Réunions des Zyphaloïdes.

[ Kitsune]

Aeon, Eleonor et Rachel arrivèrent enfin à Dominos. Les quelques gardes Zyphaloïdes présent devant la porte du Château des Morts figèrent littéralement sur place en apercevant pas moins que 3 des plus puissants généraux arrivés tous en même temps. Aeon les salua de léger signe de tête, question des les rassurés, Rachel fit de même et Eleonor ne leur fit pas attention. Sans attendre, les 3 généraux se dirigèrent vers la grande porte menant à la salle du trône d'Arcios. Aeon posa ses mains sur les poignées et se permit une grande respiration avant d'ouvrir la porte et d'entrer.

Arcios était toujours sur son trône, attendant la venue de ses généraux. Comme à chaque fois, Aeon s'inclina poliment devant son maître:

« Maître. Vous nous avez appelé, nous somme là. Pour l'instant, seul Sanosuke manque à l'appel.
- Il sera présent. Je ne m'en inquiètes pas. Dit Arcios. Jusqu'à ce que cette réunion commence, retournez dans vos quartiers.
- Bien, mon seigneur. » Répondit Aeon avant de s'incliner une dernière fois devant Arcios et de quitter la pièce devant Rachel et Eleonor.

Aeon referma la grande porte et soupira légèrement:

« Si il se décide de venir, cela dit... »

Il se tourna ensuite vers les deux jeunes femmes:

« Retournons dans nos chambres. On ne peut rien faire de plus pour le moment. »

Il salua Rachel et Eleonor avant de partir vers sa chambre. Il referma la porte à clé derrière lui, voulant être seul un moment. Se sentant légèrement étouffé, il retira vite fait son veston et sa chemise, presque de manière désinvolte, qu'il jeta dans un coin de la pièce. Il retira aussi son monocle qu'il posa sur sa table de chevet, près de sa montre. Il se laissa alors tomber sur son lit et ferma les yeux. Il ignorait si l'arrivé de Sanosuke était une bonne ou une mauvaise chose. Il était certains qu'une dispute allait éclater entre lui et les autres généraux, y compris Aeon. Sanosuke essayait toujours de rester le plus loin possible des autres... il devait y avoir une raison.

Puis, comme il fallait s'y attendre, ses pensées se tournèrent vers Rachel. Il les chassa rapidement d'un mouvement de tête. Il devenait fou ou quoi? Oui, il était amoureux de Rachel, mais il ne devait pas pensées à elle à toutes les 10 mins pour autant. Ou bien c'était ça, être amoureux? Pensées à la dite personne sans arrêt lorsqu'on n'était pas en sa présence? Aeon se retourna sur la ventre, la tête enfouie dans son oreiller. Il devait se calmer, sinon il ne tiendrait pas en place durant la réunion, ce qui ne ferait que énervé Arcios et les autres, sans aucun doute. Il se leva et sortit une bouteille contenant une liquide claire d'une de ses armoires. Il en prit rapidement une gorgée avant de faire ;la grimace. Au diable ses manières de gentleman, il est seul:

« Beurk... Il est puissant, ce wisky... Je comprends maintenant pourquoi les hommes disent que le meilleur moyen d'oublier quelque chose c'était avec ça.»

Il se mit à faire les cent pas dans sa chambre:


« Je dois lui parler... Mettre les pendules à l'heure... sinon je vais exploser... »

[ Kitsune]

Depuis qu’ils avaient quitté Kitsune, quelque chose avait changé dans l’attitude de Rachel. Elle avait retrouvé une certaine confiance en elle et si elle savait séduire avant, elle y prenait plus de plaisir maintenant qu’elle était libre de son passé.
Après leur premier entretient avec Arcios, chacun se dirigèrent vers leurs chambre. Rachel n’y resta que le temps de s’assurer que ces affaires avaient bien été livrées. Ceci étant fait, elle se dirigea vers les donjons. La veuve avait faim. Elle marcha tranquillement le long des cellules, détaillant les prisonniers humains qui s’y trouvaient. La plupart d’entre eux n’était que des guerriers au visage ravager par les combats et les guerres. Mais elle ne leur prêtait aucune véritable intentions, elle s’amusait plus à les faire baver. Non, ce qu’elle cherchait était son lot. Ceux qu’elle se réservait pour son bon plaisir, les plus jeunes et les plus beaux. Se pencha sur les barreaux elle lança d’une voie pleine d’entrain:

«Alors les garçons, je vous aie manqué?»

Les grognements endormit firent vite place a des exclamations de joie. Les "garçons" de Rachel était toujours heureux de la voir, malgré la fait qu’ils savaient qu’elle faisait partit des "monstres" qui les avaient capturés. Étant la seule présence féminine qu’ils avaient vus depuis des mois, mêmes parfois des années pour certains, ils étaient ravis de ses visites. Même si ceux qui la suivaient ne revenaient jamais…

Rachel prit le trousseau de clés que lui tendit un des gardes et ouvrit la porte de la cellule. Aucuns des prisonniers ne bougea. Rachel eue un sourire, elle les avait bien dressés. C’était là un de ses petits moments de gloire. La règle était simple et précise: on regarde mais on ne touche pas! Exerçant son pouvoir à distance, la veuve jeta un couteau aux pieds d’un des jeunes hommes:

«Si tu veux me suivre, je veux que tu tues ton camarade de droite.»

Le jeune homme ne se fit pas prier, mais manqua de rapidité et ce fut son voisin qui prit le couteau et le tuas d’un coup direct au cœur. Rachel eue un sourire:

«Parfait. Tu as été le plus rapide et l’as tué avant qu’il ne te tue. Tu es exactement ce qu’il me faut…»

Elle fit signe au garde qui libéra le jeune homme et l’emmena dans une autre salle. La veuve se pencha sur le vaincus et murmura:

«Meilleure chance la prochaine fois…»

Sur ce elle emboita le pas du garde et referma la porte de la cellule a clés. Quelques instant plus tard, le garde amena le prisonnier faire sa toilette alors que Rachel pénétra dans une grande salle drapé de rouge, son petit donjon personnel. Observant les divers objets sur le mur, elle se demanda bien avec quoi elle allait s’amuser cette fois…



Incertain, le jeune homme pénétra dans la salle devant une Rachel affamé. La jeune femme le détailla longuement. Il était très appétissant, avec ses grands yeux verts, c’est cheveux d’encre et son corps d’athlète. Elle fit quelque pas vers lui et l’enlaça, plaçant un collier de cuir dans le cou du jeune homme. Un sourire malicieux se forma sur ses lèvres alors qu’elle tira violemment vers le bas le faisait tomber par terre. Il la regarda avec un sourire en coin alors qu’elle lui présentait sa botte, relevant la robe jusqu'à la cuisse:

«Elle sont sales. Nettoie-les.»

Il ne se fie pas prier et lécha la botte de la veuve, glissant les doigts sur le cuir noir et froid. Alors que sa main remontait dangereusement le long de la jambe de la jeune femme, il sentit la morsure du fouet dans son dos. Rachel l’agrippa par les cheveux et le força à lui faire face:

«Non, non, non mon beau. Tu connais la règle. La perfection doit se tenir loin de la plèbe… Tu le sais bien…»

Elle passa ses ongles dans le dos de sa proie et y laissa de vilaines marques dont s’écoula du sang. Le jeune homme gémit sous cette caresse. Rachel eue un sourire, décidemment il était sensible celui-là… Elle le força à s’étendre sur le sol froid de la salle et, prenant un poignard, elle lui entaillât le torse. La plaie était peu profonde mais saignait tout de même. La veuve se pencha sur lui, un doux sourire aux lèvres, et lécha la plaie. Son sang était délicieux. Le jeune homme gémit devant les sensations étranges qu’elle lui procurait. La suite n’était pas plus douce: des coups de fouets, précis et espacés, ponctués de baisés; la douleur cuisante des brûlures, administrer pour le ranimer… Elle ne se contentait pas que de lui faire mal, mais elle lui procurait du plaisir en même temps. Seules des mains expertes pouvaient mêlées douleur et plaisir en une sensation bien plus grande.

