Le retour de l'Ex-Général

[ de Kitsune]

Lors du voyage de retour l’ambiance était tendue. Un silence glacial y régna de tout le trajet, les gardes étant effrayé par l’aura que dégageait Rachel. Son sourire si charmeur avait quelque chose de terrifiant. A elle seule elle avait mit Aeon a ses pieds et ramenait ce traite a leur Maître. Personne ne savait ce qu’elle lui avait fait, mais il ne répondait plus à aucun signe extérieur. Il semblait dormir d’un sommeil profond, mais chose sure il ne se reposait point.

L’ex-général avait été dépouillé de tout objet pouvait faire office d’arme et était lourdement enchainé, aucune chance pour lui de s’échapper s’il se réveillait. Rachel l’observait d’un œil distrait, une vielle montre à gousset en main. Bientôt, les rivages de Dominos se firent voire et Rachel partit dans sa chambre se changer…

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Rachel pénétra dans la salle du trône sans attendre de permission. Elle fit la révérence devant Arcios un grand sourire aux lèvres:

« Rachel, je ne croyais pas te revoir de si tôt… fit-il d’un ton visiblement ennuyer par le manque de cérémonie de la Dame
- Maître, pardonnez moi mon entrée, mais je crois que ce que je vous apporte vous feras bien vite oublier mes dernières erreurs, erreurs que je compte bien ne plus refaire bien sure.»
Elle se releva et fit signe aux gardes d’entrer dans la grande salle:

« Regardez ce que j’ai trouvé à Kitsune Maître. »

Un sourire effrayant se dessina sur le visage d’Arcios lorsqu’il aperçût Aeon:

«Bien Rachel, tu es sauve encore une fois. J’ai bien hâte de voir ce que ce traître auras à nous dire après avoir gouter lui-même à la traitrise.»

Sur ce il se mit a rire alors que les gardes amenèrent Aeon dans une des cellules du château.

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« Aeon… Aeon réveille-toi.» fit une voix familière

Le jeune homme avait un terrible mal de tête et n’osait ouvrir l’œil. Il avait passez sa nuit a cauchemarder et ne souhaitait que de se reposer encore un peu, même s’il se sentait fort inconfortable en ce moment. Il n’était plus sure de rien en fait, était-il debout? Et pourquoi ce froid glacial? La voix insista encore, sur a quoi Aeon grogna qu’il ne voulait pas se lever. Il sentit une main lui caresser le visage et il se força à parler:

« Laisse-moi tranquille Rachel. Je suis mort de fatigue et je n’ai surtout pas envie de m’expliquer. J’ai passez ma nuit à faire des cauchemars. J’ai même rêvé que tu me droguais pour me ramener à Dominos. Alors je n’ai pas envie rire, ni de me réveiller alors laisse moi tranquille.
- Mais tu fuis la réalité mon pauvre Aeon. Tu es bien de retour à Dominos et ce grâce a moi! »

Il ne fallut pas plus pour le réveiller pour de bon. Il regarda autour de lui, il était bel et bien dans les sombres cachots d’Arcios, Rachel devant lui, rayonnante comme à son habitude. La froide morsure du métal sur ses poignets et le sol humide lui rappelait avec douleur qu’il n’avait effectivement pas rêver. Il ne portait que des loques et autour de lui, il pouvait entendre les plaintes et gémissements des autres prisonniers dans les cellules voisines.

« C’est irréel n’est-ce pas? Il y a quelques temps tu t’élevais au dessus de la plèbe qui habite ses donjons, volant par-dessus eux de part ton statut de Premier Général, et maintenant tu es un des leurs… N’est-ce pas amusant comment on peu tomber de si haut pour atterrir si bas?
- Pourquoi Rachel? Pourquoi? » gémis-t-il

La Lady s’approcha de lui avec précaution, fouet en main, et lui prit le visage dans ses mains douces et pleines de chaleur. Elle lui offrit un de ses habituels sourires:

