[RP flash-back/privé] Retour aux sources

[Ce RP se déroule avant les combats Kyo/Sano et Shina/Sano.]

Cela faisait plusieurs mois qu’elles fuyaient elles ne savaient qui…Enfin si, ceux qu’on appelait Zyphaloïdes et qu’elles n’avaient jamais vu, tout comme ceux qu’on appelait Setras et qui étaient sensés les protéger. Durant leur fuite, elles avaient connu des jours d’errances parsemés de hauts et de bas, et autant de personnes bienveillantes que malintentionnée.
En bref, ce ne fut peut-être pas le paradis pour deux petites filles, mais l’enfer était encore bien loin. Même, elles en avaient appris beaucoup, notamment à se débrouiller.

Les jumelles avaient longuement tergiversé à propos de leur retour au village natal. Aira s’y était opposée, mais Sarya avait insisté et voilà quelques jours qu’elles étaient en route pour Myasaku. Après bien des heures de marches depuis Naradura, elles aperçurent enfin leur terre natale. Le village d’Atreyu semblait si petit et si paisible par rapport aux grandes villes comme Washi ou Kitsune.
Alors que les jumelles se posèrent pour manger un peu avant de reprendre la route, un cri de détresse féminin retentit. Aira n’eut pas le temps d’identifier d’où provenait cet horrible cri que sa sœur cadette fonçait déjà au secours de la victime.
Sarya s’était promis à elle-même d’intervenir quand ce genre de scène se passait. Devant elle se trouvait plusieurs hommes _elle n’eut pas le temps de les compter_ et une jeune fille en pleurs. Soudain, elle frappa de son petit poing l’arrière du coude de l’homme qui se situait devant elle. Pris au dépourvu, il cria de douleur. Par chance, c’était lui qui tenait la victime et il la lâcha. Cette dernière put profiter de l’inattention de ses agresseurs pour les pousser et prendre la fuite. Sarya se trouvait très contente et très fière, un peu plus et elle sautait de joie. Malheureusement, une grosse main lui empoigna les cheveux et la fit revenir à la réalité.
Elle criait et se débattait en vain pendant que les agresseurs discutaient de son sort. La douleur n’était rien par rapport à la peur qu’elle ressentait à présent. Elle ne voyait plus tellement ses yeux étaient emplis de larmes.

« Lâchez-là ! »

Les hommes se tournèrent vers celui qui avait proclamé cet ordre et rirent comme ils n’avaient jamais ri. C’était Aira. Mais elle semblait tellement petite et tellement faibles par rapport à ce groupe de brigands. Un d’entre eux l’attrapa par le poignet et lui fit quitter le sol pour l’examiner. Il rit encore en remarquant que Sarya et Aira étaient frères et sœurs. Un autre exclama que ces enfants pourraient être très rapidement vendus et rapporteraient une belle somme en vu de leur âge et de leurs yeux hors du commun…
C’en fut trop pour Sarya qui hurla aux secours de toute sa voix stridente avant qu’on ne la fasse taire en l’assommant furieusement.