Alors que sa proie était à bout de souffle, Rachel s’en alla plus loin vers une petite commode et en sortit un verre et une bouteille de cognac dans laquelle elle avait versé un faible opiacé. Elle en servit un verre et l’amena à boire à son prisonnier. Elle y avait également sortit un flacon d’huile, et en enduisit le corps du jeune homme, la faisant pénétrer lentement dans sa peau, lui caressant doucement le corps… Il en eue un frisson.

Rachel tant qu’a elle, se lécha les lèvres avec délectation. Elle était une véritable opsomane lorsqu’on parlait des jeunes hommes de son genre. Si beau, si jeune, si… Ils étaient un véritable bonheur sur sa langue. Alors que le cognac faisait effet, le jeune homme ouvrit les yeux. Il ne put retenir un cri de douleur alors qu’il sentit des crocs se planter dans le creux de son cou. Utilisant une serviette de table, Rachel nettoya délicatement le sang qui coulait de sa bouche et regarda avec tendresse la vilaine marque que ses dents avaient laissée. Effleurant la plaie du bout du doigt, elle y recueillit un peu de sang. Alors qu’elle s’apprêtait à lécher le délicieux liquide, elle entendit cogner à la porte. L’observant d’un regard agacer, elle porta son doigt à ses lèvres avant de déclarer sur un ton mécontent:

«Vous pouvez entrez!»

Peut-importe qui se tenait derrière la porte, elle avait bien hâte qu’il en finit avec elle. Rachel détestait plus que tout qu’on l’interrompe lors d’un repas…

« Si je vous dérange, vous m'en voyez navré. » Dit Aeon dans un mélange de galanterie et d'amusement.

Le simple fait de ce retrouver dans ce château le rendait cruel, perfide et sans pitié, une énergie démoniaque semblait s'échapper de l'endroit et réveillait en lui le véritable monstre qu'il était.

Lorsqu'il entra dans la pièce, Aeon semblait ennuyé, maussade. Son monocle manquant laissait ressortir ses yeux à la fois perçant, cernés et fatigués. Ils étaient également légèrement injectés de sang au coins intérieurs, témoignant de son manque soudain d'énergie. Bien qu'il n'était pas vampire, il sentait une certaine nécessiter à ce nourrir de sang de temps à autre, d'où peut-être son goût pour les humains. Lorsque son regard perçant se posa sur celui de Rachel, il savait qu'il l'a dérangeait, mais honnêtement, c'est un peu se qu'il voulait; la provoquer. Il se privait souvent de mesquinerie en tout genre et de mauvaise farce à cause de son éducation, mais comme tout être vivant, il ressentait le besoin de laisser sortir "le méchant", le véritable monstre qui sommeillait en lui.
Après un vif coup d'œil à la victime de la femme qu'il convoitait, il lui jeta un regard perçant remplit de défi de le mettre à la porte, toujours sans sourire ou émotion quelconque, presque redevenue l'enfant de 10 ans qu'il était que Rachel avait connue:

« Puis-je te rejoindre dans ce... repas qui semble des plus exquis? Ne t'en fais pas, je me suis déjà servit » Dit-il en levant le bras droit.

Il montra le cadavre d'une jeune femme ensanglanté et à moitié nue qu'il avait sortit on ne sait pas d'où. La jugulaire de la pauvre victime avait été arraché de force par des mains puissantes. N'attendait pas la réponse de Rachel, il s'installa sur une chaise, le cadavre sur ses genoux face à lui, dans une position qui fessait pensé qu'il allait la violer:

« Quelle est l'expression déjà? "Au diable les manières?" » Ajouta le gentleman de manière sarcastique en penchant le coup du cadavre sur le côté d'une manière qui serait normalement impossible.

Il lécha la plaie au cou de la jeune femme. Puis, sans plus attendre, planta ses dents dans la chair du cadavre et en arracha un morceau qui pendit à ses lèvres. Il avala le tout avant de s'essuyer de sa manche, à présent taché de sang:

« Délicieuse. J'adore ma viande saignante, pas vous? »

C'est alors que, oubliant toute étiquette, manière ou pudeur, il glissa sa mâchoire du cou de la jeune femme vers sa poitrine et y mordit à pleine dent:

« Ma partie préférer. » Ajouta le monstre qui se tenait assis près de Rachel en lui jetant un autre regard perçant.

Rachel lança un regard assassin à Aeon. Non seulement il était venue l’interrompe, mais de plus ses manières laissaient à désirer… En fait, l’observant du coin de l’œil, elle avait l’impression d’être face à une tout autre personne. Elle dût retenir un frisson d’horreur à cette pensé. Puis, elle eue une idée… S’il voulait chercher à la provoquer, elle jouerait à qui provoque le plus…

«Oui, moi aussi j’adore ma viande saignante. Mais ce que j’aime le plus, c’est m’amuser avec…»fit-elle d’une voie langoureuse

La victime de Rachel étant à moitié consciente, elle pouvait encore s’amuser un peu avec lui. Même si pour cela elle devait retarder son repas… Se positionnant d’une façon telle qu’Aeon pourrait voire ses moindres fait et gestes, elle se pencha sur sa proie et l’embrassa doucement. Ce geste sembla sortir le jeune homme de sa torpeur et celui-ci répondit à Rachel avec vigueur. Celle-ci ne peut retenir une certaine exclamation de surprise. Il y avait longtemps qu’on l’avait embrassé ainsi! Fermant les yeux, elle se laissa porter dans le moment, espérant bien rendre un peu son spectateur jaloux… Reprenant son souffle, la veuve se dirigea vers la plaie qu’elle lui avait faite au cou et la lécha doucement, alors que le jeune homme laissa ses mains se balader sur le corps de la jeune femme, remontant sa robe pour laisser découvrir ses jambes. Rachel lança un regard à Aeon alors que sa proie lança un grognement de satisfaction. A ce moment même, Rachel planta une fois pour toutes ses dents dans la gorge du jeune homme qui laissa s’échapper un dernier crie d’horreur. Alors qu’elle avala sa bouché,elle regarda Aeon avec un regard provocateur:

«MA partie favorite… ILs sont si délicieux après le plaisir…»

Aeon reprit ses esprits aussitôt que Rachel eût commencé sa "contre-attaque". Les dents toujours planté dans la poitrine de sa propre victime, il avait observé Rachel s'amuser avec la sienne, les yeux ronds et la respiration de plus en plus rapide et lourde. Il lâche finalement prise lorsque Rachel eut terminer et ne pu s'empêcher de s'exclamer:

« Nom de dieu, Rachel! Qu'est-ce que c'est que ces... »

Il s'arrêta dans son élan. Ne venait-il pas de faire un truc semblable? Enfin, pas aussi poussé, mais il aurait sûrement été aussi loin si il ne s'était pas arrêter:

« Enfin... tu... je... *Soupir* On arrête, tu gagnes. »

Il retourna sur sa chaise, oubliant complètement son appétit et le cadavre près de lui:

