva sa chambre remplit de fleur et de présent de toutes sortes. Cela ne l’étonna guère, durant la nuit elle était allé faire un tour dans la chambre du Roi et avaient poussé son niveau de phéromones au maximum, dépassant la mince limite qu’elle avait déjà du mal à maîtriser. C’était un risque à prendre, mais elle savait que le tout se dissiperait vers le matin pour une dose respectable. Il fallait à tout prix garder le contrôle sur cet imbécile.
Les invitations avaient été distribué et Rachel s’étaient occuper de recruté ménestrels et autres divertissement pour les festivités à venir. Elle avait demandé aux cuisiniers de travailler quasiment vingt-quatre hures sur vingt-quatre pour préparer gâteau et sucreries à donner au peuple lors des festivités. Ils rechignèrent un peu à cette pensée, mais un petit coup de phéromones les calma aussitôt et ils s’en retournèrent travailler dans la bonne humeur.

Pour ce qui était du Roi, c’était certainement la tâche la plus simple qu’elle avait eue à faire depuis bien longtemps. Il était si facile de le distraire! Que ce soit par une bonne conversation ou plus simplement une tasse de thé, le Roi cherchait la compagnie de la Dame, peu importe comment ou pourquoi. Rachel en profita pour faire quelque chose qu’elle n’avait pas eue l’occasion de pratiquer depuis longtemps et qui serait parfait pour charmer le Roi. Après l’heure du souper elle s’excusa du Souverain et lui dit qu’elle reviendrait avec une surprise, ce qui ne manqua pas de piquer la curiosité du Roi et de son entourage. Elle revint quelques instants plus tard, vêtue d’une robe blanche de dentelle fine qui lui donnait une prestance virginale et dont la blancheur semblait l’entourée d’un halo sous la lumière du soleil couchant. Dans ses mains elle tenait un instrument étrange, un Erhu, qui ne manqua pas de provoquer des chuchotements de curiosité. Cet instrument originaire de Yukieien était semblable à violon et produisait un son mélodieux et nostalgique, mais peu de gens avaient eue l’occasion d’en entendre jouer. Les chuchotements cessèrent aussitôt que Rachel se mit à jouer. S’il y avait une seule chose qu’elle pouvait dire avoir apprécié de ses voyages incessants lors de c’est mission, c’était d’avoir acquiert et appris à jouer de cet instrument.

Spoiler:

Tenant d’une main le long instrument à corde qui reposait sur ses genoux et de l’autre le long archet, elle se mit à caresser les cordes de l’instrument de mouvements très calculés. Sa douce musique semblait prendre vie d’elle-même alors que son écho se répercutait dans la salle du trône jusque dans les couloirs du château. Les serviteurs s’arrêtèrent un instant dans leur besogne, les grades prirent pause de leur patrouille et même les enfants qui peuplaient le château arrêtèrent leurs jeux turbulents. Tous semblaient en transe; mais nul plus que le Roi, qui avaient la meilleure place pour écouté la performance de la Dame.

«C’est la matière même du rêve», se dit-il à voix basse, le souffle coupé.

On aurait pu dire à ce moment que la salle du trône était le monde de rêve et de beauté de la Dame et que seul un fou aurait osé perturber une aussi magique transe que celle dans laquelle était Rachel. Le Roi ne pu que sourire devant tant de volupté. Rachel tendit ses sourcils douloureusement alors qu’elle jouait le dernier crescendo de son morceau. Elle avait joué la chanson en entière les yeux fermés, n’ayant aucunement besoin de feuilles de musique ou de voir l’où mettre ses doigts sur les cordes. La Dame le connaissait par cœur et cela se devinait. Lorsque tout fut finit, la dernière note s’attarda dans le château, comme pour dire un dernier adieu a ses habitants. Rachel pencha légèrement la tête :