Après que les passeur l'aient laissé sur les rivages d'Atreyu, Sanosuke c'était dirigé tout droit vers le nord, sans but précis. En fait il attendait qu'Hannya, l'espion auquel il avait demandé de retrouver les Setras, lui dise où trouver ses futures cibles. En attendant, Sanosuke pouvait respirer, loin de l'emprise perverse de Dominos et des autres Zyphaloïdes. Ici, au milieu des buissons et des arbres, Sanosuke pouvait presque oublier qui il était en réalité. En attendant d'obtenir des informations sur les Setras, il allait pouvoir redevenir Zanza, le mercenaire, et si Aeon et Rachel faisait mettre à prix la tête des Setras, il n'aurait même pas à quitter ce rôle pour les affronter.
Au bout de quelques jours de marche, alors que le Soleil brillait haut dans le ciel, Sanosuke approchait d'un petit village tranquille nommé Myasaku. Il n'y avait pas été souvent, car le village était plutôt isolé, et la dernière fois remontait à près de quatre-vingt ans. Tout ceux qui l'avaient vu à ce moment étaient sans doutes mort, et Sanosuke ne risquait donc en aucun cas d'être découvert. Zanza n'allait certainement pas trouver de travail dans ce village, en effet, Sanosuke n'y allait uniquement pour se ravitailler et parce qu'il était sur son chemin.
Alors qu'il approchait du village, il entendit un cri strident qui brisa le calme de cette douce après-midi. Se retournant instinctivement vers l'origine du bruit, il vit un groupe de sept malandrins malmener deux jeune filles, à moins qu'il ne s'agisse d'une fille et d'un garçon... En tout cas, ils avaient l'air bien jeune et incapables de ce défendre contre ces brutes. Un des brigands frappa d'un coup sans retenu la jeune fille qui venait d'hurler tandis que deux autres retenaient la deuxième victime qui se débattait tant bien que mal. Parmi les quatre autres qui en faisaient rien, seul deux aperçurent Sanosuke. Ils se raidirent en voyant que l'homme, qui avait l'allure d'un combattant, les regardait fixement. Après avoir prévenu leurs confrère, les quatre voyous qui avaient les mains libres s'approchèrent du nouvel arrivant.

Z'avez un problème ? Vous cherchez votre chemin peut-être ?

Sanosuke ne sembla même pas avoir entendu ce que celui qui semblait être le chef des brigands lui avait dit. Celui qui portait le kanji "aku", "mauvais" ou "mal", sur son dos s'adressa au groupe, visiblement en colère.

S'il y a une chose au monde que je déteste plus que vos sales têtes, c'est bien qu'une bande de minables comme vous abuse des faibles !

Voyant que leur invité n'avait pas l'air de plaisanter, les quatre voyous portèrent la main à leurs armes tandis que leur chef haussait la voix.

Hey ! Tu te prends pour qui pour nous faire la morale ? Va voir ailleurs, t'as rien à faire ici !
LA FERME ! Depuis quand les cabots ont droit à la parole ?

Alors que tous étaient stupéfait par l'assurance de cet homme et sa colère, alors qu'il était en infériorité numérique, Sanosuke lança son Zanbatô, encore emballé, sur le groupe. Deux des quatre filous s'affaissèrent sous le poids de l'arme géante tandis que les deux autres, dont le chef, avait esquivé en se jetant sur les côtés. Sans plus attendre, Sanosuke s'élança à grande vitesse vers les deux brigands qui retenaient Aïra. Le premier d'entre eux encaissa un violent direct du droit dans le visage, qui lui brisa le nez, tandis que l'autre, qui avait relâché son étreinte, encaissais un violent coup de coude de la part de celle qu'il tenait. Sanosuke s'élança vers le dernier brigands, évita la lame que celui-ci venait de dégainer, et lui flanqua un violent crochet du gauche dans la tempe. Sanosuke se retourna ensuite vers les quatre premiers brigands, qui s'étaient tous relevés et étaient prêt à en découdre.

Tu va payer ça enfoiré !
Approche un peu pour voir !

Tandis que les quatre brigands chargeaient, essayant d'attaquer Sanosuke à la fois de l'avant et des deux côtés, celui-ci chargea également, profitant qu'ils se soient séparés pour attaquer le voyous le plus à droite. Une fois que celui-ci fut projeté à terre d'un uppercut bien placé, suivit d'un direct redoutable. Sanosuke se retourna pour dévier la hachette d'un adversaire avant de répondre d'un violent coup de tête qui éclata le nez de sa cible. Le mercenaire attrapa le bras d'un troisième homme avant de le projeter sur le chef des brigands, les envoyant tout les deux à terre. Ceux-ci se relevèrent en hâte et se préparèrent à attaquer. Leur hésitation était palpable, cinq des leurs étaient déjà à terre et à eux deux il ne semblaient pas pouvoir tenir tête à l'homme qui se tenait devant eux, bien qu'il fut désarmé.