« Je me suis emporté. Chaque fois que je reviens dans ce château, j'ai l'impression de me rappeler uniquement du monstre que je suis et je me laisse aller... »

Il se dirigea vers une fenêtre, l'ouvrit et sortit la tête à l'extérieur et sentit un vent frais lui fouetter le visage. Il appuya ses mains contre le cadre de la fenêtre et soupira longuement:

« Chaque fois que je me retrouve près de toi, je me sens bizarre. Je remontre 10 ans en arrière. Là où il n'y avait que nous deux. »

Il cherchait ses mots. Il ne savait plus quoi faire ou dire, il pouvait changé du tout au tout en un instant et il n'aimait pas ça, très loin de là. Dès qu'il sentait la présence d'Arcios, il se sentait obliger de devenir le monstre sans émotions que son maître voulait qu'il soit et il détestait ça. Il doutait, il doutait d'Arcios. Il croyait en ses buts, mais pas complètement en son maître, toujours là à assis sur son trône à dire quoi faire. Mais Aeon n'avait pas le courage de l'affronter:

« Je... Dit Aeon à Rachel. Je crois que je vais te laisser tranquille. Je ne me sens pas très bien. Bon appétit. »

Il se retourna et lui jeta à nouveau un coup d'œil. Il devait lui dire, à un moment ou un autre. Mais maintenant ne semblait pas être le bon. Elle n'était sûrement pas dans l'humeur, surtout que Aeon l'avait interrompue dans son repas. Il se dirigea alors vers la porte, mais trébucha sur quelque chose et se retrouve aussitôt à plat ventre sur le sol, couvert de sang:

« Ur... Parfait...»

Il venait de trébucher sur la jambe de son propre dîner et c'était retrouver sur celui de Rachel.

Le général Gataka pouvait apercevoir les tours sombres du château de Dominos désormais. Les sommets déchiraient le ciel nocturne, perlé d'étoile, donnant une allure fort sinistre à la forteresse des Zyphaloïdes.
Ce fut dans le silence le plus total que les deux derniers passeurs firent accoster l'embarcation. Ils étaient encore sous le choc de ce qui était arrivé à leur camarade, même si celui-ci n'était surement pas mort, il devait actuellement dériver dans l'eau glacée de l'océan, et, s'il n'était pas secouru, il ne passerait probablement pas la nuit.
Le général de la colère se leva, ramassa son arme et descendit du frêle esquif sans une parole pour les deux hommes qui l'avait manœuvré durant tout le trajet.
Il pouvait sentir l'énergie qui se dégageait de ce lieu, du moins il était persuadé de la sentir. C'était cette énergie qui libérait la partie sombre qui sommeillait en chaque être vivant. Cependant, le troisième général semblait tellement appréhender cette sensation, qu'il subissait déjà les effets de cette énergie avant même d'y entrer en contact. La simple présence de Zyphaloïdes suffisait à le rendre nerveux, et prompt à des réactions excessives. Cependant, maintenant qu'il était réellement en contact avec l'aura du lieu, cette tension qu'il ressentait semblait encore plus forte. Ce fut donc d'une humeur massacrante que le général franchit la distance qui séparait le petit port de l'entrée du château.
En le voyant approcher, les trois sentinelles qui gardaient la porte échangèrent quelques regard. L'une d'entre elles rentra à l'intérieur pour annoncer l'arrivée du général. Alors que ce dernier approchait, les deux gardes restent se raidirent et s'essayèrent à un simulacre de salut militaire. Le général Gatake ne leur prêta même pas un regard, il fixait un point droit devant lui, à des milliers de kilomètres des de l'île et du château.
Une fois à l'intérieur, il se dirigea vers les quartiers qui lui avaient été attribués il y a longtemps. Une fois à l'intérieur, il y déposa le Zanbatô et son petit sac. En regardant autour de lui, il paraissait évident que personne n'avait pénétré ici depuis des centaines d'années : une couche impressionnante de poussière recouvrait les meubles, le sol, et la chambre était habitée d'une forte odeur de renfermé. Pourtant, le général ne sembla pas y porter une grande attention. Une fois ses affaires déposer, il sortit et, sans prendre la peine de refermer la porte derrière lui, descendit, les mains dans les poches, vers la section principale du bâtiment. À peine fut-il partit que quatre serviteurs se ruèrent dans sa chambre pour l'aérer et la nettoyer.
La nouvelle de son arrivée s'était répandue à une vitesse folle. Certains de ses hommes avaient accours pour le saluer, espérant ainsi s'attirer ses bonnes grâces, tandis que des serviteurs préparaient la grande salle pour la réunion qui devait très prochainement avoir lieu. Le général ne répondit à ses flagorneurs que par des phrases extrêmement brèves, les mettant mal à l'aise et les forçant indirectement à écourter la conversation. Le troisième général ne pouvait s'empêcher de penser à la réunion qui était toute proche maintenant, et donc à ceux qu'il allait revoir après toutes ces années... Il n'avait pas franchement envie de revoir les autres généraux... et encore moins Arcios. Parmi les généraux, il y en avait un qu'il supportait moins que les autres : Aeon. Ses manières exagérées et son ton huileux l'énervait au plus au point sans qu'il puisse réellement expliquer pourquoi. De toutes façon, le général n'appréciait aucun de ses collègues. Soit il ne les connaissait que très peu, soit il les détestait. Il y avait cependant une exception : la générale de la beauté. C'était la seule avec qui Sanosuke parvenait à perdre un peu de la tension qui l'habitait constamment... Cependant il n'avait pas beaucoup eu l'occasion de lui parler... et ce n'était probablement pas une grande perte.

Après l'incident dans la chambre avec Rachel, Aeon s'était rapidement relevé et était sortit pour retourné vers sa chambre sans aucun autre mot ajouter. Il claqua sa porte derrière et s'appuya dos contre celle-ci, près à se frapper lui-même:

« Qu'est-ce qui me prends, tout à coup? Ce n'est pas moi... ce n'est pas le gentleman que je suis censé être. »

Ce n'était pas la première fois qu'il agissait ainsi. Il avait fait quelque chose de similaire avec Eleonor. Ce n'était donc pas parce qu'il était amoureux de qui que ce soit. Il agissait de manière étrange, sans savoir pourquoi. Il devait se ressaisir. Il se plaça donc devant son miroir et vérifia sa posture et si ces vêtements n'était pas froissé. Il se changea, ayant presque oublier les traces de sang. Après un dernier coup d'œil au miroir, il quitta sa chambre et se rendit vers la salle d'entraînement.

Lorsqu'il y entra, il remarqua tout de suite que plusieurs Zyphaloïdes s'agitaient dans tous les sens. Il ne tarda pas à en connaître la cause. Ils réparaient un mur qui avait été presque entièrement détruit:

« Que diable s'est-il passé ici. Demanda Aeon.
- Mademoiselle Kuroi Hyou, Général. Répondit l'un des ouvriers. Elle s'est entraîner ici il y a peu de temps et en voici le résultat.
- Si je ne la connaissait pas, je dirais qu'elle est en contrarié. Dit Aeon dans un sarcasme.
- Désirez-vous vous entrainer, monsieur?
- En effet, mais je m'entrainerai sur des cibles. »

Il s'entraîna alors sur des cibles de bois. Il voulait devenir plus rapide, mais sans avoir à utiliser ses pouvoirs temporelles. Il ne voulait pas avoir à les épuiser si c'était possible de l'éviter. Ces pouvoirs disparut, il était vulnérable.