« Tu as la mémoires bien courte. fit-elle sur un ton sincèrement désolé, Je t’ai pourtant dit qu’un jour tu viendrais à me détester. Peut-être, si tu étais revenue au château quelques années plus tôt, tu aurais pu me sauver. Mais la Rachel que tu as connu enfant est morte et il ne reste que son fantôme qui hante encore quelques souvenirs. Ce que tu ignores, c’est que j’ai remarqué ton faible pour le genre humain bien assez tôt. Lorsque tu m’as demandé de venir t’aidé à tenir mains basse sur Kitsune, j’avais comme devoir de garder l’œil sur toi. Après le massacre de Yukieien c’était bien normal. Mais c’est à Sichou que je me suis dit que j’aurais la chance de m’amuser. La pauvre Éléonore était dans tous ces états quand je me suis sacrifié pour que tu te la ferme. Les hommes sont bien trop souvent aveugles devant les sentiments des femmes. elle eut un large sourire, J’avais devant moi la chance m’amuser d’elle et de la faire sortir de ses gonds. Mais cette nuit sur le bateau m’as révéler ta faiblesse Aeon. Qui auraient crut que tu sois aussi compatissant envers les humains? Tu venais de me donner une belle occasion de me prouver a Arcios et de lui montrer le véritable visage de son Premier Général. Et oui mon pauvre petit, j’ai joué un jeu tout ce temps! »

Elle s’approcha d’Aeon, le cuir de son fouet râpant le torse du Zyphaloïde, se penchant pour lui murmurer a l'oreille:

«Et toi naïf comme tu es tu m’as crut. Tu m’as donné l’occasion d’enfin me prouver à mon Maître. Tout de même, pendant un instant j’ai faillit croire à ton discours utopique, mais moi j’ai su garder les yeux ouverts. Et cela vas me récompenser. Et puis, ce double jeu m’as permit d’en apprendre beaucoup sur ma rivale. Je crois bien qu’Arcios seras très intéresser d’apprendre la véritable nature de ses deux Premier Généraux, ou plutôt, Ex-Généraux… »

Sur ce elle éclata d’un rire sinistre et se dirigea vers la porte.

La nuit avait tombé sur Dominos, et une ombre pénétra en silence dans la cellule d’Aeon, une lampe à la main et une couverture dans l’autre. Il dormait d’un sommeil lourd, épuisé de ce qui lui arrivait et rien n’aurait pu le réveiller en ce moment. L’ombre retenue un une exclamation d’horreur lorsqu’elle aperçût le sang sécher sur le mur derrière le jeune homme. Se mordant les lèvres de culpabilité, elle accrocha la lampe près de la porte. Elle s’approcha du prisonnier, et lui caressa tendrement la joue. Il valait mieux qu’il la déteste, elle aurait été incapable de faire ce qu’elle s’appétait a faire s’il ne l’aurait pas fait. Hésitant un instant, elle lui baisa le front et se blottit contre lui un triste sourire aux lèvres. Elle murmura quelques mots d’excuses avant de briser le mécanisme de ses chaines. Aeon grogna quelque chose alors que la personne le rattrapait, ce qui la figea un moment, mais par chance il ne réveilla pas. Doucement, elle aidait le corps endormit a prendre une position plus confortable sur le sol de la cellule et le recouvrit de la couverture qu’elle avait en main. Une fois terminé, elle quitta l’endroit, laissant la porte déverrouiller. Poussant un profond soupir, elle espérait que le matin n’arrive jamais, mais au fond d’elle, elle savait qu’elle ne pourrait plus jouer ce jeu bien longtemps.

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Rachel avait demandé audience auprès d’Arcios ce matin là, souhaitant s’entretenir en privé avec son Maître. Après le coup qu’elle avait réussit, Arcios n’y vint aucun inconvénient. Rachel arriva, dans ses habits officiels une épée a sa ceinture, elle se prosterna devant son Maître qui prit la parole:

«De quoi souhaites-tu t’entretenir avec moi ce matin Général?
- Maître, depuis quelques temps plusieurs question se bouscule dans ma tête et à la vue des derniers évènements, le tous mes devenus plus clair. elle marqua une pause devant le regard inquisiteur de son Maître avant de continuer, J’ai toujours été convaincue être la seule a penser ainsi, mais sachez qu’Aeon n’est pas le seule à croire que malgré tout, les Zyphaloïdes aussi ont droit au bonheur, voire même à une vie plus convenable. Le doute s’insurge dans les rangs de vos Généraux et un jour, vous n’aurez plus aucun contrôle sur nous!»