«J’espère que votre Majesté aura apprécié le spectacle. Voici le talent dont je vous avais précédemment parlé. Je souhaiterai en jouer lors de la fête en votre honneur devant tout le peuple, si vous me le permettez.
- J’en serais des plus ravis! fit le Roi visiblement touché par cette proposition,J’en refais même le clou de la soirée! »



La journée de la célébration arriva enfin. Toute la ville s’était déplacée sur la grande place. Alors que tout le mode s’amusait et se régalait, Rachel apparut devant le peuple sur l’estrade Royale, le Roi a ses côté. Elle fit signe à la foule de se taire un instant et lorsqu’elle eue l’attention de tout le monde elle commença :

«Salutation, peuple de Kitsune. Permettez-moi tout d'abord de m'excuser pour cette petite interruption. J'apprécie, comme beaucoup d'entre vous, le confort de la routine quotidienne, la sécurité de la familiarité, la tranquillité de cette contré. J'aime autant toutes ces choses que n'importe quel citoyens ici présent, même si je ne suis pas native de votre région.
Mais dans l'esprit du doute - dans lequel les événements sombres du passé,
généralement associé à un plus grand mal ou aux rumeurs d'une terrible lutte sanglante- des rumeurs se sont propagé telle une trainée de poudre dans le but de faire paniquer la population. J'en crois là la nécessiter de vous rassurer, en prenant un peu de temps de votre vie quotidienne afin de s'asseoir et d'avoir une petite conversation.
Il y a, bien sûr, ceux qui ne veulent pas que nous vivions en paix. Tous les humains ne sont pas parfaits. Cependant, grâce aux devoirs du citoyen moyen, les efforts de ces autres personnes avides de causer le chaos sont souvent contrecarrés et stoppé sur le champ. Pour cela, le Roi vous en remercie.
Si la corruption est utilisée en lieu et place de l'honnêteté, les mots et le courage conserveront toujours leur pouvoir et en leur soif de justice la vérité sera dévoilée. Et la vérité, chère citoyens de Kitsune, est que vous n'avez rien à craindre.
La cruauté et l'injustice... l'intolérance et l'oppression ne sont que des illusions, ces choses ne sont que dans votre esprit, remplit de doutes et de peur. Vous avez la liberté de vous y opposer.
Les personnes ayant propagés les rumeurs selon lesquelles le château est à présent sous le contrôle d'un plus grand mal sont fausses, je peux vous l'assurer. Kitsune est une ville à la volonté sans faille, dirigé par un Roi incorruptible et ayant soif de justice.
D'où viennes ces rumeurs fâcheuses? Qui est à blâmer? Bien sûr, il y a ceux qui sont plus responsables que d'autres, et ils seront tenus responsables de leurs actes en temps et lieu. Mais, là encore, à vrai dire... si vous cherchez le coupable, vous avez seulement besoin de regarder dans un miroir.
Je sais pourquoi vous l'avez fait. Je sais que vous avez peur. Qui ne le serait pas? Guerre. Terreur. Corruption. Maladie. Chaos! Il y a une myriade de personnes qui ont comploté pour corrompre votre raison et vous priver de votre bon sens. La peur a eu le dessus sur vous et dans votre panique, vous vous êtes tournés vers ce plus grand mal, le tenant pour responsable. Vous avez été trompé. Ce mal n'existe pas ici à Kitsune. Et tout ce qu'il en revient en retour est l'insécurité et l'inconfort de la pensée de se retrouver un jour devant ce mal.
Je vous rassure donc, chères citoyens, que ce mal n'est présent que dans ces rumeurs et dans votre doute. Vous vous réveillerez demain matin et trouverez dans le ciel un soleil resplendissant, sans la moindre trace de corruption. Le Roi est ici pour s'assurer de votre sécurité et il en sera de même pour les années à venir. Soyez donc tranquilles, jamais quelques rumeurs ne viendront perturber votre résolve et la sécurité de ce pays et de ses citoyens!
Voilà pourquoi votre Roi a tenue à vous offrir cette fête, pour célébrer la grandeur et l’incorruptibilité de Kitsune! Alors célébrons!»