Il remarqua après quelques temps une amélioration, mais ce ne serait sûrement pas suffisant. Toutefois, il termina son entraînement et alla se préparer pour la réunion. Mais il croisa un regard familier sur son chemin:

« Sanosuke... Tu es venue, voilà qui est bien surprenant. »

Rachel s’empêcha de rigoler devait la mine décrépite d’Aeon, il devait pourtant savoir depuis longtemps qu’elle aimait bien s’amuser avec sa nourriture. Pourtant, elle se sentait coupable. Elle aurait bien voulut lui parler, mais avant qu’elle ne puisse dire un mot, il trébucha sur son diner et se releva aussitôt avant de partir en vitesse. Rachel poussa un soupir. Décidément, les choses semblaient se compliquer. Regardant son repas avec dédain, elle le laissa là pour que les serviteurs le ramassent. Elle avait perdu l’appétit.

C’est d’un pas nonchalant qu’elle se dirigea vers sa chambre pour faire sa toilette avant la réunion. Ferma la porte de sa chambre a clef, et dirigea ver sa salle de bain. Un des serviteurs l’avait déjà remplit d’eau chaude. Laissant sa robe glisser de son corps, elle s’immergea dans le bain chaud et mousseux et laissa aller ses pensées. Aeon avait bien raison, le château semblait bel et bien faire ressortir le pire qu’il y avait en eux tous… Rachel poussa un profond soupir, elle ne savait plus quoi penser.

Lorsqu’elle eut finit de se laver, elle alla vers sa garde-robe pour choisir une tenue qui conviendrais à la réunion. Elle choisit une robe rose remonté à la mit mollet qui laissait paraître ses jupons. Le haut, qui dénudait les épaules, était orné d’un ruban au motif rayé noir et blanc sur lequel reposait une rose. Le tout était compléter par un chapeau de même couleur ornées de roses et d’un grand ruban blanc, ainsi d’un collier de dentelle avec une boucle sur le côté. Enfilant ses gants noirs et des bottillons, elle replaça sa coiffure un instant. Pour l’occasion elle s’était fait aplatir ses cheveux bouclés et avait opté pour deux grandes queue de cheval de chaque côté de sa tête. Une fois qu’elle s’était assuré que tout était impeccable, elle décida d’aller se balader dans les couloirs espérant tomber sur Aeon.

La chance lui sourit mais elle s’en retourna rapidement sur ses pas avant qu’on l’aperçoit. Aeon était face à face avec Sanosuke. IL y avait longtemps qu’elle n’avait pas vu le 3iéme Général. Prenant son poudrier, elle utilisa son miroir pour observer la scène, espérant qu’il n’y ait pas de bagarre…

Spoiler:

Le général Zyphaloïde avait finalement réussit à disperser la plupart des flagorneurs, même si certains essayaient encore de persévérer. Le troisième général était à la fois étonné et exaspéré par leur ténacité. Ce fut à ce moment qu'une fois familière s'éleva.

Sanosuke... Tu es venue, voilà qui est bien surprenant.

Le général de la colère aurait reconnu cette voix entre milles, il s'agissait bien évidemment d'Aeon, le premier général. Les irréductibles flatteurs se turent après cette intervention inattendue du général du temps. Certains préférèrent se retirer, pressentant une échauffourée entre les deux hommes au vu de la provocation évidente du premier général. Quelques uns, trop curieux ou trop stupides, restèrent sur place. Le général de la colère répondit à Aeon sur un ton apparemment neutre.

Ouais... je suis là. Mais crois moi, ce n'est pas par plaisir : je me serais bien passé de voir ta sale tête !

Le troisième général n'avait apparemment aucune envie d'éviter la confrontation. Il semblait même prendre un malin plaisir à la provoquer, mais ce n'était qu'une apparence. En réalité, il avait répondu d'instinct, sans réfléchir... comme très souvent. Mais il n'avait réellement aucune intention d'échapper à cette confrontation avec Aeon. Confrontation qui semblait maintenant inéluctable.
Certains Zyphaloïdes alentour préféraient s'éloigner, tandis que d'autres s'approchaient de la scène, curieux de voir ce qui allait se passer.

"On est d'accord sur une chose. De toute façon, avec ou sans toi, y'a pas de différence. Pourquoi Arcios t'a t-il nommé Général alors qu'on peut à peine te faire confiance ?"

La réponse d'Aeon était acérée et visiblement remplie de mépris. Parmi les Zyphaloïdes rassemblés, certains virent avec certitude que la situation allait dégénérer d'avantage et s'empressèrent de quitter l'endroit tandis que d'autres, plus curieux et plus téméraires, arrivaient.
Si cela avait été quelqu'un d'autre qui avait prononcé cette phrase, le troisième général l'aurait sûrement déjà attaqué. Mais céder aussi vite à la violence face à Aeon serait sans doute perçut comme une preuve de faiblesse. Bien qu'il mourrait d'envie de coller son poing dans le visage du premier général, Sanosuke se devait de ne pas recourir si vite à de telles méthodes.

La ferme ! Retourne à tes horloges plutôt que de me polluer l'air, je crois que je t'ai assez vu pour le reste de la journée et j'ai pas envie de te blesser avant la réunion.

Sanosuke mentait, il mourrait d'envie de régler son compte au général du temps, une bonne fois pour toutes. Et qu'importe s'il devait ensuite subir les remontrances d'Arcios où de qui que ce soit, il n'y avait qu'une chose qui comptait pour lui en ce moment : réduire celui qui lui faisait face au silence. Malheureusement, Aeon était bien plus fort que Sanosuke osait l'avouer, et il le savait très bien. De plus, le général du temps avait à sa disposition une arme redoutable : une montre-épée aux aiguilles pouvant s'allonger à volonté. Sanosuke ne l'avait vu que très peu de fois en action, mais il savait qu'il allait avoir du mal à toucher son adversaire à mains nues. Néanmoins, il se demandait si le général du temps allait utiliser cette arme dès le début du combat, si celui-ci devait avoir lieu. Il n'aurait que peu de mérite à affronter avec un tel instrument un adversaire désarmé.

Rachel ne pu retenir un profond soupir, décidemment, Aeon avait vite reprit du poil de la bête. S’approcha tranquillement de la scène comme si de rien n’était, elle feignit à merveille la surprise lorsqu’elle croisa les deux Généraux sur son chemin:

«Oh! A ce que je vois Aeon tu t’es changé! Tant mieux, il veut mieux être a notre meilleur pour la… elle lança un regard a Sanosuke et parut surprise, Général Sanosuke? Est-ce bien vous? fit-elle avec son sourire le plus doux, Je suis ravie de vous revoir! Je ne croyais pas que vous alliez venir. Je suis heureuse de vous revoir parmi nous. Alors c’est avec vous qu’Aeon se disputait…»

Elle lança un regard noir à Aeon, un vrai. Il savait très bien que le titre de Général de la Colère de Sanosuke était plus que justifier et il ce n’était certainement pas le moment, où l’endroit de se disputer inutilement, et encore moins avec lui! Et ce peut importe qui avait commencé:

«Aeon vous me décevez, fit-elle sèchement. Vous êtes le premier à nous parler de fraternité et d’égalité entre Généraux. Et vous voilà à traiter Sanosuke comme s’il était un moins que rien! Et oui Aeon Azukari, je t’ai entendu! Rachel prit une pause et poussa un profond soupir de mécontentement, Franchement, tu me déçois. Je peux consentir qu’il n’est pas le plus présent des Généraux, mais il est tout aussi important que chacun d’entre nous. Je te croyais mieux que ça Aeon!»