Rachel se releva et pointa son arme vers son Maître:

«Nous sommes plus que des pions dans vos main Arcios! Et nous ne nous laisserons pas être jetés au loin lorsque vous aurez atteins votre but. Vous nous avez créés certes, mais nous avons droit à une vie meilleure!»

Arcios éclata de rire:

«Tu cachais bien ton jeux Rachel! Crois-tu pouvoir me vaincre? Devant une telle insubordination je devrais t’achever à l’ instant, mais la mort serait bien trop douce pour toi. Tu sais ce qu’il t’attend si tu ose me défier. conclu-t-il avec un sourire terrifiant
- Menaces moi autant que tu voudras, mais je n’ai pas l’intention de reculer. Tu peux prendre ma vie, ma liberté, mon corps, mais tu ne pourras jamais me prendre l'essentiel. Et si je dois mourir pour ce rêve, sache qu’un jour mon fantôme reviendras te hanté aux côtés d’Aeon, les Zyphaloïdes derrières nous.»

Rachel était plus déterminer que jamais, et cette soudaine force de volonté surpris Arcios. Il dégaina son épée et se prépara à combattre, cela n’allait prendre que quelques instants… Il en était sur.

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Partout dans le château, une certaine frénésie parcourait les couloirs. Ces occupants, paniquer, n’arrivait pas à croire ce qu’il se passait; Rachel combattait Arcios dans un acte de révolte. Le mot se fit entendre jusque dans les cachots parmi les prisonniers…

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Arcios s’était tromper, Rachel se défendait mieux qu’il ne l’aurait pensé. Elle avait du s’entraîner en cachette en vue de cette confrontation et maniait l’épée avec dextérité. La Dame avait même réussit a le blessé a quelques occasion. Si ce n’aurait été ses hésitations de débutante, il se doutait bien qu’elle aurait très bien pu le toucher plus sévèrement. Mais son manque d’expérience la désavantageait grandement, et malgré son étonnant talent, Arcios avait le dessus sur le combat.
Rachel était à bout de souffle et dans un piteux état. Elle ne s’attendait aucunement à vaincre Arcios, il aurait été stupide de le croire, mais elle aurait aimé mieux s’en sortir. Le peu d’expérience qu’elle avait lui pesait, et elle ne pourrait pas tenir cette cadence plus longtemps. Tous ce qu’elle espérait, c’est qu’Aeon arrive a s’enfuir. La jeune femme jeta un œil rapide sur la montre à gousset qu’elle avait accroché à son poignet. Elle devait tenir encore un peu. Ce qu’elle avait a perdre lui était trop précieux pour abandonner maintenant.

Elle s’élança vers Arcios qui parât l’attaque et la projeta a terre. Rachel tenta de se relever mais un deuxième coup d’épée dans l’épaule la força à se tenir en place:

«Apprends ta place femme. Que croyais-tu donc? Personne ne viendra te sauver. Tu es à ma merci, il enfonça l’épée plus profondément dans l’épaule de la jeune femme, et je ne laisserais pas la chance a un autre traitre de m’échapper encore une fois.»

Lorsqu'il reprit conscience, Aeon sentait une douleur aiguë derrière la tête. Il ne se souvenait plus de ce qu'il avait fait juste avant. Il se souvenait seulement de Rachel et de son discour. Il ne se souvenait pas s'être couché, cependant.

Maintenant qu'il y pensait, il ne pouvait pas se couché, puisqu'il était enchainé au mur. Il ne l'était plus, apparemment. Une couverture le recouvrait aussi. Pourquoi? Qui avait fait ça? Ça ne pouvait tout de même pas être... :

« Rachel... » Réalisa Aeon.