Sur ce discours, la population s’exclama de joie. Rachel sourit devant ce spectacle.

*Ils ne sont tous que des pantins qui se laisser bercer sous mon jeux de ficelles!* pensa-t-elle

Durant la soirée, alors que les conversations perdaient de leur intensité et que les ventres furent pleins, Rachel attira à nouveau l'attention de la foule. Elle se tenait assise sur une grande chaise à vernit brillant à la lumière des lampes, sur une estrade posé tout juste devant la grande porte du château, son Erhu dans les bras. Lorsque tout le monde porta son regard sur elle, Rachel commença à jouer sans ajouter un mot. La mélodie qui s'échappa de l'instrument aurait suffit à calmer les plus colériques des dieux. Quelques notes jouées et l'assemblé semblait aux anges.
Elle joua ainsi durant plusieurs minutes durant lesquelles personnes ne parlait, prêtant leur plus grande attention à la dame. Sa robe blanche, rappelant celle qu’elle avait portée lors de sa première représentation pour le Roi, avait un jupon qui se composait de plusieurs couches de volants qui donnait de l’épaisseur à sa robe, le corset était simple et pour seules manche elle avait de léger volants. Elle avait que très peu d’accessoire, qu’un gant de dentelle allant de tous sont long sur son avant bras avec une rose blanche sur le dos sa main et un petit chapeau rond, d’une couleur s’agençant à ses cheveux, bordés de perles, de dentelle et de plumes tenu de travers sur sa tête par un joli ruban de soie. Si l’on n’était pas charmer par sa musique, on l’était par sa beauté.

Lorsqu’elle eue fini sa présentation Rachel fut acclamée par la foule. Saluant la foule d’une humble révérence elle s’en retourna au château, souriante. Elle aimait ce genre d’attention et ne le niait pas. Avant de s’en retourner à sa chambre, elle passa par celle du Roi. Celui-ci dormait à poing fermé. Se déplaçant silencieusement, elle plaça bien caché ici et là quelques flacons du concentré de phéromones qu’elle utiliserait pour garder un contrôle sur le Roi durant sont absence. Rachel lui laissa aussi un mot :



Laissant la son mouchoir de soie, elle quitta le château discrètement apportant les robes et cadeaux que le Roi lui avait donné. Elle rejoignit un Garde Zyphaloïde et lui donna ses affaires :

«Porte-les dans mes quartiers à Dominos. Et ne les abimes pas surtout! »

Sur ce, ils prirent chacun leurs chemins, Rachel se dirigeant vers le port. Elle détestait ce genre endroit. Sale et encombré, l’odeur de poisson et d’eau croupie mêlées à des relents d’algues et d’air salin agressaient ses délicates narines. Rachel était mal à l’aise, elle ne savait jamais comment s’y prendre avec ces rustres de marins. Son hésitation devait être apparente car un marin crasseux, qui devait sortir d’une taverne vue à son allure, l’interpella :

«Eh, la fille! Tu cherches ton amoureux? Une autre qui t’as fait de belles promesses? Il ne les a pas tenues hein? Viens ici, que je te console un peu!» conclu-t-il d’un rire sardonique.

La Dame lui offrit une moue dédaigneuse en guise de réponse, poursuivant son chemin en essayant de rassurer son pas du mieux qu’elle pouvait. Il lui fallait trouver un bateau et vite.