La Lady tourna le visage avec dédain. Elle n’était peut-être pas la première à appliquer les dires d’Aeon, et encore moins avec Eleonor, mais elle croyait en ce qu’il disait et s’efforçait de faire de son mieux. Mais le voir agir ainsi après tous ces beaux discours la frustra énormément. Agrippant Sanosuke par le bras elle déclara:

«Venez Sanosuke, laissons-le. Il n’est pas digne de notre attention.»

Le troisième général était prêt à en découdre, prêt à attaquer son adversaire au prochain mot de trop quand une personne intervint, le prenant totalement au dépourvu. Il s'agissait de Rachel Dirge, la générale de la beauté. D'après ce qu'elle disait elle était heureuse de le voir, mais Sanosuke en doutait. Bien qu'il n'avait pas l'esprit le plus brillant, il n'était pas stupide et il savait pertinemment que personne ne voyait sa venue, après tant d'années d'absence, d'un très bon œil, à part peut-être Aricios, car lui avait besoin de son général. Le général de la colère, surprit par l'arrivée soudaine de Madame Dirge, ne put répondra avant que celle-ci reprenne la parole. Elle faisait quelques remontrances à Aeon, et Sanosuke trouva la situation fort amusante. Voire le premier général se faire décrier par la lady valait le détour ! Ce fut alors que celle-ci se retourna vers Sanosuke et qu'elle attrapa le général Zyphaloïde par le bras, afin de l'éloigner d'Aeon.
Deux émotions contraires tiraillaient en ce moment le général de la colère : il était en colère contre Aeon et ne voulait pas passer une occasion d'en découdre ; néanmoins, Sanosuke ne voulait pas non plus se montrer hostile envers Rachel qui n'avait rien fait de mal. Finalement, il repoussa énergiquement, mais sans brutalité, la générale de la beauté.

Ne vous mêlez pas de ça ! Nous parlerons plus tard tant que vous voudrez, mais pour l'instant je dois régler son compte à cet abrutit !

Une telle dispute entre officiers supérieurs n'était pas une bonne chose pour le moral des hommes, mais le général de la colère n'y pensa pas une seconde : une existait réellement pour lui : Aeon... À bien y réfléchir, il existait deux choses : Aeon et Rachel, sans qu'il puisse comprendre pourquoi, sa présence captivait le troisième général. Il se demanda si ce n'était pas les pouvoirs de séduction de Rachel, dont i avait entendu parler, qui étaient la cause de cette situation : son attention était attirée par Rachel comme le fer par un aimant. Cependant, cette sensation était marginale comparée à la rage qu'il éprouvait contre Aeon. Bien que la présence de Rachel tempère cette émotion, et permette à Sanosuke de se détendre un peu, le général Zyphaloïde était bien décidé à se battre contre le général du temps, bien qu'il ne puisse pas engager le combat en l'état actuel des choses. Il était persuadé qu'une telle altercation le détendrait et forcerai les autres Zyphaloïdes à reconnaître sa valeur.

Le troisième général était assez frustré de ne pas avoir pu régler son compte à Aeon, mais il se doutait qu'il y aurait une échauffourée similaire un autre jour, ce n'était que partie remise. Il se doutait également qu'Eleonor mentait, tout comme Rachel, en disant qu'elle était ravie de le revoir.
Cela faisait toujours mal au général de la colère de s'agenouiller devant quelqu'un, même Arcios, il ne le faisait que pour éviter des problèmes supplémentaires. Il resta silencieux, le regard dans le vague, pendant que la générale des ténèbres faisait son rapport. Il ne savais pas qui était les jumelles dont elle parlait et n'en avait que faire pour le moment. Ce qui l'intéressait en revanche, c'était de savoir qu'au moins un Setras avait été identifié, enfin une bonne nouvelle, qu'il s'agisse de celui du corbeau ou de n'importe quel autre n'avait, en revanche, aucune espèce d'importance. Malheureusement ce Setras avait été "envoûté" et était donc devenu une source d'information, le troisième général allait donc devoir attendre encore avant de commencer à débarrasser le monde de ses parasites.
Une fois qu'Eleonor eut terminé son rapport, alors que Sanosuke se retenait pour ne pas bâiller devant l'ennui mortel de cette réunion, Aeon fit venir une table, des chaises, et un service à thé pour "améliorer le confort" des généraux. Tous s'assirent autour de la table. C'est alors qu'Aeon entama son rapport : Kitsune était donc bien entre les mains de Zyphaloïdes... Sanosuke se demanda ce qu'allait faire son vieil ami, Kazuaki, maintenant que lui aussi était au courant de la situation...
Le général de la colère fut tiré de ses pensées par Arcios qui avait pris la parole.

"Je vous ai réunis ici pour deux choses : planifier nos actions futures, et vous présenter trois nouveaux généraux. Voici Kimura Nigaroshi, qui remplacera désormais Ritcher Abend, Delientra Astano, qui remplace Yumiya Tsukisya, et notre dernière recrue, le jeune Mao."

Les trois nouveaux généraux entrèrent par l'arrière de la salle de trône et prirent place autour de la table occupant les trois chaises restantes.
Le troisième général les jaugea les uns après les autres : un homme, une femme et un mioche... Sanosuke reporta son attention sur Arcios, car maintenant ils allaient passer aux choses sérieuses : la suite des opérations. Sanosuke espérait qu'il allait avoir quelque chose d'intéressant à faire, l'idéal serai qu'on lui donne les noms des Setras déjà identifier et qu'il aille les tuer les uns après les autres... mais il était assez peu probable qu'une telle chose arrive.

Lorsqu'elle avait entendu Arcios prononcer son nom, Delientra avait sentit un frisson lui parcourir l'échine ... un frisson où se mêlaient plaisir et crainte ... plaisir d'avoir été promue Général de la Cruauté ... crainte de perdre une partie de la liberté qu'elle chérissait tant ...
Quelques jours auparavant elle avait échoué à Dominos, sans se douter que ...

Elle secoua la tête, ce n'était pas le moment de se repasser la scène ... mieux valait rester attentive ...
La jeune zyphaloïde fît jouer ses griffes, comme à chaque fois qu'elle était nerveuse ... puis elle reporta son attention sur les autres généraux qui devaient être présentés aujourd'hui. L'un d'eux un homme n'attira pas vraiment son intention mais l'autre en revanche ... un gamin ... comment s'appelait-il déjà ? Elle n'arrivait pas à s'en souvenir ... une chose pourtant se rappela à son esprit : Ce gamin était général de l'innocence ... Étrange titre pour un zyphaloïde ... elle n'y prêta guère plus d'attention et attendit ... tendue ... une page se tournait ... l'histoire commençait ...

Lorsqu'elle avait entendu Arcios prononcer son nom donc, Delientra s'était avancée ... la démarche souple, presque aérienne ... Vêtue d'une armure composée de cuir et de plaques d'acier, légère mais imposante ... parfaitement adapté à ses courbes ... Elle observa un instant la salle, puis chacun de ses occupants et enfin les trois chaises laissées libre ... elle s'installa aux cotés de l'un des général qui, elle l'avait remarqué presque immédiatement, les jugeaient au fur et à mesure qu'ils entraient ... elle ne s'était jamais rendue à Dominos depuis qu'elle avait été créée ... et la situation lui échappait totalement ... ainsi que le but de cette réunion ... pourtant ... n'était-ce pas le meilleur moment pour apprendre ce qu'elle était censée savoir depuis longtemps ?