Sarya, qui avait été tiré de sa torpeur par les cris des brigands alors qu'ils engageaient la conversation, de manière plutôt violente, avec un nouvel arrivant regardait attentivement la scène, tout comme sa sœur. Les bandits, qui avaient parus si grands, imposants et terrifiants quand ils les avaient capturé avaient l'air ridicule face à leur adversaire, comme si leur silhouette s'était tassée. L'homme qui s'était porté à leur secours, bien que n'ayant rien d'impressionnant en lui-même, dégageait une assurance et une présence telle qu'il donnait l'impression d'être plus grand qu'il ne l'était réellement et, bien que le chef des bandits le dépasse d'une demi-tête, les deux derniers voyous encore debout ressemblaient plus à des enfants craintifs qu'aux individus terrifiants qu'ils étaient un peu plus tôt. Le soleil, qui était jusque là légèrement voilé par un nuage, brillait de tout son éclat, baignant la scène d'une lueur doré et lui donnant des airs de rêve, ou de conte de fées, lorsque le preux chevalier extermine les odieux malfrats. Soudain, les brigands chargèrent. L'homme attendit qu'ils soient assez prêt pour bondir vers eux, leur faisant perdre l'équilibre. Il asséna à l'un d'entre eux deux violents coup de poing au visage avant de se relever prestement pour faire face au dernier, le chef de cette bande de malfrats. Celui-ci, sentant qu'il allait très certainement perdre, tenta le tout pour le tout.

Tu t'bats vraiment bien... ça te dirais de rejoindre notre groupe ? J'te paierais comme cinq hommes.
Jamais... jamais je n'accepterait de travailler avec un misérable de ton espèce, jamais je ne m'associerais avec quelqu'un qui abuse des faible et les maltraite, JAMAIS !

Alors que Sanosuke hurlait de tout son cœur et de toute son âme ce dernier mot, son poing s'abattit tel un marteau sur le visage de son adversaire, brisant sa mâchoire dans un horrible son de craquement. Après un profond soupir, l'homme se retourna, comme si de rien était vers les victimes de cette bande de malfrats. Mais son visage s'assombrit immédiatement car l'un des malandrins c'était relevé et s'approchait dangereusement des deux jeunes gens, un poignard à la main.

ATTENTION !

Au vu de la distance qui les séparait, c'était la seule chose qu'il pouvait faire : prévenir ceux qu'il avait sauvé, dans l'espoir qu'il parviendrait à éviter l'assaut, ou à mettre le bandit hors d'état de nuire. Le jeune garçon, à mois qu'il ne s'agisse en fait d'une jeune fille, se retourna prestement et colla un violent coup de poing dans le ventre du voyou, qui ne put se défendre à cause de la surprise. Cela laisse suffisamment de temps à Sanosuke pour arriver au contact et achever le malfaiteur d'un crochet du droit qui fit décoller l'homme. Celui-ci alla s'écraser un peu plus loin, se brisant la nuque sur un rocher dans un horrible craquement d'os.

Aïra regardait leur sauveur, un mélange d’admiration et de crainte dans les yeux. Il y avait longtemps que quelqu’un avait prit leur défense, à sa sœur et elle, mais jamais n’avait-elle posé les yeux sur une telle force de la nature. Peut-être était-il un de ses Setras dont leur père avait parlé?

- Merci… Merci beaucoup Monsieur! Vous êtes…

La jeune fille s’arrêta là. Demander ainsi s’il était un Setras pouvait être risqué. Après tout, bien qu’il les ait sauvées, pouvait-elle lui faire confiance? Hésitant un moment Aïra reprit avec conviction :

- Vous êtes vachement fort! Vous devez faire partit d’un groupe de héros! Quand je serais grand, j’espère être presque aussi fort que vous! Comme ça je pourrais protéger ma petite sœur!