Il se leva d'un bond, perdit légèrement l'équilibre, sa tête toujours douloureuse et se précipita vers la sortie. Si il avait raison, Rachel risquait... non, il ne voulait pas y penser. Les questions se bousculait dans sa tête, pourquoi Rachel avait-elle fait tous ça, si c'était pour ensuite l'aider à s'enfuir?

Il passa devant deux gardes qui, en voyant Aeon, se préparaient à sonner l'alerte mais celui-ci les assomma facilement.

Il pouvait maintenant entendre plusieurs bruits lourds provenant de la salle du trône, un combat était en cour et Aeon pouvait facilement deviner qui se battait contre Arcios. Il arriva finalement devant la grande porte double qu'il ouvrit avec force, produisant un "BANG" impressionnant dans tout le château.

Arcios se tenait devant Aeon, son épée transperçant le corps de Rachel. Il la retira d’un coup sec et le corps de la jeune femme tomba lourdement au sol. Le Maître de Dominos regarda Aeon droit dans les yeux :

«Finalement Rachel quelqu’un est bien venu à ta rescousse, ce n’est pas touchant?»

Fit-il avec Sarcasme alors que la Lady se retourna vers la porte d’entré avec le peux d’énergie qui lui restait. Vainement, elle tendit la main vers Aeon:

«Aeon… je… »

Mais elle ne pu terminer sa phrase, Arcios écrasa du pas puissant le corps de la jeune femme et l’envoya d’un coup de pied aux pieds d’Aeon. Rachel ne bougeait plus, la vie l’avait quitté:

«Quel dommage. On dirait que tu es arrivé trop tard pour la sauver. ricana Arcios, Gardes! Débarrasser moi de ce corps, jeter le au chiens, il y a longtemps qu’ils n’ont pas eue de chair fraîche. Moi, j’ai des comptes à régler… »

Avec un grand élan, il fit gicler le sang qui était sur son épée au sol et fit signe a Aeon de venir attaquer:

«Montre-moi ton amour pour cette petite garce Aeon. Peut-être pourra-t-il le ramener à la vie?»

Il se mit à rire de nouveau, il allait s'amuser a briser ce traitre et ses sottes idées.

Au moment même où Aeon entrait dans la pièce, il savait qu'il était trop tard. Tous ce qu'il pouvait faire, c'était regardé, impuissant, sa bien-aimé, une épée à travers le corps:

« Rachel... non... » Souffla Aeon.

Il fît quelque pas, désespérer et c'est à ce moment précis qu'Arcios eût la pire idée de ça vie. Voyant Aeon l'approché, il écrasa la poitrine de Rachel, la tuant sur le coup. Aeon s'arrêta aussitôt, les yeux grands ouverts devant l'horreur. Pour comblé le tout, Arcios jeta Rachel aux pieds d'Aeon d'un coup de pied et se mit à l'insulté.

Aeon releva légèrement la tête, lançant à Arcios un regard de rage qui aurait tué n'importe qui sur le coup. Arcios ne semblait pas impressionner pour autant:

« Si tu ne veux pas attaquer, alors laisse moi commencer. » Ricana Arcios.

Il se précipita sur Aeon, amorçant un coup d'épée latérale. L'épée était à un doigt de touché Aeon lorsque celui-ci disparût dans l'air, ainsi que le corps de Rachel. Arcios se retourna lentement et retrouva Aeon devant le trône, Rachel toujours à ses pieds, mais dans une position qui lui donnait l'air d'être simplement assoupie:

« Vous allez payé. Cracha Aeon.
- Vraiment? Je me deman... »

Arcios ne pu finir sa phrase, Aeon venait de disparaître à nouveau, mais cette fois, sans Rachel. Avant qu'il ne puisse se demander où il était passé, il ressentit une forte douleur au menton et se sentit monter de quelque centimètres dans les airs. Aeon était réapparût tout juste devant lui et lui mît un coup de pied droit au menton, assez puissant pour le soulever de terre. Mais il ne s'arrêta pas là, utilisant ses mains, il poursuivit Arcios et lui infligea plusieurs autres coup de pied aux menton, ce qui propulsa Arcios de plusieurs autres centimètres à chaque fois.