Elle failli faire jouer ses griffes d'acier ... puis se rappela où elle était ... elle ne pouvait se permettre d'afficher ainsi sa nervosité ... elle se contint donc malgré un légers tic nerveux qui agita le bord de ses lèvres ...

Pour le moment elle avait décidé que, étant donné son manque d'information sur la situations de la lutte opposants Setras et Zyphaloïdes, elle se tairait et écouterait ... pour le moment ...

Mao entra dans la salle tout gêné et légèrement rouge. L’élite des Zyphaloïdes se trouvait dans cette pièce. Et même si à présent il en faisait parti, il n’en restait pas moins un enfant. Il voyait tout le monde le dévisager et tout ceci le mettait de plus en plus mal à l’aise. Il avait beau être devenu un général, qu’il se disait aussi sûrement le plus faible. Il se disait aussi que les autres avaient déjà un avis négatif sur lui. ‘un gamin qui passe général, la bonne blague’. Néanmoins il remarqua aussi Aeon et Eleonor dans la salle, ce qui le rassura un petit peu. Il était sur que son grand frère et sa grande sœur étaient fiers de lui, même s’ils ne le montraient pas. Mais bon ils ne pouvaient pas se permettre de lui lancer de grand sourire avec tout le monde dans la salle, et surtout vu leur rang.
Mao s’installa sur une chaise comme les deux autres nouveaux Zyphaloïdes. Mais on voyait vraiment qu’il se sentait mal à l’aise avec sa démarche de robot. Il y avait une dame très élégante à côté de lui. Il essayait de se souvenir de son nom…ah oui Rachel. Aeon avait souvent parlé d’elle. Elle se tourna vers lui et lui fit un tendre sourire. Mao lui rendit son sourire mais ne pouvait s’empêcher d’être nerveux. Puis il sentit quelque chose. Ses yeux devinrent des tourbillons et il se sentit s’évanouir. Sa tête heurta bruyamment la table. Alors que tous les regards se posèrent à nouveau sur lui, Arcios prit alors la parole.

-Hé bien Mao, quelle bêtise as-tu encore faites ?

Mao reprenait ses esprits tout doucement en entendant la voix d’Arcios. Il se releva en se tenant la tête et put remarquer que tout le monde le regardait une fois de plus.

-MAO !!
-Hé ? euh…mais c’est elle là, papa Arcios, euh….maître Arcios…j’ai sentis une odeur bizarre se dégager d’elle !! Dit-il en pointant du doigt Rachel.
-Hey mon garçon, on ne montre pas du doigt hmpf ! Rachel se sentait vexée.
-Cela suffit Mao ! Si tu continues à faire le gamin tu peux déjà sortir. Tu es un général maintenant, comporte toi comme tel. Et toi Rachel, fait attention à tes phéromones.
-Pfff oui oui…

Mao était tout vexé tout ça à cause de Rachel. A cause d’elle, Arcios venait une fois de plus de l’enguirlander. Remarque elle était tout aussi vexée, à s’être cachée derrière son éventail et en tournant légèrement le dos à Mao. Puis lorsqu’il tourna la tête, il vit Eleonor pas contente du tout.

* Erf…grande sœur m’en veut à coup sur maintenant… *

Mao essaya de se tenir calmement maintenant pour le reste de la réunion. Ou alors il essayerait de prendre la parole intelligemment. En tout cas, il espérait que ça première mission serait annoncé aujourd’hui. Allait-il pouvoir faire quelque chose d’intéressant et se rendre utile finalement ?

Kimura n'était pas revenue à Dominos depuis un peu moins d'un ans, ce qui représentait très peu de temps lorsque l'on regarde son age réel, son maître lui avait donné diverse mission qu'il avait remplis avec suces.
Sitôt arrivé un sous fifre lui annonça que la réunion commencé et qu'il devait s'y rendre, il entra dans la salle suivi d'autre généraux qu'il ne connaissait pas, parmi eux un gamin attirât son attention, Kimura se dit que si cet enfant avait était promu général par Arcios si jeune, c'est qu'il devait posséder un pouvoir intéressant et puissant, le jeune homme s'installa à une table et toisa les autres un instant, il écouta attentivement les rapport des uns et des autre puis se leva à son tour pour prendre la paroles.

-Seigneur, pour trouver les jumelles, il serai peut être bon en plus du plan de dame Eléonor que l'on débusque les sétras et que l'on se joignent à eux, ainsi nous aurions encore plus de renseignement et surtout lorsqu'il les trouveront nous serons à même de pouvoir les tuer.

Arcios réfléchi un instant et toisa Kimura puis les autres Zyphaloide

-Et tu pense pouvoir te charger seule de cette tache.

-Seigneur je pense que vous etes le plus à même de choisir qui se chargera de cette mission, Dame Rachel peut être grâce à ses phéromone, ou bien cet enfant, avec sa mine d'ange devrait pouvoir attirer la sympathie. Quand à moi je peut également tenter ma chance.

Arcios toisa tous les sétras avant de continuer

-Certain d'entre vous sont déjà connu des sétras, nous devons déjà savoir si il évolue tous ensembles ou non, en quel cas plusieurs d'entre vous pourrez infiltrer les rang de l'ennemie.

Kimura était satisfait, son idée avait l'air de plaire à son maitre, il s'assit sur sa chaise et se cala au fond du dossier attendant la suite le plus patiemment possible, le jeune homme regarda l'enfant qui serai certainement le plus à même de mené cette mission, même si lui préférai s'en charger seule il ne pourrai qu'accepter la décision de son maitre.


Flash back

Kimurra se retrouve devant la grille d'un manoir familier, il reconnait vite l'endroit, c'est la demeure de la famille Akatsuki, de l'autre côtés de la grille se tiens une jeune fille au magnifique yeux bleu, il reconnaît Kyo, cette dernière ouvre la porte et viens se mettre devant lui.

-A quel noble famille appartenait vous donc, je n'est guerre souvenir de vous avoir déjà vu, peut être venait vous d'une autre capitale, vos parent se sont installé dans le coin?

-La moindre des choses c'est de se présenter avant de questionner, mais passons, je suis née ici à Washi, et la famille à laquel j'appartenais est morte il y 10ans, je vis depuis toujours la rue et j'aime la vie que je même et toi qui est tu donc

-Pardon, décidément je manque à tous mes devoirs, je m'appelle Kyo, Kyo Akatsuki, pui-je vous demander ce que vous faites dans le quartier?

-Que peut bien faire un pauvre dans un quartier de riche?

-Rêver

-pardon?

-Oui rêvé qu'il est née dans une autre classe sociale, qu'il à de quoi subvenir à ses besoins tout les jours sans le souci de manquer d'argent, et aussi détesté ce qu'il voie.

Kimura souris et toisa la jeune fille, elle était resplendissante, peu être un peu écervelée, mais mignonne, le jeune homme se demanda si le fait de courtiser cette fille ne lui rendrait pas la vie plus facile.

-Bien dame Kyo, je vois que nous n'avons pas la même vision du monde, je ne suis pas ici pour rêver ou détestée, mais pour prendre.

Le visage de la jeune fille se fit plus sévère, mais elle ne broncha pas, attendant qu'il reprenne la parole.

-Rassure toi, je visais ta demeure mais je ne vais pas dérober les biens d'une créature aussi ravissante que toi.

La jeune fille rougit, Kimura lui était content, son idée aller peut être marcher, se soir il pourrai profiter d'un bon repas, et si tout aller bien d'ici un mois il aurai sa propre demeure, peut être que par la suite il garderai cette fille prés de lui, il ne savais pas encore, mais pour l'heure il devait la séduire, non pas que cette tache l'ennuyai, il fallait avouer que sa proie avait quelques atouts, mais sa ne l'amusai pas spécialement non plus, il ne serai pas aisée de convaincre les parent de la belle de sa bonne fois.