En disant cela, la jeune fille se retourna vers sa jumelle et lui jeta un regard des plus sérieux. Ce n’était pas la première fois que Sarya s’élançait vers le danger ainsi et Aïra réprimandait constamment sa sœur sur sa conduite insouciante. L’aidant à se relever, elle se retourna vers leur sauveur :

- Est-ce que vous allez vers Myasaku vous aussi? Est-ce qu’on peut vous accompagnez? Juste au cas où… Monsieur?

"- Vous êtes vachement fort! Vous devez faire partit d’un groupe de héros! Quand je serais grand, j’espère être presque aussi fort que vous! Comme ça je pourrais protéger ma petite sœur !"

Les mots "groupe de héros" eurent sur Sanosuke l'effet d'un violent coup de poing à l'estomac et raisonnèrent quelques secondes dans sa tête une fois qu'Aïra eut fini de parler. Les Zyphaloïdes n'était pas vraiment ce que l'on pouvait communément nommer un "groupe de héros". Cependant Sanosuke ne laissa rien paraître extérieurement et afficha un air détendu et un sourire amical.

"- Est-ce que vous allez vers Myasaku vous aussi ? Est-ce qu’on peut vous accompagnez ? Juste au cas où… Monsieur ?

-Sanosuke... appelez moi Sanosuke. Et je vais bien vers Myasaku. Ce serait un plaisir de vous y accompagner."

Sanosuke n'était pas tout à fait honnête, il n'avait jamais été vraiment à l'aise avec les enfants. Cependant il se sentait encore plus mal à l'aise d'abandonner ces deux là. Sans pouvoir expliquer pourquoi, il sentait au fond de lui que ces deux petites, car il s'agissait bien de deux filles, il en était maintenant certain, étaient loin d'être ordinaires. Il ne pouvait se l'expliquer, mais il se sentait obligé de rester avec elles, au moins pour le moment.

La marche jusqu'au village fut relativement courte alors que le Soleil était haut dans le ciel. En passant devant un restaurant, sentant son ventre crier famine après sa longue matinée de marche et son bref combat, Sanosuke ut une idée.

"- Hé ! Vous devez sans doutes avoir faim... ça vous dit que je vous offre quelque chose à manger ?"

Alors qu'Aïra suivait et observait ce nouveau venu avec admiration, Sarya se faisait discrète,ayant trop peur pour s'approcher. Aussi lui avait-on appris à méfier.Un simple nom ne lui suffisant pas.
Elle se posa de nombreuse questions sur ce combattant nommé Sanosuke:
Qui était-il ? Pourquoi les avait-il sauvées ? Pour quelle raison portait-il un pareil Kanji sur son dos? D'où lui venait cette force avec laquelle il maniait une arme si imposante ?Et cette férocité peu commune avec laquelle il avait terrassé ses adversaires ?La petite fille s'inquiétait tellement qu'elle ne remarqua pas qu'on entrait à Myasaku qu'elle avait pourtant tant attendu .
Là-bas,les rues n'étaient pas si peuplées, les maisons n'étaient pas si grandes; tout était emprunt d'une douce modestie et d'un calme incomparable. Seuls les rires des petits villageois jouant animaient les ruelles.
Sanosuke ,suivi d'Aïra et Sarya, marchait tranquillement à travers le village. Ils arrivèrent tout trois dans l'une des rares rues commerciales. C'est alors que le jeune homme, après avoir senti son ventre gargouiller, proposa aux petites filles de leur payer un repas. Mais il ne fut écouté que d'une oreille peu attentive, car les jumelles courraient déjà vers les bras tendus d'une vieille connaissance:

_"Oncle Hakkai!"
"Hé! Aira, Sarya, ça faisait longtemps."