Arcios répliqua rapidement avec un coup d'épée qu'Aeon bloqua avec sa montre-épée qu'il venait tout juste de faire apparaître sans ses mains, cependant le coup fût assez puissant pour qu'il s'écrase au sol dans un nuage de poussière. Plusieurs morceaux du planché volèrent en éclats et retombèrent au sol dans un bruits sourds. Arcios plongea au sol, donnant un coup de genoux aveuglement dans le nuage de poussière. Mais lorsqu'il se dissipa, Aeon n'y était plus:

« Voilà donc ta stratégie, Aeon? Utiliser ton pouvoir du temps pour me frapper dans le dos? Un peu lâche, tu ne crois pas? Se moqua Arcios.
- Vous me traitez de lâche? » Répondit la voix d'Aeon.

Aeon réapparût dans un clignement d'oeil devant Arcios, à un mètre du sol, préparant un nouveau coup de pied visant le visage d'Arcios. Celui empoigna la jambe de l'ex-général avec sa main:

« Oui. » Répondit Arcios.

Arcios utilisa alors Aeon comme une masse et l'écrasa au sol, puis une deuxième fois, puis une troisième. Il lança ensuite Aeon dans les airs, si fort qu'il passa à travers le plafond. Il s'écrasa à l'extérieur, sur le toit du château de Dominos. Arcios le rejoignit rapidement, laissant le corps de Rachel à l'intérieur.

Le temps était monstrueux à l'extérieur. Une pluie torrentielle était en cour, comblé par les éclairs et le tonnerre. Aeon était toujours au sol, presque inconscient. Arcios semblait plus que satisfait du déroulement de ce combat:

« Pourquoi, Aeon, pourquoi? Pourquoi? Pourquoi tous cela? Pourquoi? Pourquoi se relever? Pourquoi continuer à se battre? Tu penses te battre pour quelque chose, pour plus que ta propre survie? Peux-tu me dire ce que c'est? Le sais-tu, seulement? Est-ce la liberté, ou la vérité, peut-être la paix?

Est-ce pour l'amour? Illusions, Aeon, hallucinations, invention fugace d'un minable esprit humain dans une tentative désespérée de justifier une existence sans le moindre but, une vie absurde. Des vies tout aussi artificielles que celle des Setras ou des Zyphaloïdes! Mais... je reconnais que seule l'esprit humain fût capable d'inventer l'amour, aussi insipide et inepte.

Tu dois forcement le voir, Aeon, tu dois le savoir maintenant! Tu ne peux pas gagner. À quoi bon te battre? Pourquoi , Aeon, pourquoi, pourquoi persistes-tu!? »

Aeon, tant bien que mal, se releva sans un mot, sans accorder le moindre regard à Arcios. Il releva la tête, lançant un regard déterminé à son ancien maître:

« Parce que j'en ai fait le choix. »

Arcios, dans un cri d'impatience, se rua sur Aeon, poing levé. Il tenta de frappé Aeon au visage, mais celui-ci, sans bouger d'un pouce, bloqua le coup, n'utilisant que sa main. Il contre-attaqua avec son propre coup de poing qui frappa Arcios au visage. Sa tête bascula vers l'arrière mais se rétablit aussitôt, repoussant ensuite Aeon. Avant que Arcios puisse réagir , Aeon retourna sur l'offensive, montre-épée devant et transperça l'épaule gauche d'Arcios. Celui-ci lâcha une plainte de douleur et repoussant Aeon à nouveau d'un simple coup d'épée.

Aeon était sur le point d'attaquer à nouveau, mais il tomba soudainement à genoux. Il était épuiser, il avait utiliser tous ce qu'il pouvait pour se battre, mais il était incapable de continuer. Arcios semblait lui aussi immobiliser et avec une épaule en moins ne pouvait pas continuer non plus:

« Ne... jamais... me sous-estimer... »

Complètement tremper, il disparût de la vue d'Arcios. Il était de retour dans la salle du trône, prit Rachel dans ses bras et disparût à nouveau.

[ ---> Lac Espoir]