Fin du flash back

Kimura se prit la t^te entre les mains pourquoi repenser t'il a sa maintenant, cette fille était morte depuis belle lurette. Il s'obligea à chasser ses pensé d'un geste agacé, heureusement pour lui personne n'avais semblé remarqué sa légère absence. Le jeune homme se redressa sur sa chaise et se concentra sur la suite des événement.

Divers plans étaient proposés durant cette réunion : Kimura, un des nouveaux généraux, voulait infiltrer les Setras. Ceete idée fut rejetée par Aeon et Eleonor qui avaient déjà été repérés. Eux proposèrent que quelqu'un convainque le roi de Kitsune de mettre à prix la tête des Setras. Le troisième général doutait que des humais "ordinaires" puisse venir à bout de pareils parasites.. surtout que les Setras contrôlaient tout les gouvernements, sauf celui de Kitsune, ils seraient donc plus ou moins couverts... Mais cela permettrai à Zanza de reprendre du service... Le général de la colère esquissa un sourire à cette pensée. De plus, Aeon avait dit qu'il connaissait l'identité de six des huit Setras, une aubaine ! Il n'aurait qu'à demander à ses hommes de les retrouver et il irait les chercher lui même...
Ce fut alors qu'Arcios approuva la répartition des tâches proposées par Eleonor. elle avait précisé que Sanosuke "savait ce qu'il avait à faire" et, en effet, il le savait très bien. Il allait dénicher un à un les Setras et les éliminer... malheureusement il pressentait que cela n'alalit pas être aussi facile qu'il voudrait bien le croire. D'après les rumeurs, les plus âgés auraient plus de mille ans... ils avaient donc eu largement le temps de perfectionner leurs techniques... Les Setras avaient d'ailleurs un avantage sur lui : ils étaient huit et apparemment ils étaient habitués à travailler par deux... Le général de la colère, lui, était seul... et il avait beau être un adversaire redoutable, il ne pourrait pas battre simultanément deux adversaires de bon niveau... Le troisième général repoussa ces pensées, il verrait tout ça en temps utiles.
À ce moment il se passa quelque chose d'étrange. Sanosuke ne comprit pas très bien ce qu'il se passait, apparemment Arcios voulait permettre à tout ces généraux de prouver leur force... Après un long moment où le général de la colère fut laissé dans l'expectative il sut enfin ce qu'il voulait savoir : les généraux allaient se battre contre Arcios. Un match à sept contre un... pourquoi pas ! Mais ce semblant d'avantage numérique n'en était pas un : les généraux Zyphaloïdes n'avait pas l'habitude de se battre ensemble, ils risquaient donc plus de se gêner qu'autre chose... mais cela pouvait être un bon entraînement tout compte fait...

Le général de la colère retourna dans sa chambre afin de prendre son Zanbatô. Il se demandais si cela servirait à quelque chose face à Arcios... il allait bien voir de toutes façons. Le troisième général était plutôt content d'avoir enfin un combat intéressant : il en avait plus qu'assez des bagarres sans intérêt. D'ailleurs, il espérait que les Setras seraient à la hauteur de ses attentes... Mais ce n'était pas le bon moment pour penser à ça...
Sanosuke redescendit et chercha Aeon afin de lui demander de lui révéler l'identité des Setras qu'il avait identifié. Et aussi qui étaietn ces fameuses jumelles dont tout le monde parlaient. Malheureusement il demeurait introuvable, le général de la colère allait donc devoir attendre la fin du combat pour obtenir des éclaircissements... Sanosuke se dirigea donc vers l'arène. Quand il y entra, il vit que Aeon et Eleonor venaient d'arriver, c'était donc pour ça qu'il ne l'avait pas vu plus tôt... Sanosuke accouda son épée au mur prêt de la porte et s'y adossa en attendant les autres généraux. Arcios était déjà là lui aussi et semblait assez impatient de voir comment l'élite des Zyphaloïdes se débrouillait, et il allait être surpris : Sanosuke était bien plus fort que lors de sa dernière venue ici, en plus il ne'avait pas fait de combat réellement intéressant depuis longtemps... c'était l'occasion rêvée de se défouler et de voir si Arcios était aussi fort qu'il le prétendait...

Delientra était restée silencieuse tout au long de la réunion ... elle se rendait compte que nombre de ses connaissances sur la situation étaient encore sujette à des lacunes qu'elle ne parvenait pas à surmonter ... elle se perdit dans ses pensées et écouta à peine l'échange entre Arcios et Eleonor ... Pas une fois on ne parla d'elle, se qui lui convenait parfaitement ... encore mal à l'aise parmi les siens, elle préférait se faire oublier ... c'est pour ça qu'elle n'avait rien dit ... et c'est pour ça qu'elle resta dans cette optique ...

Puis une phrase était tombée ... comme un couperet ... la tirant de cet état d'engourdissement et d'écoute passive dans lequel elle était plongée depuis le début de la réunion ... elle laissa son esprit reprendre conscience de l'instant présent et la peur que ressentait la plupart des autres généraux suite à l'annonce d'Aeon s'installa en son cœur ...

Elle resta un instant plantée là, le temps qu'Aeon, Eleonore et Sanosuke quittent la salle enfaite ... puis elle sortit à son tour ... se dirigeant vers sa chambre, perdue dans ses pensées ...

Si elle avait été très tôt rompu à l'usage d'armes aussi diverses et variées que le permettaient l'imagination et la technologie humaine, jusque là elle n'avait combattu que de simples humains ... la perspective de devoir affronter Arcios, même en groupe, n'était pas pour la mettre à l'aise ...

Arrivée dans sa chambre elle réajusta son armure ... cuir et plaque ... souple, légère, solide ... Au moins, si comme elle le pensait, elle ne résistait pas longtemps aux assauts d'Arcios elle ne la gênerait pas dans ses mouvements ...

Elle fouilla ensuite une lourde malle de bois cerclée de fer afin de remettre la main sur deux épées de longueur moyenne ... bien sûr elle préférait se battre à "main nu" mais autant ne pas arrivée désarmée devant Arcios ... et puis tant qu'a faire elle préférait éviter au maximum de dévoiler ses griffes aux autres zyphaloïdes ... le contexte actuel était tendu et la prudence était de mise ...

Elle fixa donc dans son dos les deux lames qu'elle avait décidé d'utiliser, prenant garde à laisser leur poignées accessible puis elle patienta quelques secondes, le temps de se composer un masque qui cacherait sa nervosité et c'est avec un sourire angélique et parfaitement déplacé qu'elle rejoignit les autres généraux dans l'arène ... un coup d'œil sur Arcios alors au centre de l'arène confirma ses craintes ... le combat allait être bref, du moins pour la plupart des généraux, et ils n'y avait pas la plus infime chance pour qu'Arcios ne soit vaincu ... plus qu'une simple impression, cela résonnait en elle comme une certitude ... son sourire s'effaça de son visage, remplacé par un air plus neutre ... elle se préparait mentalement à se battre ... et surtout à perdre ...

Kimura avais était plus qu'étonne, Arcios voulait les combattre tous en même temps? Ce n'était pas logique, ils allait tous se gênait les uns les autres, enfin ils allaient tous le gênaient lui, Kimura ne prétendait pas pouvoir battre son maitre loin de la, surtout seule, mais si les autres attaquait tous en même temps, c'est sur il y aurait des blésés peut être même des morts, le seigneur de dominos cherchait'il a testé ses généraux ou à les transformer en cendre?