Ils se firent une brève étreinte. Qu'il était bon de sentir la chaleur des siens, qu'il était doux de rentrer chez soi, loin de la galère, loin des dangers, loin de la vulnérabilité...Aïra et Sarya profitaient pleinement de ce moment de tendresse lorsque leur oncle demanda:

"Qui est ce jeune homme qui vous accompagne?"
_"C'est Sanosuke! Il est super fort! Il nous a sauvé des brigands!!"
"Je vois."réoondit Hakkai en souriant. Alors, il examina rapidement le Zyphaloïde." Vous n'auriez pas faim, jeune homme ? Ma femme cuisine d'excellent plats. Elle pourrait nous préparer un petit repas...Qu'est-ce que vous en dites ?"Une exclamation de joie retentit de la part d'Aïra et de Sarya.
." Très bien. Alors rendez-vous chez moi dans une heure, et ne soyez pas en retard ,hein." Ceci dit, le vieil homme partit.

Alors, Sarya s'approcha timidement de Sanosuke dont le ventre gargouillait toujours et lui tendit le sandwich qu'elle aurait du manger.
"Tenez ,monsieur. C'est pas grand chose, mais au moins ça vous fera patienter...Pour vous remercier de nous avoir sauvés, moi et mon frère."
Dès que le zyphaloïde eut pris ce présent, elle s'éloigna de quelques pas et proposa à sa soeur de profiter de ce temps-libre pour se ravitailler.

La vision des deux enfants dans les bras de leur oncle avait fait naître un sourire sur le visage de Sanosuke. Les deux fillettes étaient enfin avec leur famille et c'était ce qui pouvait leur arriver de mieux. Il avait été réellement enthousiasmé par la proposition de cet "oncle Hikkai" et par le cadeau d'une des deux jumelles, qu'il avait chaleureusement remercié. Le mercenaire avait ensuite accompagné les deux petites pendant leurs emplettes, bien qu'il ne comprenant pas pourquoi elles faisaient tant de préparatifs après avoir retrouvé les leurs, il songea finalement à un voyage en famille.
Au bout d'une heure ils étaient arrivés chez l'oncle. Le repas fut délicieux et Sanosuke en regretta pas de ne pas être parti. Pour toute discussion, l'oncle avait demandé à ses deux nièces de lui raconter leur long voyage. Une fois qu'il eut finit le repas, alors que les deux jeunes filles racontaient la dernière partie de leur voyage, vers Myasaku, le mercenaire se leva de table et coupa la parole aux jumelles.

"- Je sais que ça ne se fait pas, mais je vais vous laisser. Vous n'avez visiblement plus besoin de moi ici..."

Alors que tous étaient encore sous le coup de la surprise suite à cette intervention, aussi inattendue que malpolie, Sanosuke se dirigea vers la sortie. Il était parti pour plusieurs raisons, tout d'abord car, comme il l'avait dit, ils n'avaient plus besoin de lui, mais également parce qu'il s'ennuyait ici et, enfin, parce qu'il se doutait qu'une fois que les petites auraient raconté leur sauvetage à leur oncle, celui-ci allait s'empresser de lui poser d'innombrables questions. Ce n'était pas qu'il avait peur d'y répondre, mais que cela l'obligerais à rester plus longtemps ici à ne rien faire, et il préférait éviter cela.

Aïra fixait la porte les yeux grand ouvert. Elle se leva de sa chaise et s'exclama:

- Excusez-moi! Je reviens!

Elle courut aussi vite qu'elle pouvait pour rattraper Sanosuke. Lorsqu'elle l'eut en vue la petite se mit a crier:

- Monsieur Sanosuke! Attendez!

La petite finit par le rattraper. Elle reprit son souffle et le regarda sévèrement:

- Monsieur Sanosuke! Ça se fait pas s'enfuir comme ça! Qu'est-ce vous pensez...

Son regard s'adoucit et elle prit le pan de la manche du jeune homme:

- On allait tout de même pas parler de ce que vous avez fait! Vous êtes un héros comme dans les compte de papa j'en suis sure! Vous faites-le bien, mais vous restez dans l'ombre! Un sauveur de l'humanité! Alors je heu... Je voulais vous demandez un truc. Pourriez-vous restez ici quelques temps? J'aimerais que vous m'entrainiez un peu... Moi t ma soeur nous voyageons beaucoup et j'aimerais savoir mieux la protéger... S'il-vous-plaît?