Le cœur de Rachel ne fit qu’un bon… Cette voix! Elle ce retourna et reconnue Ritcher. Avant qu’elle ne pu lui répondre, son comparse Zyphaloïde avait déjà pris les devant en direction d’un navire qui lui paraissait plus que convenable. Lorsque Ritcher eu finit de marchander avec le propriétaire de l’embarcation, qui fut assez facile de fourvoyer, ils se dirigèrent vers leurs quartiers. Le tout parut correct aux yeux de la Dame, surtout pour ce dont ils disposaient comme navire. S’asseyant sur sa couette, Rachel ferma ses yeux quelques instants, se laissant bercer par les vagues. Elle soupira d’aise. Elle détestait les marins, mais adorait la mer. Cette immense étendu d’eau qui un instant se montrait clémente et généreuse qui devenait aussitôt violente et sans pitié.

*Je suis un peu comme la mer il faut croire…* pensa-t-elle.

Sa nervosité des derniers jours disparut lorsqu’elle sentit le bateau s’éloigner. Ses missions la stressaient toujours autant et elle détestait plus que tout l’échec. Si à cause d’Eleonor elle venait à échouer celle-ci… Elle chassa ses idées noires. C’était ni le temps, ni le moment de penser a de pareilles choses. Un Général d’ordre supérieur l’avait convoqué et elle se devait d’obéir. Et puis, cherchant à peupler le silence qui s’éternisait, elle toussota un peu. Ayant eue l’attention de son compagnon elle demanda timidement:

«Alors Ritcher, qu’êtes vous venu faire ici? Il y a longtemps que je ne vous ai pas vue…»

Elle détourna le regard visiblement mal à l’aise, elle ne savait jamais comment s’y prendre avec le Général de la Solitude.

Alors qu’elle s’apprêtait à répondre à la question de Ritcher, un membre de l’équipage rentra pour passer la commande du souper. Lorsque son compagnon de voyage eu finit de commander la Dame commanda a son tour:

«Du thé. Et il est mieux d’être bien préparé, fit Rachel froidement, visiblement offusquée qu’on les interrompe ainsi. Il est mieux pour vous qu’il ai un minimum de qualité… Quoi que je ne m’attends pas à grand-chose de votre part.
-O…Oui Madame.» balbutia le serveur

Lorsqu’il fut partit, Rachel reprit le fil de la conversation avec Richter:

«Eleonor nous a convoqué, Aeon et moi, pour obtenir notre aide. fit-elle un sourire suffisant sur son visage, Pourquoi je l’ignore, mais elle dit être dans de beaux draps si elle n'as d'autres choix que de demander mon aide!» conclu-t-elle moqueuse

Sur ces entrefaites, le matelot arriva avec leurs boissons. Il les déposa sur leur commode respective et s’en alla d’un pas rapide, visiblement nerveux à l’idée de rester dans la même pièce qu’eux. Rachel versa sont thé dans une de ses tasse personnelle qu’elle gardait toujours dans ses valises. Elle huma l’odeur du thé et puis en prit une petite gorgée:

«Ce doit être le thé le plus médiocre que j’ai bue. L’eau n’as pas été assez bouillit pour le type de thé et la température a trop baissé d’un récipient à l’autre… elle termina sa tasse et ouvrant le hublot, versa le reste de théière dans l’océan. Il impossible d’avoir quelque chose de potable ces jours-ci lorsqu’on voyage…»

Puis, arrangeant son lit elle déclara:

«Je crois qu’il serait favorable de dormir un peu. La journée sera longue demain, un peu de repos nous fera le plus grand bien.»

Sur ce elle tira les rideaux qui entouraient son lit et se changea pour la nuit. Une fois changé et les ouvra et dit de sa voix la plus douce:

«Bonne nuit monsieur et faites de beaux rêves…»

La nuit avançait lentement, sans un bruit sur une mer calme. Mais rien n’était de tout repos pour Rachel, De vieux souvenirs faisaient surfaces, ceux qu’elle préférait oublier. Se tournant et se retournant sanas cesse sur sa couette, ne pouvant échapper aux visions que lui remémorait son rêve …