Le jeune homme haussa les épaules puis se dirigea vers sa chambre, il y entra et referma la porte derrière lui puis viens s'assoir sur le lit penseur. Comment combattre Arcios? Malgré le fait que Kimura ne doutait pas de ses capacité de combattant ni de sa magie, il lui serrait impossible de battre son adversaire, cette réflexion lui donna envie de vomir il avait horreur de se savoir en position de faiblesse, de plus il ne connaissait pas les attaques des autres généraux alors comment combattre Arcios tout en évitant des attaques lancé par ses soit disant coéquipier. Le jeune homme prit son boomerang et le regarda un moment avant de se lever puis de l'enfilai, il sortit de sa chambre en claquant la porte, énervé. Il traversa le dédale de couloir d'un pas énergique et a son approche les Zyphaloide s'écartaient en hâte de peur de servir de défouloir.

Kimura pénétra dans l'enceinte de l'arène de combat, Arcios était là et il avait l'air plutôt impatient de commencé, Aeon, Eleonor, Sanosuké, Delientra était également présent, tous avait l'air d'appréhender ce combat, lui même était forcé d'avouer qu'il redoutait un peu l'issue de l'affrontement, même si son visage affiché une mine qui se voulait sure d'elle, son esprit demeuré incertain quand à l'issue de l'affrontement, certes il ne pensait pas à une victoire, plutôt au nombre de mort à la fin. Maintenant qu'il était la il n'y avait plus qu'a attendre, le jeune homme s'assit en tailleur sur le sol dur, froid et humide et posa son arme sur ses genoux, il entreprit de se faire craquer les doigts et de s'échauffer les poignets, pas qu'il en eu besoin mais cela l'aidait à patienter, et vu de l'extérieur sa lui donnait une certaine assurance. Les autres le prendrai peut être pour un fou mais au moins les fous n'ont pas conscience du danger, Arcios qui avait observait son petit manège avait un mauvais rictus, le jeune homme dégluti malgré lui, si il avait provoqué son maitre il risquait de le regrettait, et ne connaissant pas les pouvoir du seigneur de Dominos il vaudrai mieux pour lui attaquer à distance. L'anxiété montait peut à peu dans son esprit et le jeune homme du se rendre à l'évidence, se combat serait peut être son dernier, afin de ne pas dévoilé ses craintes à tous le monde Kimura s'allongea sur le sol et ferma les yeux, il chercha à faire le vide en lui, c'était peut être la seule façons de garder son calme dans pareille situation.

Mao était tout effrayé. Il était à peine devenu général il y a quelques jours, qu’à présent il devait déjà affronter Arcios avec les autres généraux. En plus, bonjour le travail d’équipe, pensait-il. Déjà qu’à la réunion les autres n’avaient pas l’air de s’apprécier alors qu’est ce que ça sera pendant un combat. Tous les généraux venaient de quitter leur chaises pour apparemment se diriger dans leur chambres. Sûrement pour se préparer avant ce grand combat. Mao était plus que tout seul dans la grande salle. Il chantonna toujours assis sur sa chaise, puis il se mit à penser.

* Si déjà les autres Zyphaloïdes se moquent de moi, alors qu’est ce que ça sera un général…je n’ai pas envie de leur demander de se pousser lorsque je voudrais lancer un sort…je m’en fiche !! à part grande sœur Eleonor et grand frère Aeon, je m’en fiche que les autres soient touchés. J’utiliserais mes magies au maximum. Grande sœur et grand frère seront fiers de moi !! *

Il fit un bond de sa chaise, et se dirigea vers l’arène. Mais en cours de route des soldats Zyphaloïdes se moquèrent de lui.

-Hey le général gringalet ! Tu ferais mieux de retourner dans ta chambre au lieu de te prendre pour un grand et affronter notre maître avec les autres.
-Hé… ?
-Hahaha, regardez le les gars, il a les larmes aux yeux, AHAHAHA…
-…Gnnnn….Vous allez me respecter à la fin ! DISASTER ROAR !!!

Mao créa une énorme tête de loup des ténèbres qui fonça sur le petit groupe de Zyphaloïdes qui se moquaient de lui. Ils furent emportés tout au bout du couloir et dans un sale état. Mao leur tira la langue et se remit à courir en direction de l’arène. Voilà, il était devant les gigantesques portes de l’arène. Il entra discrètement et il vit Arcios entrain de le regarder entrer. Mais ensuite il remarqua que les autres généraux qui étaient déjà présents, étaient eux aussi entrain de le fixer. Mao avait de nouveau ses yeux en tourbillons et un peu plus il en tombait par terre. Cependant il essaya de garder son calme et se plaça plus en arrière, la position d’un magicien sur le terrain.
Une fois en position et en attendant que cela commence, son regard devint plus sérieux. Il devait assurer son rang de général et faire du mieux qu’il pouvait. Il regardait Aeon et Eleonor qui étaient devant, en espérant les surprendre durant ce combat.

* Grand frère, grande sœur, vous serez fier de moi ! *

Il prit ses tonfa dans ses mains, et se tenait prêt à présent.

À la première des nouveaux venus, Rachel les analysa avec attention. Rien de bien spécial, mais à la vue de Mao, elle dût retenir un crie d’adoration. Il était adorable! Lorsqu’il vint s’asseoir près d’elle, la Générale retint son envie de le serrer dans ses bras. Le charme de l’enfant dût vraisemblablement l’affecter plus qu’elle ne le pensait, car celui-ci tomba face première sur la table. Décidément, elle devait se calmer.

Le reste de la réunion se fit comme à l’habitude, Eleonor et Aeon prenant les devant sur les décisions. En fait tout se déroula des plus normalement jusqu’à ce que leur Maître décide de le mettre à l’épreuve. Rachel frissonna à cette idée. Se dirigeant vers sa chambre après la réunion, elle se demanda bien ce qu’elle allait bien pouvoir faire. Se résignant, elle se changea dans un habit d’homme de style militaire aux tons de bleu et de verts profond. Puis d’un pas rapide elle se dirigea vers la salle d’armes. Elle ne savait que sommairement utiliser des armes, dépendant normalement que de son charme. Pourtant, il y avait bien une arme dont elle avait apprit le maniement avec un assez grand succès. Les Tessens.

Depuis son plus jeune âge elle avait apprit à l’utiliser pour pouvoir décimer rapidement et discrètement tout danger à sa missions. Pourtant, elle savait bien que ce ne serait pas suffisant pour combattre Arcios. Rejoignant nerveusement les autres, elle espérait pouvoir s’en sortir en un seul morceau. Lançant des regards nerveux autours d’elle, elle aperçut Aeon. Instinctivement, elle alla se placer à ses côtés. Timidement, elle s’accrocha au rebord de sa manche, comme lorsqu’elle était petite. Lançant un sourire nerveux à son compagnon elle déclara avec tout le courage qu’elle put trouver:

«Il va falloir nous montrez digne de cette occasion n’est-ce pas? Soyons fort et essayons de rassembler nos forces. C’est ensemble que réside notre force, c’est toi-même qui me l’avait dit il y a longtemps Aeon. Il est temps de la prouver maintenant.»

En fait, plus que tout, elle espérait qu’il sentirait son malaise et qu’il lui dirait les bons mots pour l’encourager. De tous, Aeon la connaissait le mieux et en ce moment, elle avait besoin de lui…

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