"- Monsieur Sanosuke ! Attendez !"


Le mercenaire se retourna et regarda la jeune fille, qui cherchait à se faire passer pour un garçon, qui courrait vers lui. Une fois arrivée à sa hauteur elle commença à lui faire la morale.


"- Monsieur Sanosuke ! Ça se fait pas s'enfuir comme ça ! Qu'est-ce vous pensez..."


Le mercenaire retint un soupir. Cependant le ton de voix de la jeune fille s'adoucissait tandis qu'elle le prenait par la manche.


"- On allait tout de même pas parler de ce que vous avez fait ! Vous êtes un héros comme dans les compte de papa j'en suis sure ! Vous faites-le bien, mais vous restez dans l'ombre ! Un sauveur de l'humanité ! Alors je heu... Je voulais vous demandez un truc. Pourriez-vous restez ici quelques temps ? J'aimerais que vous m'entrainiez un peu... Moi et ma sœur nous voyageons beaucoup et j'aimerais savoir mieux la protéger... S'il-vous-plaît ?"


Sanosuke s'était attendu à ce qu'on essaye de le retenir, mais il était loin de s'attendre à ça ! Sanosuke se sentait assez gêné et ne savait pas comment répondre. Sa mine s'assombrit légèrement quand il pensa à sa nature profonde et à ce qu'il était vraiment... Finalement il regarda la petite et sourit. Il n'avait pas de raison de refuser sa demande et n'avait après tout rien de mieux à faire...


"- Tu es sure que ça ne dérangera pas ton oncle ? Et puis, je veux bien rester mais il faut que tu saches que je peux partir à tout moment... pour mon travail. Et ne va pas t'imaginer des choses ridicules, je ne suis qu'un simple mercenaire, rien de plus... Et je suis loin d'être un héros de conte pour enfants..."


Sanosuke avait parfaitement raison sur ce point là, au premier abord il aurait plutôt l'air d'un méchant d'un de ces contes. Pourtant il avait décidé de rester ici et d'essayer d'aider cette petite jusqu'à ce qu'Hannya le recontacte. Ici, au moins, il était nourrit et logé, ce n'était pas si mal tout compte fait.

Estimant que rien ne devait troubler la fin de son repas _ hé oui, un dessert ça ne se manque pour rien au monde _ Sarya ne suivit pas sa sœur tout de suite. Elle prit d'abord la peine de savourer sa petite sucrerie avant d'aller retrouver Aira.

Celle-ci discutait avec le nouvel arrivant, ce mercenaire malpoli qui faisait craquer les os de ses ennemis. Sarya était à quelques mètres d'eux. Elle ne voulait pas trop s’approcher de Sanosuke; ce qu’il avait fait aux bandits l’avait terrifiée, et l’admiration que lui portait sa sœur l’irritait au plus haut point. En fait, elle ressentait plus de jalousie que de crainte envers le jeune homme.
Un peu plus tôt, elle avait voulu jouer l’héroïne ; faire l’intéressante devant Aï, mais Sanosuke, en les tirant d’un très mauvais pas, s’était révélé plus digne du titre de héros qu’elle.
D’un autre côté, elle pensait sans vraiment le vouloir qu’il l’avait mérité. Il les avait quand même sauvées alors qu’elles ne devaient être que deux gamines parmi d’autres pour lui. Sarya avait donc du mal à l’accepter. Alors quand Aïra lui demanda de rester quelques temps à Myasaku pour l’entrainer, Sarya voulut intervenir. Après avoir entendu le jeune homme répondre, elle s’approcha de sa soeur en courant et:

« Mais enfin, Aï, nous n’avons même pas d’armes! Et nous sommes tellement petits que notre pratique du corps à corps serait inefficace! Aï, tu entends ce que tu dis ? »