FLASH BACK

C’était une de ces premières missions. Elle devait trouver de l’information sur où se trouvait les jumelles chez un homme qui, selon les rumeurs, pourrait avoir de l’information à leurs sujets. Rachel se rendit donc à sa rencontre, utilisant son pouvoir pour le charmer. Tout alla bien durant les premiers jours. Elle avait gagné sa confiance et savait très bien que peu lui manquait pour qu’il lui avoue ses plus sombres secrets, fussent-ils au sujets des jumelles ou non resterait à voir, mais elle y était presque. Un soir, il l’invita dans son lit. Rachel ayant l’habitude de ce genre de situation fit sa routine habituelle. Elle le laissa faire quelques instant et avant qu’il aille trop loin, elle le griffa dans le dos, ayant mit sous ses ongles un puissant sédatif et le laissa sombrer dans un lourd sommeil sans rêves. La Zyphaloïde laissa échapper une bonne dose de ses phéromones, ces rêves seraient suffisamment assez pour le laisser croire que quelque chose était arrivé et au matin, tout ce serait dissipé. Se plaçant à ses côtés, pour renforcer la comédie, Rachel s’endormie en tout confiance. Le coup marchait à chaque fois, il n’y avait rien à craindre.

Pourtant rien n’est infaillible. Il avait fait particulièrement chaud cette nuit là, ce qui eue pour effet de répandre une grande dose de phéromones et ce, malgré Rachel. Elle sentit un poids peser sur son corps. Elle se réveilla pour voir avec horreur que le jeune homme s’était réveiller et la dévisageait avec envie. Avant qu’elle ne pu dire quelques protestation, il plaqua ses lèvres sur les tiennes. Rachel tenta de se débattre, mais il l’agrippa fermement. Paniquée elle ne pouvait qu’essayer de se débattre avec la force du désespoir. Elle savait bien que, lorsque la dose de phéromones dépassait la limite, le sujet affecté devenait violent et incontrôlable, son instinct animal ressortait et il n’y avait rien à faire pour le calmer. Alors qu’il cherchait à ce débarrassé de ses sous-vêtements, Rachel perçut une ouverture et lui arçonna un coup de poing qui l’envoya à terre à côté du lit. Profitant de ce moment de diversion elle courra vers la sortie, attrapant en chemin un cape qui traînait près de l’entrée, et alla se cacher dans les bois. Elle n’arrêta sa course qu’au bout d’une heure, s’étant assurée d’avoir une bonne distance qui la séparait de cet endroit maudit. Errant sans but pendant plusieurs minutes, elle trouva une petite grotte et alla s’y cacher. Rachel se recroquevilla dans le fond et regarde dehors la pluie qui s’était mise à tomber. Des larmes coulèrent sur ses joues et elle ne put dire si c’était par rage ou pour une autre raison…

Quelques jours passèrent sans qu’elle bouge de sa cachette. Elle finit par en sortir et s’en retourna vers Dominos. À son arriver, elle était dans un piteux état. Après avoir donné les résultats de sa mission à Arcios, omettant quelques détails, elle reçut la colère de son Maître pour avoir abandonné sa mission alors qu’elle était si près du but. Elle accepta le tout sans broncher, étant dans un autre monde. Rachel alla par la suite dans sa chambre et s’y enferma pendant plusieurs semaines, refusant de voir quiconque. Elle finit par sortir, agissant comme si rien ne s’était passé et personne ne put jamais savoir ce qui était arrivé pendant cette mission…

FIN DU FLASH BACK

Elle se leva en sursautant, le regard hagard, prisonnière quelque part entre le rêve et la réalité. Au bout d’un moment elle se leva, agrippant un châle dans sa valise et se dirigea vers le pont. L’air frais et salé du matin en mer lui piqua le nez, elle en prit une grande respiration, essayant d’oublier son rêve... On pouvait voir à l’horizon les côtes d’Atreyu. Elle resta là un moment et s’en retourna vers sa chambre et se changea. Le bateau avait accosté, il était temps de se mettre en route.

[Sichou ]